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piUIVi'C
IbllCliu
a pomusages
P E U P L E S OURALO-ALTAÏQÛES.
,,h,
i so |J
niis6r;ll)l(
riiÈt.icnt
iciit Vitus I
•csquc loujoi
C11 liHitfis circoiistaiKios,
Buuriatcs rappellent le cliai
ifl'eits aux iliciix ilans (les eli
e ceux des Teungouses ; leu:
s dans la mime famille, et (
i ]ilus grands égards, l'hisleu:
iiiisme : par exemple, celui di
¡ustaiices iiuportautes telles ([i
rojages, etc. Heaucon|) de localités des ceutréi
n i e d'ülliliou, sont j'cpntées sacrées.
B o n r i a t e s , particulièrement chez les adeptes (
i baïkalio
sitei
iljon (obo, mot qui signifie
s e livrent il leurs pratiques
t o r r o
c ü u t r é c se rassenilìli
t o i l ' s ou dans une •
s é c r a t i o n d'un
puliliiiiio, telle:
r a g e s , etc. i/o
diiiairemciit po
ne vallée située au mille
ilion est motivée le plu,
line la mortalité du bél,
im est consacri
igisseut d'une
Ml) un cônc irrégulier c
¡usos. Les habitants d'ui
•cllf
établii
des bai
L a COI
obo
iprits du lie
des Uni
f n a c s t e
monie de la
corde de cos
g r â c e imiir ei
une autre es,
du nuinie noi
le plus méel
action nialfai;
les lloiiriates et cons
la terre un oljjct ti
u n casque eu fer, oi
d i r e uu petit vase di
On y place des moim
est rceouvcrt de cl:
en forme de croix
l ' o u e s t , le nord ou
Tout autour dos pierres oi
de sapin et d'autres
tioii do l'obon, les la
lient de la trompette
du tambour. Ou fait
sue du service religi
pour la fétc. Vêtus d.
t i c i p e r s'assoient à te
les Iiommes, les animai
i cnnséeration de l'eboi
s cs])rit,s, la cessation de ter
eux-mêmes et pour la coutrc
spèce d'oboil uommé loussoat
im, qui préside aux mers e
t des esprits : on ne 1'
itc. L'endroit oîi doit ét
•é par leurs lamas
c e r e -
Ics Boi
mes escarpci
:t par qncliiuc calamiti
imiMinc do blé, de four
1, qui, selon la croyanc:
' occulte et cxerceat une intluenc:
e t les végétaux. Pondant
:tcs implorent 1:
deut
c o u r r o u x , et leur d:
q u ' i l s babiteut, 11 y
élevé en l'bouueur d
aux tleiives et qui pi
i p l o r e que pour ap,
établi uu obon est choisi p
, eucoi
u gcii
s e poi
da
cil
imnas. On coiinnenec par ciifoi
illes, une armu:
ne sougoussa, c'cst-îimes
(iaolos).
, et le tout
des pierres
•ers l'est ou
c r m é d i a i r e s .
:'S-aiicicn tel qu'une cotte-ile
b i e n , (lOfaut de ceux-ci, ii
c u i v r e que l'on pose devant les boui
ies d'argent ou d'autres objets préei
ii'boii. Sur la surface du sol ou pl
iont les extrémités sont dirigées no
le sud, mais vers un des points
lùvc une espèce de berceau fait de branches
i r b r e s du voisinage. Au moment de la consécralas
lisent des passages de livres tliibotains, souni
soufflent dans des conques marines, et battent
ussi parfois des décharges d'armes ii feu. A l'isu
x , toute l'assistance redescend dans la vallée
l e u r s plus beaux habits, ceux qui doivent y par-
•e, les jambes croisées, et forment deux cercles
dont l'un est composé d'hommes et l'autre de femmes. Les lamas y occupenL
les prcmiiircs places et sont les premiers sen'is au festin, à
l'occasion duquel on |n-6scnte ordinairement de Taraki (boisson) et des
q u a r t i e r s de boeuf ou de mouton
s e placent les doyens des tribus
escabeaux de bois, des tètes de
l'otis. A droite et à gauche des lamas
, Ou pose devant eux, siii' de petits
:ioutons dont le museau est tourné vers
le peuple, qu
L e s lamas bcuissent les
t e r m i n e ordinairement i
hommes. Cette solenuiti
mais i\ une autre époque
code iï la cérémonie qui
lapi
id impatiemment le moment de prendre part au festii.
i l i u i c n t s
ir des c
.nt diverses prières. La fétc se
f r a î c h e s d
r i a t e s des contrées
q u ' i l s ei. sont info,
gnliei- usage dans
; il che
s e répète chaque r
e t sur l'invitation c
i pour objet d'ento
lotif de
' a l ou des luttes entre les
niée. Tous les ans aussi,
cpresse des lamas, on pron
er les obons de branches
Ce t t e f é t c e s t r éunion p o u r t o u s les Bo u -
o n n a n t e s , qui s'empressent de s'y rendre aussitôt
L e s habitants de ces contrées obsci'vent un sinlode
de répartition de l'araki et des viandes
d e s t i n é e s il faii-e honneur aux vi
des vivres selon le nombre des
t a i r e s sont passibles d'une ame
p o u r les courses. On choisit p;
l ' o r g a n i s a t i o n de la fétc, le m»
irs étrangers, Chaque oulouss fournit
vidns ((ui la composent ; les refardaqui
les 1
Ml do
' i a n d e s , et la distributi
gens pour exécuter ses
1 les assistants, et chaci
l'ai'aki et des
quelques jeune
une q l é t c
p a r t i
le la l'ccctte est donnée ;
r e l i g i e u s e s sur l'obon ; 1';
!t des courses il, cheval,
c e r t a i n nombre de clieva
l u t t e :
f ê t e
r e ç o i t d(
e t on h
du gouv
s u i v e n t
sont dép
courses
t o u t
d'arai,
; lai
s'ajoute aux prix qu'on décerne
otables un administi'ateiir pour
l a tranquillité, la réception de
Il des aliments; on lui adjoint
:ne temps
rAce. Une
des cérép
r i x dos
pour la
Dicuri'euts
sidéi'able,
p r i x . La part du prei
t i e n t
o r d r e s . Il fait en n
ui s'y prête de bonne
las pour la célébratio
i t r e partie est consacrée a
Chaque oulouss doit fonri
<. .La moitié seulement des
ior vainqueur est la ])ius c
1 discours emphatique où la religion et les aû'aires
50ut mélécs d'une façon tout asiatique. Les ])rix qui
Dunent de plus en plus minimes et insignifiants; ils
les bonnets de ceux qui les ont mérités. Lorsque les
nées parais.scnt les lutteurs. Ces lutteurs n'ont pour
'lit.
i l o r s de^
i s é s dan;
¡ont ton
v ê t e m e n t que des pantalons l'clevés jusqu'aux genoux. Kangés d'abord
deux lignes qui se font face, ils sont conduits ensuite devant les
s, dont ils reçoivent la bénédiction ; puis on les a.spcrge d'une tasse
•t le coinhat commeuce. Los adversaires entrent coui'bés dans
sans observer réci|)roquemcnt leurs mouvements; ils touclient
avec h
s'ils rei:
p u b l i c
fois d(
le prix qu'il a re.
s mains, se jettent
•ésentaieut des bêtes
une joie extraordin;
fain
seconde
décerne
.nt le lai a poi
n p o r t i
e t ail
s ' a v a n c e , puis le troisième,
d i m i n u e n t dans une proporti
c o m b a t t a n t s des deux l'angs
s p e c t a c l e se termine ainsi.
All
si de suite jusq
logue. Kntin, le prein
L é s Bonriates et les Toungouses (
f e u , etc., comme des divinités d'un oi
r e n t e s petites idoles des deux se.xes,
dieux domestiques et qui rappellent éii
de tous les peuples sibériens. Les l
médecins, quoiqu'ils ne guérissent que
p l u s i e u r s rangs hiérarchiques et sont S(
mt et font un bond en arrière,
js. Ces singuliers jeux excitent
L e vainqueur est conduit une
oir sa bénédiction, et on lui
le second couple de lutteurs
d e r n i e r . Les prix
nier et le dernier
n t présentés h 1 isembléi
l a m a (en russe, vladyka
p a r l e r , de joui'S de fête,
eux comme une grande
r i a t e s par les Mongols,
p e u p l e s soumis au sceptr
r u s s e ;
est devenu indépendant
;n Tra;
c o n t r é e ont pu se soustraire à 1'.
dant le lamaïsme des Bouriates
d o c t r i n e s primitives des Hindous ;
la niasse de ses adeptes dans b
s'il en était ainsi, la consommât
dogme de la métempsycose :
aussi universellement qu'elle
e s t devenu indépendant, c'
t r i n e pure du bouddhisme
;onsidèrent le soleil, la lune, le
•dre inférieur; ils ont aussi difîéq
u ' i l s considèrent comme leurs
lei'giquement la religion primitive
a m a s , qui sont en même temps
i par des prières, se divisent en
aumis, en ïransbaïkalio, au grand
lté). Les Bouriates n'ont pas, à proprement
ment de l'été est
lamaïsme fut tr?
I 1689, c
c e n'est c
s b a ï k a l i o ,
u t o r i t é du
n e renfcri
l célébré par
n i s aux Boule
i t r è r e n t da
ue depuis 1
e t que les lar
k o u t o u k h t y mo
i c pas toute l;
pacte des
ée 1764 qu'il
nas de cette
ngol. Cepenp
u r e t é des
ou eu tout cas n'est pas observé par
t e la rigueur de ses pi'éceptes ; cai',
'Il de la chair des animaux, que le
t o r d i t expressément, n'y serait pas répandue
p a r a i t l'être. Si le lamaïsme des Bouriates
s t qu'il s'est émancipé du Tliibet, La doce
s'est, an reste, conservée nulle part; elle'
é t é phi: am ]i li fiée ou falsifiée dans ses détails.
M O X G O L N D E L'OUE.ST O U KiVLMOLXS.
L a véritable patrie des tribus occidentales des iN'Iongols est îa Dzoung
a r i e , qu'lmbiteut encore anjonrd'luii les Kalmouks; elle s'étend des
monta Allai et du lac Oubsa, vers l'ouest, jusqu'à la Grande Horde des
L a nationalité do tous les ]icuples (
depuis l'an 200 avant ,;ésus-Clirist, co
e s t , est tris-problématiquc et restera
; sont succédé dai
é i n i g r a u t s des eoi
doute toujours u
c e pays,
,rées sud-
! énigme;
ire. Nous
1 (1-15.'!), époiiiie do dci
M a a s i B M a M i
I M i I I P I i E S OUHALO-ALTAÏOUES.
é l é m e n t s lugols
temps trés-rcculés, se sont s
s e p t e n t r i o n a u x de la Dzt
r i c h e en marmottes); eai
mais aussi des éléments turcs qui, dopii de:
l'is, lieurtés et mélanges dans les dist
r i e (aujourd'hui 'l'arbagataï, c'cst-ii-diro
voit que la tribu des prétendus Uoiilgaé
t a i t désignée sous le nom de Tou-kioii par les Ohiuois, et sous cclui de
' i ' o u r l r a ï , c'est-à-dire Turcs, par les llyzanlins, avec lesquels ils étaieiil
eu rapport presque à la mémo é])oqne.
I . c s Doulgas ou Tonigas menaient la vie nomade sur la rive occident
a l e dn lac Oubsa, au |i!cd méridional de l'Altaï. Ils étaient chargés de
r c x i i l o i t a t i o n des mines de fer appartenant à la fainllle des loiijaiis, (|ul
r é g n a i t alors sur la Kliallia et la I)zonng,aric. Ils profitèrent de quelques
c i r c o n s t a n c e s i'avorablcs pour angmenter leurs forces, leiiversèrent la
d y n a s t i e des loiijans (502) et gonveriièrent ensnîlo toute la aïongolie.
iN'Iais de cette époque datent chez les Kalmouks les Ini tes et les di.s.sciisions
intestines qui durèrent jus(|u' à la fin du siècle dernier, et qui forment
à la fois le point caractéristiqnc de leur histoire et la ]irinclpale causc
d e leur décadence politique. La dynastie Doulga se divisa alors en brand
i e s orientale et occidcntalc : la première régnant dans la KlialKa et la
Mongolie méridionale; la seconde, dans la Dzmiiigaric actuellc.
V e r s le milieu dn septième siècle, les Doulgas de l'ouest divisèrent
l e u r s domaines eu dix llèches qui formaient deux divisions, l'une orient
a l e et l'autre occidentale ; d'uii résulta ¡ilus tard le nom de Dzonng
a r , d'après la prononciation mongolo dn nord, et Djoungar, selon celle
du midi, attendu que Dzoungar siguifie littéralement nuiin gauclie (chez
les Mongols de l'est, T)zngnne-gai'), — Au sur|ilus, presque tout ce qui
nous est resté do la langue doulga est turc; le nom de Kalmouk luimémo
(Kalmyk, Kalmak, Kalimalc), que le iiciiple ii'emiiloyait jamais,
n ' e s t pas d'origine mongole, mais turqiio oi'ientalo, et signifie ceux
qui sont restés, par opposition avec ics tribus émigrées au sud-ouest
on vers le Caucase, et qui y triravèrcnt leur perte. Par la suite, le
t e r r i t o i r e ouest, nommé Baroiin-gar, fut soumis à l'autorité des lioiir
o u t e s , <avec la dénomination turque de Kerghcz. Le mot Paroun-gar
l u i - m ê m e se perdit, et la partie de l'est, Dzoungar, conserva seule
son nom.
L e s longues dissensions survenues dans la dynastie Doulga, aliment
é e s par la Chine, avaient atteint nn tel degré d'intensité qu'en l'aunée
745 un terme fut eiilin mis à la domination de cette .maison par les
K o l k h o r s , la plus forte des quinze tribus des Toiilelis. (Les Tnrkestans
nommaient ces Klioïkliors Ouïgours, Notons, à ce propos, que tout ce
qui est parvenu jusqu'à nous sons le nom de littérature ouïgourieune
a p p a r t i e n t eu réalité à l'idiome turc).
Depuis cette époque, les Klioïkliors régnèrent sur presque toute la
Mongolie; mais uu siècle était à peine écoulé qu'ils furent renversés
p a r la maison Kidan (Kitan), issue do la Mongolie orientale; et eu S48
ils ue conservaient plus de leurs vastes domaines qu'un fragment de
t e r r i t o i r e situé sur les deux versants des montagnes qni forment la lim
i t e outre la Dzoungar i e et le 'l'urkostan oriental. Au temps de 'l'chlngg
b i s - K l i a n , cet empire se nommait cncorc Oulgour, bleu que précédemment
il s'appeMt Pitchau, d'après la localité qui servait ordinairement
de résidence an chef de l'ICtat.
Kniiu surgit la période des événements les plus grandioses, oii l'on
v i t tous les trines de l'Asie s'abîmer successivement dans le sang de
l e u r s défenseurs; éclatante période pondant huiiielle régna le souverain
le plus iniissant du mondo, Tcliingghis-Klian.
Du bouleversement général de l'Asie sorlit par la suite dans la Dzoung
a r i e un nouvel empire i'éodal, cclui d'Armour, dont le chef soutint uue
g u e r r e longue et opinlàti'C couti'o Khoiibllaï et sou successeur Temour,
dans le but d'abolir l'usage qui voulait que le kliaii supérieur fût clioisi
dans cet Immense empire par les princes mongols. Ils est vrai que
c e t t e guerre se termina sans résultat en l'auiiée 1303; mais c'est aussi
à dater de cette époque que commença la déchéance de la souveraineté
des Tchinggiskhanides sur le trône de filine. Togou-'Tcmour abdiqua
en 1307 et se retira dans la Mongolie sa jiatric, oil il inonriit do chag
r i n l'année suivante. Cet événement marque l'éiioque à laquelle, sous
le nom d'OIratcs, les Mongnls-Dzoïmgars jiaraisscnt pour la première
fois sur la scène politique; c'est avec eux que col
période do l'histoire des Oïnites jusqu'à la perte de leur indéiiendauc,
:nt de cette tlorissante et courte p
t, pui.ssanco
des Oïrates, la fuite des 'l'chliiggliiskbanldcs de la Chliio
dans l'Iiitérienr de la i'iimgolle nue fermentation général
m a i i i t i i i r e n t leur ancienne prérogative de l'élection du kl
queuient dans des vues égoïstes. Les niiui,stres clilno
vain à rétablir le ealiiie, ils manquaient des nioycns
y parvenir: des Ironpes et de l'argent. I,es successe
kliaiiide oxiuilsé, 'l'ogon-Tcmoni', qui montèrent apri
mongol, soutinrent contre les Oliinois des
t o u t e s malheureuses; ils furent successivemeut ass
p r è s vassaux, dont l'nn, Ooltsi, réussit à nsuriier le troue. Dès lors le.
p n i i c e s mongols se divisèrent on trois partis et pays distincts, et l'on
vit le plus iiiilssant d'entre eux l'omplir aiiiirès du khan supérieur les
fonctions do liiïchi (t'aï-clil en cliinois, mot qui signille grand vizir); il
é t a i t généralisshne de tonte la Mongolie et revêtu d'nn piuivoir presque
illimité. Le prince Klontell (fEltc-e), taïchl, as,scz puissant pour tenir
t é t e aux deux ¡lartls dn centre avec sa seule tribu, qui tirait de lui
son nom irU'lUete (porté cncorc aujourd'hui |Kir les Kalmouks) et qui
uienalt une vie essentiellement nomade à l'est de la Dzoungarie, voulut,
pour cette i-aisou, former un coutrc-|ioids politique et fut l'insligatcur
de la ligue de trois puissantes tribus de la Dzonugarle : les Tclioross,
les Kliochotcs et les Toi'gotes, qni, réunis, se nommaicnl alors Oïrates,
mot- qui signille ligue ou fédération. Makhmond, |irinee des Tchoross,
lo plus puissant des trois, devint le chef de cette confédération oïrate
dont la durée de trois siècles et demi fut pour les Dzoungai-s un
l é g i t i m e sujet d'orgueil, .rinsleurs guerres sanglantes contre les Chinois
a.ssurèreut aux Oïrates la prépondérance parmi les Mongols, Tîlonteh
p e r d i t la dignité de vlzlr, et bientôt tout ce qui lui restait d'iii-
HUCUCC, dans nu combat contre Makliiuond, qui à sou lour devint
v i z i r . l-:iontch se porta avec sa tribu sur les frontières do la Mandc
h o n r i o , sonulit la Chine, et perdit la vie en 1457, dans une bataille
d é s a s t r e u s e coutrc Maklimoud. Sous Togon, fils de Maklimoud, les
OE l oe t e s de la Jfongolle orientale s'allièrent .avec les Oïrates, qui étaient
encore si nombreux qu'après cette réunion tous les Kalmouks furent
nommés OEloetes dzoungars.
it provoqué
les princes
mais uni-
, ' a p p l i q u è i e n t ,n,
insables ¡lonr
•l'cliingghissnr
le trône
i sanglantes et presque
• leurs prondispc
C ' e s t ainsi que les Mongols de l'ouest ou Kalmouks sont conniis sous
p l u s i e u r s denominations. Lu elfet, on les appelle Dzoungars à cause de
la contrée qu'ils liabitcut; ~ Uilcetcs-Dzoungars, en raison de leur
n a t i o n a l i t é ; et Oïrates, par suite de leur ligue politique. Les ditlerentcs
t r i b u s et leurs subdivisions sont encore désignées sous des iléuomlnatlous
particulières.
De nouvelles querelles avec la Chine amenèrent une guerre dont
l ' i s s u e fut fatale aux Chinois, qui perdirent en une seule bataille nu
d e m i - m l l l i o i i do combattants, presque la totalité de leur année, l.a
p a i x fut conclue sous les murs do Péking. Essehn, tils de Togon, muni
d'un pouvoir sans limites et réunissant en sa personne la double qual
i t é de vainqueur et de taïclii, s'éleva, do son pro|ire chef, dos fonctions
do vlzlr à la dignité do klian, mais succomba à son tour sous la
main victorieuse du nouveau taïchl. Avec lui tiuuba la puissance des
O ï r a t e s .
Cet événement termine la première période de leur histoire,
l - a secoude |)éi-iodo, depuis la mort d'Essehn jusqu'à l'apparition de
K h a r a - K h o u l a , embrasse uu espace de cent clnqiiaiitc ans. Cette période
einniiionce à la clinte de la puissance des Oïrates, dont la siizci-alneté
p a s s a aux Klialk-as, qui devinrent la nation dominante de la Mongolie.
T,a Chine fut essentlclleniciit l'objet de leur convoitise, ¡\rals,
pendant cette période d'inaction, les Oïrates rassemblèrent de nouvelles
-ireos. Uu fils du khan dos Oïi-ates, placé à la téte de la trlbn Dnrbète,
onsollda la ligue aiitériouromont établie par radjonctlon d'un quatrième
i c i u b r c , et depuis cette époque il y eut la confédération des quatre
O ï r a t e s (nurbèn-Oïrates) composée des quatre tribus Tclioro.ss, Dnrbète,
i r g o t e et Klioohote.
P e n d a n t la troisième période, les Oïrates, fortifiés jiar la tranqulll
o t é , .acqucrlrcut une nouvelle vigueur, et à partir de raiiuée IGOO,
lo khan Kliara-Klionla, de la tribu Tchoross, s'applliina à constituer
IHlietes eu une agglomération politique nouvelle et solide, à rétab
l i r l'autocratic et à en fortifier la imissancc jiar l'nnité et les lois.
Mais II rencoiiti-a la plus opiniâtre résistance; les dissensions qui en
' s u l t è r e u t parmi les (Kloetes furent très-favorables à l'extension de la
imlnalloii russe dans la Sibérie et facilitèrent extraordinairement la
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