
6G P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
épociuc, le pays qui forma plus taril la Potitc-Riiss
tonips la ])liis puissante ilo tontes les principautés
núc 1300, la jiai'tic septentrionale, au nord cîc la
au pouvoir clos Lithuaniens, et bientôt après, au
e fut pendant quelque
russes. Mais vers l'anriviòre
Pripiet, tomba
moment môme où les
incls-ducs de Moscou avaient une prépondérance déi
:nccs souverains, les Lithuaniens s'emparèrent c
Dniepr, c'est-i^-dlre de la Volhynie, de la
sur la rive gauche du mém
annexées la
! ^n'aiid-duc de
ve sur les autres
e toute la rive droite
Podolie, de Kiev et
même de ïchernigov, mémo fleuve. Ces contrées
turent poui- longtemps Lithuaiiie et valurent ¡\ Pliédimine
(1320-1345) le titre de graiid-duc de Rouss et de Litliuanie.
Délivrée du joug mongol, la majeure partie de la Russie occidentale
passa dè.s loi'S sous la facile domination des Lithuaniens, et bientôt après
sons celie des Polonais. Supérieurs par leur civilisation, les Polonais exercèrent
sur leurs nouveaux sujets une influence infiniment plus grande
que ne l'avait été celle des Tatars, qui s'ai'rétait à la superficie.
A|)rès que la Petite-Russie, pai- l'intervention des T.ithnaniens, eut
secoué le joug tatar, on vit apparaître dans ce pays une classe de paysans
qui s'y développa successivement, t:
.ndi
; bon
e t i:
la Grande-Russie se forma une sorte de
portance par l'étendue de son commerce
qu'elle accorda aux habitants de la campa
é t a i t , au contraire, réduit il
ruinées; les princes et leurs dr
que, d'un u t r e cùté, dans
Quand la domination mongole eut cessé de s'appesanti
on vit reparaître quelques-unes de leurs anciennes ii
l'esprit public n'existait plus.
. des Tatars (les Mongols î
t r i b u s soumises des Tatars
i prit de rimdéfendre
lui-niôme,
•oujines ayant été tu
Tant que dura la puissau
tôt da
; leur ñu
tribi
sépar
s i f ,
protection et l'asile
paysan petit-russien
car les villes étaient
;s ou expulsés.
r snr les Russes,
istitutions ; mais
s'effacèrent bien-
, c'est-à-di]'e des
! turques), la population de la Russie
•ation d'avec le nord, rester isolée dai
1 se rappi-oclier des tribus alliées de
tiques qui se succédèrent ne pouvaient mai
ment b. ce rapprochement.
L'ascendant qu'exerçait 1;
P e t i t e - R u s !
monta sur le troue de Pologne c
p a r t i r de cette époque, l'élément
en plus profondes; les contrées
échappèrent seules i\ cette influ
s'y réfugier à l'abri du régime h
un adversaire infatigable et jama
E u 1-17G, Kazimir, fils d'Yaga
commença la réorganisation de
logne pour modèle. II créa diffc
et donna la noblesse indigène
les prérogatives de l'aristocratie
villages qui jnsque-là avaient
en toute p
Autant
îst dut, à cause de :
n développeni
ist. Les évén
• de coutribi
Pologne commença à se faii
lorsque Yagaïlo (Yagellon), graud-duc d(
:t embi-assa le catholicisme
; catholique poussa des rac
du sud-est (la Petite-Rus
ence, car la nationalité n
ozak, qui fut toujours pour
is complètement subjugué.
I l o , mit fin il la principautt
mt progres-
:mmls poliîi
iKiissamc
sentir en
Litlmaiiie,
en 1380. A
ines de phi3
ne aetnclle)
isse pouvait
les Polonais
de Kiev et
sud-ouest en prenant la Po-
la Ru:
rents
;mplois de dénomination polonaise,
c, issue en grande partie des princes,
onaise. Des villes, des bourgs et des
libres, furent concédés à perpétuité,
ipriétc, à des voïevodes, châtelains, starostes, etc.
système d'administration, joint à des moeurs plus
vilisées,
contribua à altérer la nationalité de la noblesse russe et îi l'absorber
dans l'élément polonais, autant ce régime trouva d'opposition dans le bas
peuple, qui seul en soufîi'ait et qui fit une énergique résistance. C'est à
cette époque que, succombant sous le poids des dmrges et des corvées,
il abandonna en masse ses liabitations, comme il l'avait fait après la
première apparition des Mongols; il s'enfuit dans les steppes et s'établit
dans le voisinage des cataractes du Dniepr, Les réfugiés y vécurent
dans un état à demi sauvage, se mêlant en partie aux débris des populations
de l'ancienne frontière militaire et s'organisant d'après elles. Ils
ne devaient leurs moyens d'existence qu'à leur courage et à leur esprit
aventureux. Les Petits-Russiens restés dans la patrie sympathisèrent plus
ou moins avec l'association libre et militaire qui venait de se constituer
et dont les membres étaient nummés, d'après leur genre de vie, Kozaks
(mot d'étymologie probablement tatare, qui signifie un guerrier eri'ant
et libre), et, d'après leui' domicile, Zaporogues (gens d'au delà des cataractes
du Dniepr).
La conscience religieuse et nationale du ]jeuple petit-russien lui donna
une telle force de résistance commune contre l'invasion de la nationalité
polonaise et du catholicisme, que les rois de Pologne se virent contrainf;s
d'accorder à cette nation, ainsi qu'i celle de la Russie-Blaiiche, déjà
précédemment subjuguée par les Lithuaniens,
gatives qui ne sont en général attachés qu'il l
ce que fit surtout Stéphan Batori en organisant
kozake sous le commandement d'un lieti
tite-Russie, lequel devint le troisième
Drtains droits et préro-
:iualité de citoyen, C'est
gulièrement l'association
1 (ataman) pour toute la Pc-
•f revêtu de cette dignité, et
gouverna comme le hetman di
la Russie-Blanche) et comme
Secouer le joug de l'oppresi
velle association kozake ; mai
l'avantage glorieux •
conti'e ces pillards n
nue contrée frontièr
l'existence était reg;
Les contrées sud-est
^ Lithui
ui de k
1 polom:
ille y j.
le battre les Tatai
.madcs. C'est ainsi
• (Oukraïna) dans
,rdée par les Polo
de la Petite-Russii
t a t a r e
nie proprement dite (y
Pologne,
i s e , tel était le
lignit, grâce ai
s et de protégf
que ie pays de
toute l'acceptio
lais comme un
compri
; hut (
les
s Koz;
n du
mal ;essai
! avaient sui'tout à souffrir des
s de la Crimée, qui assistaient
litre les Moscovites, tantôt les
ce dernier cas, la Petite-Russie
plus sensible. Le peuple petiton
irruptions incessantes des hoi-di
comme alliés tantôt les Litliuaniens c
Moscovites contre les Lithuaniens. Dan
essuyait toujours le premier choc et le
nissien, habitué de longue date aux luttes fréquentes, dut plus que jamais
se maintenir sur le pied de guerre. Parmi les molodtsy (c'est-iid
i r e gens entreprenants), nom que les Kozaks prenaient de préférence.
tenait à honnei
des Tatars, mais
l'ei
seulement de prése
de pénétrer dans
et de l'arrêter loin do l'Oukraïna,
bas) et de la Yolliynie.
n i r i t é du pays exigeait la création
, pat.r
la steppe
e de l'in-uptioi
lliii (l'y joiniln
lie (c'est-à-clin
éritalile frontière, (leycil
nt par-dessns tont le pil
du pa;
L a
de la
clicreii
ociatio
vaient
IMI gra
celui
Cette as'
le le lefnge d'avent
âge et ios combats,
lontée encore d'un f
• patrie, établit au
anclié auquel on doni
.porogue, sous lequel
1 kozake, ang
abandonné le:
ad camp retr;
de setcli
gitifs qui a
du Dniepr
d'où dérive
ces Kozaks.
L'année 1569 eut pour les Kozaks
russienne, les résultats les plus impi
dant tout son règne, avait laissé
petit-russien, parvint entin il réunir
places fortiBéos an doli
iers "intrépides l'ee
fu-
•actes
ietcli,
désigna dep»
logne,
grand-di
la Russi
de Kiev
tement
d'union , t se n
des hommes Iii:
, comme pour tonte la nation petite-
)rtants, Sigismond-Angnste, qui, penles
Polonais iigir contre le peuple
complètement la Litliuanie îi la Poin
d'éviter qu'à l'extinction de la dynastie des Yagellons le
dié de Lithuanie devint la propriété du tsar de Moscou, Toute
méridionale, c'est-à-dire l'Oukraïna (les gouvernements actuels
et de Poltava), la Volhynie et la Podolie furent alors inimédiaicorporées
au royaume de Pologne. «Les Russes, » disait l'acte
nimes libi
tio ins qi
;rm( mt qu.
lité
lisse, ;
est
rai qu
e t dans I;
Ri
assurances.
L e snceesseï
d'nue des ])lus
nisscnt anx Pi
;s avec des lio
i avait couser
elle cessa de résister, su
la foi religieuse, la langue,
•aieut maintenue
. pi
depuis lougtemp
ussie-Rouge, du
le des égaux avec dos éga
> La nol)le.ssc russe, la fi'
.tionalité, s'opposa d'abord ii I';
ur la promesse qu'on lui fit ]
les lois, en la natio:
•pétnité dans toute leur intégrité,
•ait des preuves, surtout
pe qu'il fallait faire de
1 Galicie
pareilles
le Sigismond-Auguste, le grand Stéplian Eatori
s t r e s familles de Hongrie, manifesta l'intention li
la Russie méridionale h la Pologne et d'en fai
forinelle d'annexe
ensemble complètement li
le pays en 1670, afin d.
religieux au protestantisi
ment en Pologne et dan.^^
jiloya d'abord à entravei
avec la plus grande cii-(
but, voulant affaiblir I
complète déjiendance;
plus puissants do la n
duc de Litliuanie que
mêmes autrement que
man spécial |ionr la Petite-Rnssio et leu:
qui les Olganisait en ])olks, c'ost-à-dii-c on régir
fuis les districts et les divisions administratives
E c l a i r é s sur leur sort futur par le système
:ogène. Les jésuites avaient été appelés
leiiçai
1)1'0|1
; les
les oppose:
le, qui eemi
ns la Litluianil
. e r la liberté d:
ii-oonspoetion , j:
;s Kozaks afin di
a r il avait pressenti q
.tionalité russe. Ils n'a
de nom ; car ils ne
gens libi-es, bien que
e contre-poid;
il êli-c accueilli I
enient dite, liator
= grec. Il procéd:
:Tiver plus silreme
mener insensiblouK
:'iÎ3 seraient les sont
vaient été sujets du
se nommaient jauiii
Batori eût iustilué :
t donné un nouvear
:nts indiqu:
lia pays.
Jitiquo et
favoiable-
:-i les emensuitc
it à son
it à une
:is les
:n betstatiit
It à la
fc l
P E U P L E S INDO-BDROPÉENS.
d'inimitié nationale des Poloiiai
avaient échappé il Batoi-i, les Ki
moignages apparents de sa favo:
loar propre mouvement, la guc
Stéplian Batori, qui leur témoign
que sa predilection pour les Tm
Kozaks.
autant que par les indiscrétions qui
aks paraissaient reconnaissants des té-
-, mais ils n'en firent pas moins, de
re aux Turcs, malgré la défense de
son mécontentement, en même temps
s, en faisant décapiter lo hetman dos
Cette rigueur provoqua le premier cri
firent entendre ouvertement et le premie
gèrent on commun contre la Pologne.
de vengeance que loi
soulèvement hostile q:
lutte qui dura plus de cinquante ans, presque sans
acharnement, bien que sans succès réel en définitiv
sacrifices et tous lonrs efforts, les Pctiti-Hussiens
moins sujets soit de la Grande-Russie, soit de la F
que s'enga
nte
Kozaks
'ils diri-
C'est
ruption et avec
:•, malgré leurs
•edevinrent pas
Sous le règne de Sigisi
il'iine façon fort impolitiq
les Pctits-Russiens en géi
et do prohibitions. Entin
chose remarquable, sur la
logne.
iiond 111, la diète polonaise comn
10 il l'égard des Kozaks. Ils fureii
o r a l , exaspérés par toutes sortes
m introduisit aussi l'union religions
Russie occidentale de 1590 à 1839
ain.si que
vexations
qui pesa,
'est-ii-dire
precisi
s'était
mont le i
appesantie
nombre d',
Russie ori
nuées que la doin
ntale en 1237 pou:
atio
ne finir qu'en 14S0.
Avant do nous oti n d n
de dire ici quelques mots
tre riiigliso grecque et l'Eglise romaine.
La religion grecque se fonde exchisivi
fixés dans les sept premiers conciles oeci
est restée fidèle après la scission qui i
tienne au septième siècle et qui donna
grecque et romaine. Erigée, dans l'anné
groco-nisse, elle ne subit par la suite
forme, et elle rejette certains dogmes ne
des siècles par les papes, concernant I
incident, il ne sera pas ho
principales dissidences qui
i de propos
ixistent enqui
fi
1ÓS9,
que qi
r les dogme;
s, dogmes ai
sit dans l'Eglise
aux deux conimi
en Eglise indépei
îlques modificatio:
iront
:1s elle
:hréante
i de
considéré c
l'un des pr
le chef infailll
En Russie,
c'est-ii-dire da:
née sous los d
séculiers peuvi
me latic
iers patriarches
ble de la ehréti
le service divin
ns l'ancion slavi
du fils de Dieu,
i chrétiens, mai
;nté.
a lien dans h
ï u x introduits
irgatoire et le
Elle vénère le
! sans le reconi
(slavon) ; la :
corps et II
ariage, mai
ans le cours
Saint-Esprit
pape comme
a î t r e comme
, l'nnior
e t latine,i
.is olle consci
service divin
eut il Brzesc
:ux espèces
:nt contracti
l'Eglise occidentale elle-même permett;
zièine siècle. Déjà, lors do son institutii
en Lithuanio, eu l'année 169.1
entre les confessions grecque
unique chef ecclésiastique ; ma
lait lo mariage du prêtre, le
nu second concile tenu égalcm
mes furent solennellement proi
des papes, on fit tout pour fi
mire I:
callioliqno romaine, ce qi
:i finit par arriver ;
au moins do fait, grâce a
ux intrigues que l'i
but. C'est ainsi que l'uni
on religiense fut h
eut lien entre les Rntiiè
:ies, qui appartena
1S39, et les Potits-Riissii
:ns proprement diti
Depuis l'installation de
s jésuites en Polo;
do Lithuanio, en 1570, h
;s enipiéti
grecque augmentèrent daus nue proportion
partie de la noblesse de la Russie-Blanche, di
un grand nombre d'individus faisant partie d
vaut l'inilueiiee de l'ordre redoutable dont la
naît le zèle religieux. On connaissait parfaitei
national qui unissait les Russes entre eux par
prenait l'ascendant que pouvait exercer lo de
ne constituait pas un Etat dans l'Etat ni nn
l'aulorisatioii du grand-duc
ationale primitive,
salute eucharistie y est donsang
du Sauveur; les prêtres
lis une fois seulement, ainsi que
it de le faire avant le quatora
première au coucile de Brzesc
ispèce d'institution intermédiaire
, reconnaissait lo pape comme
:servait les statuts grecs, adnietin
en langue slavone, etc. Dans
les nouveaux doges
bnlles formelles
unie dans l'Eglise
:ps, sinon de droit,
pour atteindre ce
la séparation qui
1691!,
,is, malgré
elle Eglise
avec lo ten
1 employ,
cause dt
:nt à l'Eglise uni
de la confession g
le et dans le gr
Its de l'Eglise romaine s
onsidérable. L:
la Russie-Rong
peuple, s'incli:
haute intelligc:
lent bien la fer
: .insqn'en
éco-russe.
n d - d u c h é
r l'Eglise
majeure
; et au,ssi
èrent dece
sentee
du lien
irtanc
La
iitoscc
me organis
pouvait se constituer, et le (
: façon dans les affaires de la politiqi
séparation de l'unité métropolitaine
1 (1-113) ne fut que l'cciivre arbitraire
r lenr Eglise, et l'on comergé,
qui, olioz les Russes,
1 monde à part; car, sans
itlon religieuse de quelque
lergé russe n'intervenait eu
intérienri
existait
grand-d:
ou extér
:nt.rc Ki.
Vitold :
antit-elle point l'ui
lier la foi orthodox
•econiiaissaient tons
ité de ¡'Egli,se grecque en Russie
= ; car le patriarche de Kiev et
deux la suprématie de celui de
67
e t ne put-elle
celui de Mos-
Constantinople.
Dès leur apparitio: : Pologni
suites s'emparè:
il l'éducatit
riels les pl
aristocratique et ii a
a r r ê t è r e n t l'essor de
au pouvoir de la raisoi
qu'elle n'est pas appuyée sur
nn refuge et un guide assuré.
L a noblesse petite-rnssienne
Varoegues et la petite uoblessi
cipautés séparées, s'agita au
et organisa des assemblées do
pères ; mais on moins de quai
:nt de tonte la
I de la jeu
s puissants, ils
udustr
m, qi:
et daus la Russie occide
litique et de tout ce qui
lesse. Disposant des moyoi
Itale, les jéiO
rapportait
ictncis
ittachèrent il élever
us profondément on
e et assujettirent 1
, comme dit Goetln
le coenr, qui trouv
i intellei
et il former la soi
ore le bas peuple
3tre moral tout oi
, condì:
toiijon
it an i:
i-s dans
al lor
l'espr
dont la I: into 1
des droiijines de
s prii
•ouhit
; pr
:tocr
:t oii l'on i
me:
t le but était di
:nto ans cette aris
e descendait des
;s dans les printroduire
l'union,
itéger la foi de ses
tic avait déjii ellemême
en grande partie embrassé la religion catholique, qui faisait de
j o u r en jour plus de prosélytes. Un grand nombre de gentilshommes,
descendants de Vladimir le Saint ou do Ghédimiiie, occupant de hautes
fonctions et possédant nue grande fortune, servaient souvent, dans les
diètes, d'auxiliaires puissants au gouvornomont. Ils échaiigeaient volont
i e r s lenr étroit cei'cle d'activité domestique contre des emplois publics,
e t se familiarisèrent bientôt avec l'idée que la Pologne était leur véritable
patrie. D'ailleurs, le royaume de Pologne n'était an fond qu'une
grande république aristocratique, comme l'indiquait le titre oiliciel même
qu'il se donnait : rzecz pospolita, c'est-ii-dire respnhiica. Grâce il leur
qualité de dignitaires attachés ii la cour de la nation
dominante,
poussés par l'iuflueneo des jésuites, les gentilsliommos rnss
es ne tardale:
g u è r e il devenir catholiques; ils se mariaient alors pou
r la plupart
des Polonaises et envoyaient leurs enfants il Cracovie,
il Lemberg,
Yaroslav (en Galicie), et souvent aussi il l'étranger (ei
1 Autriche, I
F r a n c e , en Italie et en Espagne), afin do lem- faire do:
mer une boni
éducation, sinou polonai;
i, tout au moins catholique. L'Eglise gréco-russe
ne trouva quelque appui
que dans le liant clergé, indépendant et éclairé,
de Kiev et de Mohilei
, tandis que le clergé
de l'unie ¡ ' empor t a i t
presque partout ailleurs
principalement dans les (
iipagnes.
i\Ioins de trente ans après l'introduction de
ion, la plupart des
évêchés grecs étaient vacants et la oonsécratioi
I sacerdoce grec ne
s'obtenait même qu'avec de grandes difficultés.
Les moeurs et le droit polonais accordaient ai
voir sans limites sur leurs serfs, bien qu'il n'e:
loi déterminant clairement les rapports officiels i
gneurs. Le gentilhomme, même de petite
tuait un homme du peuple qui n'était p
' é t a i t ordina
1er une piai Ite
jamais i
mu Polo:
ètri Igor
: le
Mit passible d'
outre lui, réu
mplies. Sous 1'
:is u'avait
do I:
p r o p r i é t a i r e s un po:
!tàt réellement aucni
s serfs avec leurs se
.blesse (chliakhtsitz), li
:t placé sous sa dépei
rsqn'il
:Iancc,
ir forvaient
lu:
geait d
indigne
foule d'individu
son temps à ra
terres. Los co
point de bornoi
lemeut exorbita
des propriétés,
abus, surtout q:
le doi
rapport
Ajoutez il cela que la
sommes énormes ; cai
l ' un gentilhomme. Le
idividus appartenant il
mper devant eu:
•vées ou antres
, et ses red:
Utes que l'ex
donné il des
land les form
lome
il-di
biei
. plu
mêmes, fl est i
dans la Grand,
par les hautes
était d:
Sons
:ièclc, il Kiev
IS le grand-duché de
cruellement encore
;rs étal
:t daus
Lithu!
que m
ai que de semblables ahi
Russie ; m
classes ne
:oins exempte di
"ègne de VladisI:
m oliâtiment; car il fallait, po
des conditions qui ne se troi
lence de l'union, le seigneur polonais
lie pitié pour le paysan, qui lui était
:'eligion et ne parlait pas la même langue
noblesse étalait un luxe iuscnso qui exion
regardait l'économic comme un calcul
riches propriétaires s'cntonraieut d'une
la petite noblesse (ciiliaklita), qni passait
: on occupait de petits emplois sur leurs
obligations exigées du paysan n'avaient
.•auces eu argent et eu denrées étaient teltonce
lui paraissait intolérable. Le fermage
ntendants, devint aussi la source de grands
des juifs. Répandus déjil, depuis
te la Russie occidentale, o'est-
, ces juifs opprimaient le paysan
faisaient les propriétaires euxs
existaient aussi à cette époque
il faut avouer que l'oppression du peuple
; montrait pas aussi cruelle, parce qu'elle
aines religieuses et nationales.
IV de Pologne, les Petits-Russiens (Kozaks)
i ' i