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I I P K O U R A L O - A l . ï ; ' i s
i n c i i i o le plus p a n n e , csi. iVriiiior iiHlopcmlnnt. Les liabits de fi'te dos
iViiiiiics oll'ioiif. ci'la (le pnrliculiiT (¡u'ils sont riclieineiit garnis do inoiii
i u i o s , (•! i!ipi)i'llonl-. ainsi lo oostimio des Finnois do Tust dos controos
d n Viilga.
S e l i n i tonte apparoiice, il existe encore des restes de ce iu'ui]le sur
l e s contins du goiivei ncnient do Novgorod, sur les bords de l'Ordcja, et
d o là jusQii')!. la, Kroniénki.; il y sont cnmplétoment entourés de Russes
o u devenus Eusses cux-niomcs.
I N ( U U : K X S (I.IOKS).
l . o s Injirioiis, an noini)ro de IS.duO. débris des tribus russitiees près
d e SclilussollKiurfi et .le Novo-Ladoga, sont la plus ancienne des trois
p o n p l a d o s linnoiscs iinmisrees en Ingonnaunlando, et liabitont nujonrdnuii
o n grand n.nnbro les cuntrées avoisinant les Voies, tandis qu'autrei'ois
lU rliiioni pins nombreux dans la partie nord-est du gouvoinonient act
u e l de l'iHoi'sboiu-g. Sunvonl mélangés avec les Aeyrirniaïsets et les
S i n - a k i i f c s jii-rivés plus tard, les Ijors oui beancon|i perdu do leurs (lualités
p r i m i t i v e s , connue aussi leurs continuelles relations avcc les Russes"
b m r ont l'ait adopior la rel igion, les vêtements, Tarcliitccture. rameubleu
i o n f . les manières et les usages de ceuN-ci, et ùièmc beanconp de mots
d e leur langue. !^)nant au uom d'iugrio (Ingeiniannlande; Ijora), qui est
l e m é m o |iuur le pays, la rivi« i e et les h abi t rut s , il p rovient d'Ingliegbcrd,
t i l l e d'Oloir Sicoetlconoung, l'oi de Suède, ([ui l'ut ma r i é e en l'année 1010
a u graïul-duc Yaroslav. et (|ui lit pa.ssor son nom au pays ip^'ollc exigea
o n dot, et ¡Y la r ivière ainsi qu'aux habitaut-s, qui n'y pani rent que cent
a n s après et furent nommés lugrikotes (Ijors). {.'es derniers |)rireut poss
e s s i o n dos con t r o c s au sud du lac Ladoga, abandonnées pai- les Vorac.':
e t i)lus tard aussi par les Votes, qu'on n'y vit i)lus iiaraîtro. Les relat
i o n s hostiles <pii existaient depuis longteuips et devaient exister entre
l e s Karèl s et les Vomes avaient eu pour résultat naturel de provoquer un
r a p p r o c l i e m e n t . local et politique avec les Russes, car leur caractèrc
l i o n n é t e , mais souple, les l'ondait ¡)lus propres ii une courédération que
l e s intraitables Vomes.
A K Y R A K M O E Ï S E T S .
L e s Aoyra'uia-ïsets (.Aoa'rannoïsets Aekrannaüsots). dont le diiffio s'él
è v e 30,Oim âmes, demeuient disséminés dans tout le gonvovi iomeut de
P é t o r s b o u i g , surtout près do la ca|iitale, et mélangés avec les Savakotcs,
a n noul de l a .Néva jusipio dans rintéi'ieur do la Finlande. Ils sont tons
l u t h é i i e n s et ont, an l'oud. K' méuie dialecto (|ue les Savakottís, qnoii[ne
c e dialocle oDVo c e p e n d a nt bien des modifications ]ii'oduites jiar lourari'ivêc
a n t é r i e n r o ou par leur contact plus intime avec les Russes. Ce qui const
i t u e une (litTéronce encore pins gi-ande ot plus générale outre les
A o y u e m n M . s e t s et les Savak-oles, c'est le costume des femmes , qui consiste
on nue d u mise Idanclie artistemeut brodée de laine rouge sur la poit
r i n e , les épaules ot les i)oignets, et qui s'attache au cote gancho du
c o n [lar une grande I)ÜUC1C de cuivre ou d'argent de forme conique.
U n e robe qui no descend guère plus bas que le haut de la jambe, de
g r o s s e étolVo do laine quadrillée noire, blanche et ronge, avcc un ourlet
d e dra.]) rouge de la largeur do deux nuiins: un tablier dont le bas a
é g a l e m e n t une large garniture brodée et souvent en dcutolles; oniiii uii
a m p l e vêtement en forme de blouse qui pend sur les h a n e l i e s , et qui,
e n bivei-, consiste on une grossière étoffe de laine blanche, et de toile eu
é t é , constituent le loste de riiabillcment. J.es femmes portent aussi m
m o u d i o i r noué autour du cou et plusieurs i-angóes de fausses perles. La
c h e v e l u r e , roulée en deux trc-sses serrées, est dis|)oséc de telle sorte
( | u ' u n mouchoir blanc enj'oulé autour de lu tête prend la foriue d'au
b o n n e t aplati sur le front. Les jeunes tilles ajoutent à leurs tresses des
l i s i è r e s rouges de deux ponces de largeur, ot les entortillent autour de
l a tête en les laissant poudre jusqu'il la moitié du dos. La chevelure est
s o i g n e u s e m e n t lissée sur les tempes et séparée sur le front. De trèsj
e u n e s tilles laissent tomber naturellement leur dievelui'C sur les épaules.
L o s pieds sont diaussés do bas de laine blanche et de souliers diftbimos
a i - r o n d i s par devant, V.n liivei-, les femmes portent de cpnrtes polisses
d e mouton qui descendeut jusqu'au-dessous des bandies.
S A V A K ü T E S .
L e s SavalvOtes, au nombre de 45,000, sont également tous luthériens
o t habitent la partie septentrionale du gouvernement do Péter.sbnurg;
i l s y sont mêlés aussi à ([uelques Aevra-nurlsets, avcc lesquels cojiendant
i l s contractent rarement dos unions, l'ai- leur taille, lenrs vêtements,
l e u r développement intdlectuel, leuis moeurs et leui's coutumes, ils se
r a p p r o c h e n t davantage dos Savolax et des Karèls; lo uom do Savakotes
d é m o n t r a n t déjîi leur analogie avcc ces tribus. En finnois Savako désigne
lo singul ier, do môme que Savalcot le pluriel, et p rovient , comme Ravolax.
d e Savo, nom primitif de cette province de la !''inlande. Ils se nomment
e u x - m ê m e s , conuiu' les Aoyra;moeïsets, Souomalaïsets. • L e u r immigiation
d a n s le gouvernement de Pétershourg date de préférance du comuiencem
e n t du dix-septième siècle.
L e u r costume consiste en un long vêtement do couleur uniforme, fait
d ' u n e étdtVe ii petites raies, et en un coi-sago aussi d'une seule couleui-,
q u i . dans quelques contrées, est garni d'iuic frise entourant les hanches,
e t dans d'autres endroits ne va (¡ue jusqu' à la moi t i é de la poitrine, où
i l se trouve attaché à la robe moutaute; ))ar-dessus ce vêteuumt on uict
u n speucor eu étoifo de pei-so ou eu drap. J.oj'squc la fcenqiéiaUuc est
f i o i d e , les femmes poi-tent un long pai i lessus de d rap bleu ayant un graïul
n o m b r e de plis autour des hanches ot un collet rond et jdat. Elles se
c o u v r e n t la tête d'une cape confectionnée avec du cai'ton et recouverte
d ' u n moudHjir de couleur. Des bas et des souliers ordiuaii'cs couq)üsciit
l a chaussure.
T o u s les Einnois de l'ingrie croient plus ou moins aux apiiai'itions et
a u x revenant;s, aux génies tutéiaires dos maisons et à rcs|)rit des eaux;
c e p e n d a n t comparativement à ce qu'el l e était autreibis, cette snperstitum
d i m i n u e beaucoup, (luoitjuo de t emps à ant r e ii y a i t encore des nuigicicus
o t dps exorcistes qui se livroit seci-ètemont à leurs p rat iques cabalistKjucs.
l ' I N N O I S HE LA l'MNLANDK, KT KAliKl-S 1UÎSSI5S.
L e s Finnois ])ro]irement dits liabitent principalement lo grand-duché
d e f'iidaude, jilateau rocailleux recouvoii do forût-s. de lacs et de maig
r e s champs de blé. Snr nn nombre de 1.(537.000 habitants, 1,-1.^,000,
c ' o s t - à - d i i ' o los sept, huitièmes, sont d'origine tiuîmisc. Xés do la fusion
d o divei-ses • t r i l i u s dont les Lajioiis ont dis])aru ])(mr la iilu]iart, les
F i n i u ) i s se distinguent essentiellement pai' ht. d iver s i t é de ioui'S dialectes,
n m l g i é la conformité qui règne entre eux à d'auti-e« égards. Tandis que
s u r ia cote occidentale, habitée par des Suédois, Félément suédois est
r e s t é prédimiinant, les véritables Karèls des districts (u-ientaux, ceux suit
u u t qui ne font plus i)arl;ic de la Finlande, prmivent qu'ils ont subi
p l u s que leurs voisins riiitlneiice russe, qui se manifeste par un pu
f o r t mélange do mots russes et niêmis on |iartio par l'ado]itinn de ciais
o n n e s sitliantes étrangères au reste îles l^'innois du groupe oixidoid.i^
L e u r s tribus, y compris celles qui sont fixées au sud du goltc fi'