
f r
88 P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
iiiùio i;vi(lf!iitc la iïfiuulo aiiLoritô (les parciits vis-à-vis de leurs enfants
e t coilo (iu mari vis-i\-vis (le sa femme, l'eiulant le diuer ([ui succf'iïe
fi la l)(;m;(lictian (m])tiale, il se passe (iivcrses cérémonies analogues il
celles (le la golocliénié, telles ([ne des ch.anfs d'adieu, des demandes de
liém^diction ; ]niis la danse, la musique et le cliant se prolongent jusque
bien avant dans la nuit.
liOrsqne les fêtes de la noce sont terminées, les nouveaux mariés
sont conduits vers un lit dispose d'avance dans un bâtiment séparé ; le
gar(,Mn de noce, pour s'assurer de la mollesse de ce lit, s'y couche luimême
.jusqu'il ce (Jue la jeune femme lui jette sa ceinture; alors il se
lève pour lui faire place, et à son tour elle appelle auprès d'elle son
nmri. Quand celui-ci s'est couché et couvert, le premier frappe le couple
d e trois coups d'uii fouet court de corde tressée, en leur recommandant
d e s'aimer avec ardeur, et toute rassistaiiee s'éloigne. Le lendemain
m a t i n , les j eune s mariés ne peuvent se lever avant que le garçon de noce
e t toute la société soient venus ehez eu.x ; eeux-ci ne leur donnent plus
a l o r s , comme pendant la noce, le no(n de jeunes princes (molodjîe kniazia),
uulis les ajipellent tout simjilemeut jeunes gens (molodyïe). Le garçon de
noce donne dereelief trois coups Je fouet au jeune couple, le gronde
d ' a v o i r dormi si longtemps, et le conduit dans le vestibule pour s'y
biiigner ; pendant cette opération, chacun des é|)onx s'efforce d'aspergeid
' e a u les pieds de l'autre, car ou est persuadé que ecbn des deux qui y
r é u s s i t aura la prépondérance dans le ménage. Puis on tresse les cheveux
de la jeune femme au bruit des chansons, on lui met la coiffure ordin
a i r e des femmes mariées, et on la présente, ainsi (¡ne son mari, îi leurs
p a r e n t s et aux convives, qui sont rangés deux ii deux et devant lesquels
le jeune couple se prostei'ue jusqu'il terre. La jeune femme est ensuite
i n i t i é e , avec toutes sortes de formalités, anx détails du ménage. Le festin
de la veille se renouvelle et la fotc se termine par des danses. Le
lieuple, qui est généralement superstitieux, l'est snitout au plus haut
d e g r é relativement à tons les incidents ((ui penveut se produire pend
a n t les noces.
Les cérémonies des funérailles (libaoutoury) n'ont rien de remarquable;
les sanglots de la famille et le régal d'e.au-de-vlo, qui joue pailout un
r(')le important, eu sont les traits les plus caractéristiques. La coutume
de faire célébrer, il certaines époques, une messe des morts, est aussi
observée dans cette contrée; et ii cette occasion on boit en abondance,
mémo sur les tombeaux.
L e s frères de lace des Bîélorousses proprement dits, lésidant plus h
ouest et que nous avons désignés précédemment sons le nom de Rési
n e s , plus soumis d'ailleurs ii l'Influence llthuanlenne et surtout jioloi
; a g r i c u l t u r e est la principale occupation de tous les habitants de la
'ont aussi en été cher-
¡I chaux,
I productivi
i r t o n t il
sst celle
Russie-Blanche. Un grand nombre d'entre eux
c h e r du travail dans les^ briqueteries et les foi
S a i n t - P é t e r s b o u r g .
L ' u n e des cultures les plus répandues et les p
du lin, qui s'étend même dans les gouvernements limltro]ihes, particul
i è r e m e n t dans celui de Pslcov. Mais cet avantage est malbeuveusement
b a l a n c é par beaucoup d'inconvénients, car le terrain fertile s'épnlse et
d e v i e n t lmpro])rc à la culture du blé; d'un autre còlè, la quantité de lin
que l'on jiont t ranspor ter sur les misérables chariots des liléiorousses est si
f a i b l e que le plus souvent cela ne vaut p.as la peine de faire nue seconde
c o u r s e dans une jjlns grande ville, telle que Riga, par exemple, on l'on
p o u r r a i t cependant prendre du sel en échange.
Un des côtés remarquables de la vie sodalo des Bîélorousses, ce sont
les nombi-enses foires qnl constituent le piluclpal plaisir des geus de la
campagne. Le trafic qu'ils y fout ne ])ent ceiicndant p.as leur procurer
de gains importants ; car les habitants de ha Russie-Blanche maniiuent de
p r o d u i t s et cimséquemmeiit d'argent il mettre en circulation; et d'aill
e u r s le cabaret tiuit tôt on tard par absorber tous les bénéfices qu'ils
ont pn faire.
Les Bîélorousses du gouvernement de Vitebsk sont plus ¡ntclllgcnts et
plus actifs que ceux du gouvernement de Mohl lev. Ceux qui sont employés ii
S t - P é t e r s b o u r g comme domestiques et apprentis dans les ateliers atteignent
b i e n t ô t un certain degré d'adresse et d'habileté; comme soldats. Us arr
i v e n t souvent au l'ang de sous-oflicler ; et les deux sexes font, sous plus
i e u r s rapports, d'assez rapides progrès pendant leur séjour dans la capitale,
Parmi ceux même qui n'ont pas quitté leur village il y a de bons
c h a r p e n t i e r s et d'habiles serruriers. Eu résumé, le caractère des habitants
de la Russie-Elanche se présente ii l'observateur sous deux faces bien
d i s t i n c t e s , l'une boiuie, l'autre mauvaise; leur défaut capital est l'Ivrog
n e r i e , qui, comme partout, entratile d'autres vices il s a suite, notamment
le vol, etc. Les Bîélorousses sont de plus excessivement envieux, et par
là très-enclins à des xeageanecs mesquines. Une superstition que la plus
g r o s s i è r e ignorance peut seule jnstiiier exerce aussi son empire sur leur
e s p r i t . On prétend que la débauche n'est pas fréquente parmi eux et qu'ils
mepi-isent souveiainemeut les femmes de mauvaise vie, D'un autre côté,
a u nombre des vertus de ce peuple nous avons déjà signalé la ferveur
r e l i g i e u s e comme occupant le premier rang.
n a i s e , habitent le gor
D n i e p r ; le gouvernen
de s ti'oi j u d i s s em
e t le g.
o u e s t , c
s c p t e n t r
nord-OU(
é t a n t habltc(
P a r m i ton
des arrondis:
t r a s t e frappi
de ÌHolillev
ge
. c r n e m e n t de Minsk, à l'ouest de la Bérésina et du
ont de Grodno, à l'cxccption de la majeure partie
:nts occidentaux de Sokollta, Blelostok et Blelsk;
' e r n e m e u t de Vilna, à l'exclusion de la moitié située au
; t - à - d i r e des arrondissements de Vilna et de ï rokl , de la
male d
;t de 1
' a r r o n d l s s t
Tondlssem
d e s ],lth
les Riissines,
n i e n t s de Disi
t ,ivec les Bio
:v et de Vitebsk,
lent do Grodn
lent de Jllnsk
l i e n t de I,Ida et d'Odi
ut de Svenstlaily ics de
p a
iiordp
a r t l c
p a r t i e
i n t r é c s
u x du gonverucment de Vlina,
S v e n t s l a n y et Vllclka, forment ou coninsses
l u r t o u t
proprement dits des goiiveniemcnts
d i f f è r e n t que peu des Russines du
10 ceux qui résident an centre du
des lUisslnes aux Bîélorousses propren
t i t l o n s Inutiles, nous ne ferons menti
nement de Vilna.
lia surtout, forment la transition
int dits. Afin d'éviter des répén
que des Russines dn gouver-
, ot
t a n d i s que
ir la Bérésl
Les Ri
davantagi
p a r t l e n u e
pi
ncs du goi
lu type rn
ut à 1
ihcs 1
.vcrncment de Vilna s'élolg
sse que du type llthnanlci
1 absolnment différente; ils
it étaient naguère encore h
ont présentement bleu
L e s Llthnanleus apsont
aujourd'hui leurs
iirs maîtres politiques.
Les Russines se distinguent en général des Russes de la Gi
nde-
R u s s i e <
yeux pli
r a s e n t li
p a r é s su
t des Lithnanlen
is foncés et îe ne
i barbe et les m
r le côté droit du
1 par leur mai
Í plus saillant,
iustaches, et p(
f r o n t . î.a pllqi
e t leurs
l u e s , exerce là ans
a cause de cette m
L e dialecte biéloi
ses ravages
a,lie co„f:agieu
lisse, ré])aiulii
:is sont tic taille moyenne, se
t e n t les clieveiix longs et çési
répandue parmi les Kus-
Icnr malpropreté est pi-obablement
: et presque toujours inouralilc.
u r t o u t dans les campagnes des arn
d i s s e m c n t s de Disna et de Viloïlca,
e t
;st 1
dangé de p(
u entro les
t ce dernier qui i
;ae aussi, sons queliicmeiits
mesure qu'il s'éloigne des villes, et tient le niili(
r u s s e , petit-nissien et polonais ; mais c'est surtoi
e x e r c é la plus forte influence. Ce dialecte se distin;
ques rapports, du véritable biclorousse des gouvei
e t de Vitebsk. La langue parlée aujourd'hui dan
n ' e s t qu'une coi-i-uption de l'ancien dialecte des Krivitclies, dans
é t a i e n t rédigés toutes les lois, ordonnances et documents jinbli
g r a n d - d i i c l i é de làthnanie jusqu'aux temps de Stéplian Batori.
l u i - m ô m e , qui était Magyar et ne compi'cnait ni le russe ni le
n a i s , introduisit dans ses .Ktats la langue latine, qui, grâce aux
ants des jésui tes, linit par devenir la langue diplomatique.
ais à
¡ornes
(le Mobile'
i la Russie-Blanclu
Icquc
perse
le dialecte biéJoroussé on remarque,
gement de la lettre b en ds, de t
e en a, de ïe en i, etc. Ce qui est
. I k t o r i
poloeiïoi'ts
Dans
•ve du proni
e n t r e autres pai-ticularités,
e n ts doux, de 1 en ou, d(
é t r a n g e , c'est que dans la
!l pour désigner la ],crsonn
! 0 et di
conjugal
e s t contraire au:
e t polonaise,
L a vie intimi
c r é a t i f . Il intte.
r è g l e s grat
(iu Kussir
e n effet, a
des lai
m tableau
i n c r o y a b l e
•usse, petite-i
n ' e s t ni gai
•ie contre la
P 1 Í U P L E S INDO-EUROPÉENS. 89
et la faim, qui, depi
ment il la poi'te de
plus rudes travaux, i
au sol natal, où il n
celui de son fi
Los villages i
s bien des années, l'attendent presque continuellesa
cbétive cabane. Habitué, dès son bas iige, au^
Russine n'en est pas moins profondément attaclic
il ne peut pas cependant
re de la Grande-Russie,
t dix ou vingt, quelquefois
icqui bic •être égal h
n q u a n t e ou so x a n t e -
rangs.
3 semdix
maisons fort petites et pour la plupart alignées sur deu
Les bourgs renfermant plus d'éléments polonais, ont seuls des r
bla blés h celles des villes et une place poui- le marché. La maison avec
son enclos, y compris les habitants, porte la désignation polonaise de
kliata, qui J'appelle le mot allemand Hatte, cabane. Cette maison, const
r u i t e en bois, l'ecouverte de cliaume, et oi-diuairement sans cheminée, est
divisée, par un grand vestibule, en deux parties dont l'une, la chambre
d ' h a b i t a t i o n , contient un four, une table, des bancs et spécialement une
banquette régnant tout autour. Cette cliambi'c contient une séparation
formée par une simple cloison près dn poêle; c'est dans ce compartiment
qu'est dressé une espèce d'échafaudage en planches (palatsi) servant de
lit pour la famille. Dans un coin de cette pièce est placée une image
de saint. La chambre située vis-ii-vis de celle qu'on liabite, et qu'on
p i e r r e , que l'on chauffe pendant les
i r v a t i o n des diverses provisions amast
a b l e et les bancs sont toujoui'S tròs-
I de cette proin-eté est d'autant plus
LU domestiques sont aussi réunis dans
it n'a pas de plancher.
, contient un four en
e t qui sert à la const
rées pour l'hiver. La
i n t r e t e i m s ; le maintien
h i v e r les petits animai
' h a b i t a t i o n , qui souvei
nomme kletz
grands froids
sées et prépa
proprement (
cîifiicile qu'en
la chambre c
L ' h a b i l l e m e n t des "Rus s ines ne diffère presque i
Lilluianiens : les enfants des deux sexes marchent p
KlS 1
1 de celui des
IS j u s q u ' à l'âge
mise de grosse
ics de toile do
c o u l e u r bigarc
e corsage est
s souvent vert
c o r a u x ; elles
de cinq à six ans, n'ayant pour tout vêtement qu'nr
toile. Les jeunes filles et les femmes portent des i
ménage, des jupons semblables, un tablier d'indienne de coulc
rcc, et un corsage sans manches, lacé sur la poitrine ; ce et
communément de drap bleu ou d'un tissu grossier le plus sou
ou rouge. Leur cou est orné de perles de verre ou de cora
s'enveloppent la tête d'un mouchoir blanc ou de couleur; deu
garnies de rubans et de fleurs en été, s'échappent de ce mo
pendent sur les épaules des jeunes filles. Les jours de fête, elh
mi-téte et mettent des fleurs dans leurs cheveux. Elles portent
lenient des sabots et ne font usage de bottes en cuir ou de se
t r e s s e s ,
h o i r et
r e s t e n t
a b i t u e l -
les grandes occasions; en été, elles marchent tout simpl
des jours ordi
qne d,
pieds nus. Les habits de fête ne diffèrent de
que par la qualité supérieure de l'étoffe et
hommes ont des chemises de grosse toile à e
la poitrine; les pantalons sont en toile ou ei
le porte par-dessus le
!. En automne et en
l a i r e s
L e s
:ntu
la finesse du
il relevé et ouvertes sur
I drap gris fabriqué dans
p a n t a l o n , auquel elle est
i l v e r , les liomnies portent
isler, à col droit, et ayant
l u g e sert à le fixer sur les
de mouton qui descengenou.
i t k a ) de drap gris, gros;
une ceinture de laine ro
s ' e n v e l o p p e n t de pellsseï
dn
La chaussure habituelle consiste eu
on s'entoure les jambes de bandes de toile,
n e n t conformes à ceux des I.ithuaniens (voir
MO est d'un fréquent usage et la nourriture
irdln
demande
la maison. La choi
attachée par une cc
une sorte de kiiftan (s
des poches sur le C(3té
relus. Pour l'hiver, ili
(lent un peu au-desson
sabots d'écorce de bouleau;
Les aliments sont entièrei
aux Llthnanleus); l'eau-de-i
eu général fort mauvaise.
Les mariages d'Inclination
ut les parents q
iment à leurs Intérêts. La
idlalres des deux sexes et
I futur beau-père manifest!
tonnelet vide qui contenait l'eau-di
•eau de cette liqueur. C'est i
lenses adressées pai
entend l'exclamation généralement usitée
llthuauieuncs, par les Polonais et les Rnss
c'est cette même expression que le penph
l'Ieieiit aussi pour le salut qui s'adresse au
publics. Cet irsagc est très-ancien et date de la ]ircr
trodnctloii du christianisme, lorsque le peuple, eu«
,e, essayait par celte exclamatloi
yeux des seigneurs, des piètres,
lutations cérém
sont très-rares parmi les paysans. Ce soi
1 disposent du sort dos jeunes gens confoi
r l a g e se fait par des lutei
a c c o n i p a g n e m e n t obligé d'eau-de-vi,
conscntonieut en versant du blé dai
son refus en le
tach
poui
ilien d'un grand i
i o l l l c l t e u r à la pieu
pareil cas, dai
lues : <Jésus-Clir:
it les classes ii
m a i t r e s et aux
la iiremièrc p
le, encore opli
pagai
c l i r é t l e
inpllssaiit
lonibre de sai
m i s e que l'on
is les contrées
s t soit béni I )
i f c r i e u r e s emf
o n c t l o n n a l r e s
érlode de l'hil
i à t r é m e n t ati
faire passer
L e s adieux de la tii
icée à ses parents et à sa famille sont touchants;
ils ont lien quehiues
compagnés du eh;
est considérée comme sa
r e p o s e sur tonte femme
l l è r e m e n t respectce et devient, p
plus grands égards. Bans le cas
rémonles et on passe quelques cii
is Instants avant la cérémonie nuptiale et sont act
dos jeunes filles amies de la mariée. I,a virginité
i c sacrée ]iar les Russines, et la bénédiction de Dieu
l e rge : t le a r i a g e . E l l e e s t a l o r s p a r t i c i
Tous ces usages, qui subi
Ion les contrées
R u s s i n e s , de ici
r a p p o r t s et de
L e s caïupagnardi
g r a n d e importan
a u christianisme,
s è r e n t de génératii
vés «alors même qu
P e n d a n t la céréi
dant les fêtes de la noce, 1
n t r a l r e , on s'abstient de ecr
Its sous silence.
It plus ou moins de uiodlflci
objet des
i p r o d u l s e u t fidèlement f
r s sentlmen
l e u r s préju
t l e i n i e n t bi
10. Quelques cha
L a foi religions
g é n é r a t n
'eu compides
funéi
tiens sede
la vie Intime des
pleins de déllcatcsse sous beaucoup de
i étranges mêlés à des Idées profondes,
iconp à ces coutumes et y attachent une
nsons dénotent une orl|
le se transforma, mais
an et furent encore str:
enalt plus la slgnlficatio
i-allles, nommée aussi kl
s s e r doi
lue aillérieure
es usages pasi
t e m o n t obserles
Russines, l'usage paien de pousser des gémissements
(golochénic) s'est conservé dans toute sa force. Lorsqi
p a r e n t s assez proches pour i-empllr cet office, on lou
p l é e r , des femmes qui accompagnent le cercueil avec
i h a o u t o u r y chez
e t des sanglots
Il n'y a pas de
, pour les supdes
hurlements
p l a i n t i f s et de lamentables sai
il cette solennité. Une céréi
e s t le dziadoon, fête .annuell
l è b r e le 2 novembre. L'avant-'
des endroits
e x p o s i t i o n d
!St 1 ' u s a g e de s
mange sur les ton
r a d a - o u n l t s a .
P a r m i les solenn
iglots. L'eau-de-Yle ne doit jamais manqiu
i o n i e singulière et d'origine toute païeni
e et comménioratlve des morts; elle se c
-ellle, on évoque les esprits des défunts dai
r t é s , par d'étranges moyens, tels, entre autres, qu'ui
t u a l l l c s , etc. Le mardi de la seconde semaine de Pàquc
•assembler dans les ein
a u x en mémoire des
e t i è r e s , où l'on lioit et l'on
l o r t s . Cette fête se nomme
m i è r e piai
e t de bn
r é c i t alléi
nombre i ,
Client. Ru
d e koupal.
k l
e t se nomi
a m p é t r e s , la fête de la
dojlnkl ; on la célèbre
t , et les paysans
le manquent jamai
Ji-lque où figure m
Kirs qui doit leur
p é r é g r i n a t i o n s , chez leur m.aître actuel et de le servir fidèleslnes
moisson occupe
vec beaucoup d
d e Passaisonni
o n s e i l l e r d'aller
a prell
t rai n
-ès
que l'oi
que le
a coutu
ficatlon
pagante:
l e r l n a g c
est
i paicnne
anion ke-
: Llthua-
Jël ; mais
1 le curé,
c a d e a u
e t qui
et Llthnanleus célèbrent aussi la fête d'orlglui
, en russe koupalo, en polonais soboutka et en lithu
s ; cette solennité a lieu la veille de la St-Jean (voir ani
i). On nomme kolady (en polonais kolenda) les fêtes de Ni
lot désigne également tous les eomestlbles dont ou gratifie
l'on va visiter à cette époque. On appelle aussi kolada h
l a i t r e de la maison fait à l'ouvrier qu'il a pris à loye
0 de quitter le service à cette époque. L'origine et la slgult
Incertaines; elle remonte probablement au
le nom veiit-ll exprimer cette espèce de pèei
s le pays; la signification littérale du mot
r e c u e i l l i r des offrandes. coutume adoptée
r é g n e aussi dans la Prusse orientale, de tuer
t t e même époque, a été probablement
is sacrifices païens. Dans les centrées
o u r i r le pays en montrant de petites
i de l'histoire sainte, avec toutes sortes
u e l l -
à (
n de cette féte soi
Isnie; peut-être auss
ge qu'on fait à tra^
f a i r e le tour pour
dans cette contrée et cpil
le porc à Noël, c'est-à-ib
c o n s e r v é e en mémoire des anci
polonaises on voit des gens pa
f i g u r e s qui représentent des scèi
d ' a c c e s s o i r e s profanes; ces gens chantent des cantiques tout i
haut Pargent qu'ils sollicitent de la générosité des spectateurs.
Ou reconnait aisément, dans le mélange habituel des deux
dans le goût pour la danse qui préside aux joyeuses réunions,
é v i d e n t e des moeurs polonaises. Les Russines aussi bleu que
me les Russes au plaisir de
sexi
llv
l'occasi
L e u r s
violon
Les
de coeur, et le
les Biélorousse;
it pas
d e la danse elh
m de se rappro
i n s t r u m e n t s de i
-mén:
int
c e der
q u a l i t é s
- Ici
lals surtout parc
or de la personne qu'ils
islqnc les plus usités sont la
l e n t des Bolonais,
n o r a l e s des Russines, parmi lesquelles
• principal défaut, l'ivrognerie, leur sont
p r o p r e m e n t dits. Leurs facultés liitellecti
d é v e l o p p e m e n t que celles des liabltants
l'IuBuenc
les Polo
danse |ia
lie lem- fom-ni
i v i t é e à danseï
m r n e n i u s e et 1
doi
ait de Vitebsk-,
l e u r s rapports
On m pont dii
les propri
u t a n t de le
r e s et de
r situatio
dépendai
f I
1 r