
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
i t a g e , souvent pins extérieurement (|ii'intórieiiremoiìt, (les
l'occident.
môme abstraction de la Pologne et de la Fiiilaïule, et de
inand représenté en beaucoup d'endroits isolénieut, on voit
contient un grand nombre de nationalités étrangères,
on russes, répandues sur des territoires en partie tròstrouvent
toutes placées à un degré de civilisation
-mômes. Dans la Russie d'Europe, elles
rcle autour de la nation dominante et
entraînées sur la pente rapide de lem-
Européens de
Kn faisant
l'élément alle
que l'empire russe
c'est-iVdiro non r
étendus. Elles se
inférieur il celui des Russes eu
forment en quelque sorte un (
se ti'ouvent toutes plus ou moii
Quiconque vent connaître les véritables Russes ne doit point s'arr
ê t e r à la porte majestueuse de l'empire qui s'élève si fièrement il l'emboucluirc
do la Néva. La connaissance de l'ancien centre de l'empire,
de la grande capitale moscovite, ne suifirait pas non plus pour atteindre
ce but, quoique le cacliet russe national soit déjà beaucoup plus sensible
à Moscou que dans la jeune cité pétersbourgeoise. Quiconque veut bien
voir la nation russe, et autrement qu'il travers un ])risme aux mille
couleurs changeantes, doit l'étudier dans cette partie de la population
qui n'est point altérée par le contact de i'Occident, la chercher dans
les villes de province et dans la cabane du cultivateur. Il doit aller
trouver le Russe orthodoxe (pravosiavny) ii son %ei ' rustique et hospit
a l i e r , sur la verte pelouse de son village, et le surprendre dans les
;t au milieu de 5
rites qu'il
digne d'ad.
de
de s;
doit
nii'atic
iai\
ph
gaieté. C'est ses occupations favoipprendre
îi le connaître, dans son adresse vraiment
1, dans son audacieux esprit d'entreprise, dans sa langue
, si riche en cx[n-essions allégoriques, eu bous mots et
; vérité; dans son expression mimique, et sur-
.e mélancolie douce et mélodieuse. C'est aloi-s
:tion que derrière l'image do la Russie tournée
laquelle Paris semble éti-e le nec plus ultra de
omme du milieu d'un épais brouillard, une autre
beauté. Cette seconde Russie, différente de
' e l l e , se trouve sur le second plan, masquée,
qui parut il y a cent cinquante ans sur
Dans sa rustique simplicité, dans
e intellectuelle, elle a pourècles
sa raison d'être et sa
gît l'inépuisable force et la
:ette autre Russie n'est pas
lté une satisfaction sensible
ités et dans sa langue
élevé.
v i t a l i t é ri
en proverbes frappants
tout dans ses chants d
qu'on acquerrera ia cor
vers l'Occident — et pour
la perfection — s'élève, c
figure d'une inexprimable
l ' a u t r e , mais plus vraie q
pour ainsi dire, par la Russi
le théâtre dos événements politique
sa modeste apparence et dans sa s
lolei
t a n t conservé depuis une successi
valeur. C'est dans cette seconde R
ssie qu.
puissance réelle de l'empire russe
Slais
encore parvenue à, trouver dans son act
et uu bien-être suffisant, ni dans ses particul
les sources d'un développement intellectuel ass(
it des Russes qui habitent sint
lté la véritable Russie ou la
re toute l'étendue de l'empii
ique
Occupons-nous mainteu;
du moins en grande maj(
propi'cment dite, c'est-àdu
Caucase, de la Sibér
la Finlande, à l'exception
de Coui'lande et de Kovno, où le nombrt
L a Russie d'Em-ope est habitée par le:
ou moins compactes, môlées, comme noi
sur h
cclusivemeiit,
sie d'Europe
il l'exception
û, de :
lussi de
lisse, de la Pologne et de
ments d'Estlionie, de Livonic,
des Russes est fort restreint,
tribus russes en masses plus
: l'avons dit, mais seulement
frontières, aux nationalités étrangères qui les entourent; en sorte
que les Russes appai'aissent comme un peuple essentiellement continental,
qui est resté toujours fidèle aux habitudes et aux principes primitifs de
c ' e s t - à - d i ] ' e de s'avancer successivement d s a colo e différents
fleuves,
I;
Il centrc, par masses et par groii
voies naturelles de comnnmicatio
ère géographique et politique qu
j u s q u ' à la mer, afiii do so croci
lia.
péiiéti
eelossal, de comliattr
donner i l'oeil voilé u
les, le long des i-ii
I . Les Kusses ont
les enfermait nagi
des memljres poti
s et des
franclii
, et ont
ul' tronc
un air pu,- et vil
e t les conditions
échelle grandiose
forces par tui ext
sévérant dans sor
trciises.
L a El
la sécheresse
regard dans 1'
; en un mot,
¡nsahles d'une
dide; pour e
s a l u t a i r e , et i
m état passif.
ifiant
ndispi
e t S(
e humidité fécondante, do
it à la respiration oppressée
espace
pour acqni
existence ;
i t r e t e n i r 1'
•léments vitanx
oliti plaeée sur iinc
•opres
d ' E u r o p e , circonscrite dans les limites ci-
, en pe
ndiqiiées,
c ' e s t - à - d i r c sa
milles carrés.
K la Pi
3t dans ses
c et la Fi
59 millioui
dando, occupe un espae
d'habitants elle compte
proprement diti
,360,000 Russes
cinquièmes de s
de Russes, c'cst-il-dirc 32,400,000 Russe
les Kozaks, 11,800,000 Petits-Rnssicns et
Blanche, qui constituent ainsi les quatre
totale et auxquels s'applique spécialement ce qi
la Russie d'Europe relativement à son climat,
t u r c intellectuelle et sa population.
fjOS nombreuses partieiihirités et les contrastes qii'oi
la Russie d'Hurope, et qui ont une inlluencc si marquét
tiou, le genre de vie et les occupations des habitants
font également sentir parmi les Riuises qui, dans les gi
ccutre et du midi, composent presque exclusiveiu'
Plus on s'éloigne de Moscou, plus cotte popubitioi
il dos peuplades de nationalités étrangères, qui domiu
dans les gouvernements de Vilna, de Bessarabie, de K
et composent presque exclusivement, comme nous l'al
a population dans ceux d'Estlionie, de Li
d'Europe öftre, plus que p
do 88,000
47,000,000
y pri;
la Russi,
populatiol
nous avons il dire su
la topographie, sa cul
irquc daus
• la •épartidu
,t la po],
se trouve
,t par le
ilatio
lélce
ubre
d'Oreuboui-g,
dit plus haut.
I.,a Ru!
du monde
n a t u r e m
ses habit
conformit.
certaine
les (
me d
uts.
d.'
iropo
lutrastes les plus variés.
mio, do Cmirlandc et de Kotout
ailleurs dans cette pa
climat, etc.,
excitent natu
par le charm
Ce tableau
topographique
représente ph
gène
qui S(
celui de:
s n'exclue
pays que sous
Mais CCS contraste
tus les masses groupées sur i
oi-dauce entre les rapports de
qui finissent par produire la
rellcment le désir de les ron
0 des jemissanees que procure
que nous offre la Russie cous
:, le peuple Russe nous l'olTi
IS que tout antre peuple une
il coté de cette singnlai
lature et qu'eu
matérielle et
it eompacti
hcui-tent dans sa
Jans l'état de cultu
lutant sons le i-apport de
; moeurs et du caraetèrc
ut pourtant pas une certi
ino gigantesque échelle,
la conformation du sol,
lassitude et la monotonie,
ipre et de les faire
la société.
idérce sous son point
-e aussi il son tour ;
! nationalité colossale,
i-îté de phénomènes si
voit se manifester noi
tclleetuolle de la natio
ihlic
homoipposés
lênic dans le caraetèrc de ehae^ue individu
L a Russie d'Europe présente uuo plaine peu élevée daus qnolqnoses
do ses parties, dont le climat, le sol et la végétation ont, directe-
3nt ou indirectement, une influence d'autant plus grande sur les habis
se touchent iminédiatcmeat avec leurs variétés très-earacté-
La Russie renferme à la fois et en abondance tout ce que
pays possèdent on partie. Mais en Russie tout est groupé
et non réparti sufrisamment eu égales proportions. Le superflu
ûineut sont souvent, en conséquence, étroitement oucliaie
t de même que chez riioinine uu ensemble moral,
mplet qu'il soit, n'est pas, dans maintes eirconstaiices,
f que le relief de certaines (tnalités dola
Russie, la masse absolue mais isolée
iStable qu'elle ne le serait si elle était
homogènes également bien distriluiéos.
tants qu'
ristiques.
les autre
p a r niassi
e t le démimeut
nés l'un à l'antre
si imposant et si
aussi appréciable et aussi
minantes; de mémo aussi
de sa richesse lui est nu
compi
dceis
daus
lis pide
plusieurs parties
plutôt que d'u semble de produits hétérogènes inégalement répartis
ison de sa
cmont conti
abi-assc, cha
, groupés e
, ou trè.s-sci
géographiqui
Kii 1
esscntie
Russie :
végétau
mojeun
l a t i t u d e
bile,
daus
et 0
bas.
itnatii
e n t a i ; il
d ou froi
1 masses
f . e s vt
, et leur
l'état ne
pour ainsi dire, l'é
l ' i n t é r i e u r même du
le fait, surtout en hi
dans les contrées mi
r a t u r e .journalière varie 1;
prosejue sans transition de:
rigoureux de l'hi
de la sécheresse
une situation poi
dans le nord qi
Quant à la idiiio
géographique, le climat de la Russie est
est, selon les différentes zones que la
lid, et, eu égard à la diversité des proeluits
colossales, — liumido , de température
Its ont une influence plus grande que la
efl'ot se fait sentir au point qu'il anni-
•nial du climat. La force des vents agit
aussi bien que sur !os bords
descendre le thermomètre il iii
lalos non abritées; de sorte qi;
omont du froid au chaud, et qi
eiii-s excessives elo l'été aux fri
pays
-er. Relativement ii la répartition du cliand e
:t lie l'humidité, la Russie se trouve géiiéi-ali
avantageuse. Le froid
la séchcrcsse et la
:t à là grélc, elles toi
et l'hii
chalen:
ibeiit e
idité sont I
le sont d:
quantité i:
do la mer,
degré très-
1 la tonipé-
J l'on passe
idi les plus
ot du froiel,
:t élans
itenses
midi.
PEIIPLUS INDO-EUROPÉENS.
qu'on Franco, et donnent seulement le tiers do celle qu'on observe daus
l'Italie septentrionale. Sous les mémos degrés de latitude , la tcinpératni-o
moyoniio de l'année diminue sensililement vers l'est; do sorte que les
plus subites transitions d'une température élevée à une température
moyenne ou inférieure sont moins sensibles dans ia direction élu sud au
-nord que dans celle du suel-siiil-oucst vers le iiorel-nord-est. Au norde
s t , la Russie a comme climat moyen celui do la Sibérie occidentale.
e t an sud-ouest celui de l'Allemagne,
réunissent les endroits do tcmpératui
nées vers* l 'est-sud-est, eu sorte que
do l'Allemagne ont une température
élevée que d'autres localités placées
do latitude.
C'est dans des proportions beaucoup pl
monte la rigueur du froid sous la mè
l'ouest vers l'est; les lignes isochimè
droits de la même température moyei
daus la elirectiou du norel-ouest au si
dos coni-bcs fortement inclinées vers
elo l'été augmente, sons le môme deg:
Les lignes isotliernios (lignes qu
é,gale iiendant l'.annéc) sont tour
jortaiues localités de la Suède e
uoyeune de raiiuéc beaucoup phi:
îii Russie sous les niciucs degré:
irquées encore qu'a
me latitude, dans la dircetiou
incs (ligues qui réunissent les
nie pendant l'hiver} sont teuru
id~est ot forment eu mémo ter
le sud. La température moye
:-é do latitude dans la direction
: e t t e qu
elans la Russie centrale, les
ux de la même température
ulairement les lignes isochiaugi
id d'hi
Ito on Russie il
îrs le nord-est,
;tion de l'ouestsie
on du suel-onest
avance dans la di
nord-est de la Russie
et le sud-ouest le me
Suède. Il en est te:
l é r a t u r e moyenne de i
la Russie correspond
loi-d do l'Allomag
i-oviuccs danubien
a la tompémême
froid que
it autrement
' é t é , attendu
l'ouest vers l'est. C'est po
lignes isothères (lignes qui réunissent les li
moyenne el'été) traversent presque perpeud
mènes, ou, en d'autres termes, le f
mesure qu'on avance dans la directii
e t élans la Russie centrale, lorsqu'on i
sud-ouest vers l'est-noi-el-est. Ainsi le
r a t u r e d'hiver de la steppe klrgliize
colui de la partie méridionale de 1;
e t presque a l'iiivei-se quant il la ten
que le nord-est et le nord-ouest d
i-apport, au snd de la Suède ot au
midi de la Russie correspond aux ]
l'Italie et au midi do la Fi-anec.
lit.
tandis que le
Ces particularités de température jointes il celles du sol et eie la v
•gétation., par leseinelles la Russie se divise en plusieni-s zouos prine
pales, produisent des phénomènes singuliers. L'extrémité nord ou, po
.mieux dire, le nord-est de la Russie, c'est-il-dire
le territoire qui s'étend an sud jusqu'au fiO' deg:
largissant depuis la presqu'île de Kanine jusqu'ai
couverts el'immenses marais f:
le nom do toundra septentrionale
vaste contrée dont les eleux tiers
forêts. On y trou
troma, d'Olonetz,
ot de Pskov, dan
forêts. Cette zone,
5S' degré de latit
est mélangé do be
trouve le véritable
meilleur humus (tch.
loncho au nord il m
Biélaia, do la Kam,
d ' C r e l , de Konrsk, d
partie méridionale dos gouvcr
vernement d'Astrakhan, de Ti
la presqu'île Ke
: do latitude, ei
; monts Durais,
dont rensembie est désigné
s'é-
SOIlt
Cotte toundra est limitrophe d'une
1 moins sent occupés par de grandes
0 les gouvernements do Perm, de Viatka, de Kos--
le Novgorod, do Kazan, de Nijni-Novgoi-od, de Tver
Ics'qucls plus de la moitié du sol est recouverte de
qui s'étend h l'ouest jusqu'au âlj' et i l'est jusqu'au
:de, confine vers le snd h la zone ccntr.alc, oii le sol
is et de terres cultivées. Au midi de cette zone se
• te -ain propre ragi-icullurc, .eolni qu
nozèm, c'cst-ii-dirc la terre noire)
ligne que l'on suppose s'étendre le
dos villes de Kazan, de Riazan
TchcrnigoT, do Kiev et de Jitomir.
nents d'Oi-enbonrg ot de Sar
ide, le midi des gon-
Mitient le
e t t e zone
; long de la
, de ïonla.
Au midi, la
nara, le gonmts
de Kherson,
do Podolio et de Bessarabie, n'en font p l i partie. Ce n'est qne dan
les parties norel-ost et dans colles qui tonehent à la zone dite central
line l'on trouve quolqnes bois, pou importants ; mais au sud des ville
d'Orenbonrg, de Saratov, de Tambov, de Kharkov, de Poltava et d
Kiehéncv règne une steppe immense, presque complète
d'arbres et où l'agriculture et l'élève des bestiaux se
line grande éehclle. C'est dans la partie boisée et la zone
ii-dire la zone industrielle par excellence, que se trouve
ti-ie du Russe de la Grande-Ru,ssie.
A cette zone appartiennent, outre les goi
do Kazan, do Nijni-Neivgorod et le gouvoi
riche en fabriques, ceux de Simbirsk, de Pe
nent dépouillée
pratiquent sur
centrale, c'esta
véritable paemonts
boisé:
'Ut de Kosh
de Taniliov.
1 Pe
de Riazan,
de Vladir de Toula, de Moscou, d'Yii de Kaloi d'Orel et
de Smolensk. Les gouvci-nenicnts de Moscou et de Vlad:
toute la Russie, à l'cxeoption toutefois du goiivcrncm
les plus riches eu fabriques. Ceux d'Orel, de ïambi
surteuit de Sinibirsk ot d'Orenbourg, abondent en ci
des terres est mieux entendue ot ¡.lus avancée dans les gouvernements
boisés et marécageux situés à l'ouest du Dniepr que élans ceux de la
Grande-Russie; mais l'industrie, ])ar contre, y est fort an-iérée, .saof
daus celui do Kiev, riche on blés et on fabriques, et qui est déje"! un
gouvcrnomciit de steppe. Les trois gouvcrnenionts do la Baltique su|ipléent
sont de
t de l'ctershoiirg,
, do Ponza, mais
Sales. La culture
au manque de fertilité do leur sol jiar une culture excessiveniciit
avaucco ot ]iar l'élève du bétail porté l'i un assez liant degré de développement.
- E n Livouie, la moitié du sol est couverte de bois.
Si le climat du norel-cst de la Ru:
:st, par .sa rudessi
des Russes — I'a
vorablc aux deux occupations priiici]:
l'élève dos bestiaux, — il en est déjà tout
nenients d'Yaroslav, de Vladimir, de Nijn
Riazan, de Tambov, do Toula, de Kalouga
Tehcrnigov, bien qu'ils soient eneoi-o fort
l'Europe occidentale placées sous la même
n'accorelo au laboureur que la courte péri
pour cultiver ses champs; oucoro arrive-t-il
souvent très-tard, et que même en été il y
nuit, dans les contrées éloignées des grands II
biors ot des marais. Dans ces contrées, la r
, très-défa-
I'agi-iculture ot
elans los gouvor-
, de Mosce
isk, d'Orel
des cemtr:
; t epic le
aiiti-ement
-Novgorod
de Smolc
en reitard
latitude,
3de de qiiatrc a
quo lo priutemps
ame daus l'Europe occidentale, do fai
it des geliies ¡:
u , do
et de
os de
climat
nniuence
iidant la
uves,
pas,
-e les
temps dès lo mois de mars et celles il'auton
ot même plus tard, e
Russie, lorsque les pluies
ordinaironieut accompague
neige d'hiver couvro once
lorsejuo le temps des pluies est
f a i r e sentir et la neige à tombe
taux se trouve arrêtée. C'est pour cotte raison que I
Russie, de commencer Penscmencemont, au printemps
non lo
de l'ai
des be
ne per let
!t d
i t - à - d i r e à l'époque i
:s commencent à tomi
lées de ehassc-ncigc
:oro tous les champs;
, lo f:
sorte
1 semailles du prinmols
de septembre,
les périodiques. En
printemps elles sont
dégel, tandis que la
antonnie, au contraire,
d eonnuence déjà ie se
pousse des
'on a coutui
, longtemps
vcgél
a i
et cliai
nent pi
t u r é dl
l'équiue
loppom
dans d
ì après
mbre
iode équinoxialc et à nue époque oil, au lieu d'un he
-é de m
nper I'
froid,
lagos pluvieux, le ciel ost pur et que les vents d'est vien-
Immidité. Par un motif analogue, ot vu le retour prêma-
Ics semailles d'automne doivent être faites bien avant
0, car on sait combien l'aridité du sol est contraire au déveit
des germes. Le labourage répété et soigné comme il l'est
litres pays, par exemple au coeur de l'AlIemague, est plus ou
moins inipraticablo en Russie. La température y est aussi plus variable
que dans rEuropo occidentaic ; les transitions du chaud au froid, et ré-
Ciproeinenient, y sont excessivement brusques, très-fi-équentcs et se manifestent
parfois subitement, ce qui influe el'une manière défavorable iioiisenlement
sur les plantes, mais aussi sur les arbres. La situation est
beanconp plus avantageuse dans les gouvorncmcuts situés an sud-est et
i que nous venons do décrire. La, eu effet, no régnent
IX, comme dans la Orande-Bussie, ni chaleurs d'été in-
: celles qu'on éprouve dans les steppes de l'extrême
. Le gouvernement de Podolie et celui de Kiev se reiconp
]ilus a.
iud do la zoi
Ivors rigoure
:-ablos, comn
i do la Russi
mauelent surtout ] salubrité de leur climat, propice à la végétation
; les variations atmospliéi-iqnes n'y sont pas si subites que dans
la Gi-anele-Russio; l'époeiuo favorable aux travaux des clianips y est
beaucoup moins limitée ot s'étend pour le moins à une durée de six
mois. Il faut y joindre l'incroyable fécondité du sol, trop riche pour
avoir besoin d'un engrais qu'il ne supporterait même pas. Bans la région
limitrophe dos steppes, jusqu'à la- mer Noire et les avant-postes
du Caucase, le climat est chaud, l'hiver est court, l'ét
les travaux ruraux peuvent être continués durant sept
mois. Lo manque de forêts n'a pas, dans cette contrée,
fâcheuse, et la conformation du sol y est plus favorable
qu'il ait encore beaucoup à souffrir des variations trop brn
pérature. Ces variations sont si fréquentes, on effet,
presque journellement. Bans la steppe de Klierso
nico dì
i le ois do fé'
lamjis ;
plus long, et
!t même neuf
le infinence si
0 au bétail, quoi-
-nsques de la temdles
se produisent
e priutemps s'anlars
cou
ril, chaleur et par suite la
lencent les travaux des
sécheresse se font déjà