
T E Ü P L E S INDO-EUROPÉENS.
t a i i l s ile li> Russie. Cette ¡iiógalitc ii'clnìt pas clic
l ' H u r o p e ocdilentalc, imo
limi vidente (l'ime ellisse
iiicsiire Koiivcniciiiciit.ile
coiiseliii (le ki coiKiiiéte i
; l l t n l i t pas I .lite il'ii
isaljle pciit-être ilmis son but et i|ui avait
sou utilité il.aiis l'état transitoire oii s'est trouvée la Kus-sie lorsqu'il
s'.ngissait de forcer, iionr ainsi dire, les iiopulalions rurales abaniloiuier
l e u r s liahitudes iiomailes pour s'aeeoutuiiicr ii une vie plus sédentaire,
A i i j o i i r d ' l i u i , cette inégalité est cvidemmoiit surannée et a été même
reconnue préjuiliciable au liévcloppeiuciit du bien-être de la Uiissie et
de toutes ses forces productives.
l , c s paysans soumis jusqu'ici aux régienicilts généraux du servage
é t j i i e i i t obligés d'obéir |iassivemcnt au propriétaire en tout ce qui n'était
pas contraire aux lois géuérale.s de l'empire, de lui payer l'obrok (redevance
aiiiiuelle), de faire la corvéo, etc. Le paysan ne pouvait passer dans
un autre domaine ni cliaiigor sa manière de vivre ou sou genre de travail,
ni outrer au service militaire, sans la permission de son seigneur; il ne
pouva i t demander cette même |iermission, s ' é l o i g n e r du l ieu d e s a
r e s i d e n
l i a b i tm ! se marier
il se ti
r é t s co
a f f a i r e s
devaici
•oiivait soumis à l'action directe de l'Etat relativement ii ses iiitém
m u n a u x , à ses redevances, à ses obligations et au jugement des
criminelles. Les possesseurs de terres liabitccs par des paysans
it otre nobles héréditaires ; ils avaient le droit d'imposer au paysan
tinitcs sortes de travaox et d'obligations, sans cependant excéder ses
f a c u l t é s et ses forces; ils pouvaient céder le paysan ii d'autres seigneurs,
sous certaines cmulitions fixées par la loi, le forcer à s'établir sur d'autres
t e r r e s , le punir jioiir des délits correctioiiiiels envers le pouvoir seigneur
i a l ou par suite de différends survenus entre eux sur des affaires péciii
i i a i r e s et antres. Par contre, le seigneur devait prendre soin de l'entret
i en du iiaysaii on temps de disette, et de sou liien-êlro on général; il
lui devait irssistance dans ses démélés avec des tiers et assumait la responsabilité
envers l'Ktat de racquittement exact des im|iôts.
L e s serfs soumis aux lois générales du servage se divisaient en deux
classes : en paysans (Icrestiane) dans le sens rigoureux de ce mot,
qui liabitaicnt les terres du seigneur, et gens de la duinesticitc, autrement
nommés de la cour seigneuriale {dvorovyié kuidii).
L e s paysans jiroprement dits composaient la grande majorité des serfs.
L e u r obligation essentielle consistait .'i cul t iver les terres sur lesquelles ils
é t a i e n t établis, en travaillant trois jonrs par semaine pour le propriétaire;
ils reccYaient de lui, p.ar compensation., une étendue de terrain suffisante
pour leur entretien et celui de leur famille. Ce terrain, qui n'était pas
donné il l'individu séparément, mais la communo , se nommait terre
de paysan et com|iortait en général environ un tiers de toutes les terres
cultivées. Les paysans s'.aeqiiittaient de leurs obligations soit ¡jar le
t r a v a i l personnel (corvée ou barcbtcbina, dérivatif do barine, seigneur)
s u r les terres du propriétaire, soit par le p.ayenient d'une somme tixéc
p a r ce dernier. Selon ces différentes manières de s'acquitter, les p.aysans
se nommaient izdielnyié ou barcbtcliennyié et obrotcliennyié. Le
p r o p r i é t a i r e pouvait en tout tcm])s cbanger ces rapports et ces devoirs,
c e qui se rencontra fréquemment, même les réunir et les mettre ÎL la
c h a r g e du moine individu. Les gens de la cour seigneuriale composaient
l a dernière catégorie des serfs du proi>riétairc ; leur condition était
l i r e s q u e identique îi celle du véritable esclavage personnel. Le chiffre
des gens de la conr seigneuriale (on de la domesticité) s'clcvait, dans
t o u t e la Paissie d'Europe, à 1,460,600, dont environ 26,000 étaient insc
r i t s non sur des domaines, mais h la cour seigneuriale ou ne payaient
q u ' u n e redevance en argent, l.a m-ajorito des gens do la conr, dont le
n o m b r e , contrairement .'i celui des serfs en général, avait augmenté depuis
vingt ans, se trouvait dans les gouvernements de Koursli, de Khart
o v , d'Orel, do l'oltava, de Tambov, de Riazan, tic Toula, de Voronêjo,
de Kbcrson, d'Yckatérinoslav, de Tchernigov, de Smolensk, de Saratov,
d e Tver et de Penza, Les gens de la cour seigneuriale se distinguaient
e s s e n t i e l l e m e n t des autres paysans en ce (¡ne leur travail
' é t a i t
e x i g é seulement pendant trois jours par semaine, mais d'r
p e r m a n e n t e ; qu'ils ne recevaient aucune |iortion de terrain, i
c o m p l è t e m e n t entretenus aux frais du ])ro|iriétairc. Un debo
i des paydes
sans et des gens de la cour il y avait encorc la calégori.
.serfs
des fabriques et autres établissements industriels (zavodskié), c'e.st-ii-dir
do ceux qui appartenaient spécialement à des fabriques ou ii des établissements
d'industrie et qui y reni|dissaient la corvée.
l . c s paysans placés dans un état de servitude relative, dont le nombre
s'élevait ¡1 35-1,000, ne se trouvaient que dans les gonverncmeiits de
l ' o u e s t , nagiière provinces polonaises, surtout dans les goiivcrnemonts de
Volliynie, de Podolie, de Minsk et de Kiev; inutile donc d'en parler ici,
où l'on n'a il s'occuper que dos Russes. Ils tiraient leur origine de circonstances
particnlieres remontant fi une époque très-ancieiiiio, et se div
i s a i e n t en p.aysans des ordres, ]ia,ysans des jésuites, des liefs, et paysans
des domaines confisqués; ils comprenaient aussi, mais en petite
p a r t i e , la classe nommée paysans obliges, lesquels étaient établis sur des
domaines seigneuriaux ou sur des majorati; que le gouvernement donnait
il des personnes iirivées,
I , a secondo catégorie principale de serfs comprenait ceux inscrits dans
d i v e r s ressorts tels que les établisscmonts de bienfaisance, les villes,
les églises et les couvents, dans les provinces occidentales de l'iunpire.
P a r m i eux, 5,000 appartenaient il des odnodvortses ; leur nombre total
ne se montait pas au delii de .10,000 iiines.
L a troisième catégorie principale de serfs était celle des pa,ysaiis insc
r i t s d.ans les fabriques et autres établissements d'industrie appartenant
i l'Etat nu il des p.articuliers. Cette classe se foi m a au comniciiccmeut
d u dix-bnitièmc siècle, par les ordres de Pierre le (Iraiid, et fut ciuiiposée
de paysans qui devaient, par villages entiers, faire la corvée pour
les établissements en question. 643,000 individus furent compris dans
c e t t e catégorie; le plus grand nombre d'entre eux étaient disséminés
dans les gouvernements-de Perm, qui en comptait 278,000, dans celui
d ' O r c i i h m i r g , 100,000, de Kalonga, 137,000, et de fv'onrsk, 21,000.
Le chilfre absolu des serfs ail'ranchis dans les divers gonvernements
e s t d'un intérêt •ethnograpbiqi i e moins grand que leur nombre pris relat
i v e m e n t i l'ensemble de la population, ainsi i|ne leur répartitiun suides
pro|u-iétés plus ou moins grandes. La personnalité des propriétaires,
les circon-stanccs locales et le ri'glemont des intérêts relatifs à l'obrok
ou il la corvée, etc., offraient et présentent encore mille nuances variées
dans la situation matérielle et morale des paysans. Nous no pouvons
f a i r e coniiaitre ici ces divers points que par quelques traits généraux;
nous nous bornerons, en conséquence, il de simples et rapides observ
a t i o n s. Constatons d'abord que les paysans des propriétaires ncunmos
moyens, c'cst-ii-dirc de ceux qui possédaient de 100 il 500 âmes (env
i r o n 200 l'un dans l'autre), se trouvaient dans les conditions matér
i e l l e s et morales les plus favorables. Les pays.ans des petits propriét
a i r e s , c'est-ii-dirc de ceux qui ]iossédaient au-dessous de 100 liiiies (soit
2 5 l'un dans l'autre), se trouvaient au contraire dans les plus mauvaises
conditions, sinon relativement à Icnr position matérielle, an moins
en ce qui touchait leurs devoirs et la somme des obligations qu'on exig
e a i t d'eux, tenant aux paysans des grands propriétaires, c'cst-ii-dirc de
ceux qui possédaient depuis 600 jusqu'il 20,000 âmes et au-dessus (soit
1,200 l'un dans l'aiiti'c), ceux-là se trouvaient en quelque sorte duns
une situ.ation moyenne; car, quelquefois trop éloignés de leurs seigneurs
qui ne ponvaient s'occuper de leur sort, les paysans de ceti;e catégorie
é t a i e n t opprimés par les intendants et soumis ii des rcdovances exagérées.
Il est vrai qu'ils n'avaient pas k faire en niasse de trop rudes
c o r v é e s , mais on les y soumettait isolément, quelquefois même arbitrair
e m c i i t , et leur situation matérielle laissait beaucoup ii désirer. (Jnelque.
s-uns cc]iendant farsaiciit exception il la règle et linissaient par dev
e n i r riclies, au point qu'on comptait même parmi eux des millionnaires.
No voulant nous occuper ici que des Russes de la (li ami e -Rus s i e , nous
devons reconnaitre que chez eux le servage était ii la vérilé ]dus répmidn,
mais au.ssi dans des conditions liloins défavor.ablos que clicz leurs
voisins des autres gouvernements île la l'etitc-Riissie et de la Russio-
JJlanchc. La raison on est que précisément, dans les Kinivorneinents de
la Grande-Russie, la majorité dos Jiaysans ajqiartcnait il des doinaincs
do moyenne étendue. La situatimi des gens de la domcsticil.é était la
| d u s mauvaise; car ils ctaienl réellement esclaves, co
is l'ai
d i t iilus liant, et dépendaient de la volonté arbitraire
de loi
scigli
Ceux dont la moralité laissait le ]iins à, désirer cl qi
pour le iiiomont ]iréscn( , sans aucun soin ni souci de le
les p.aysans attachés ai,
é t a b l i s s e m e n t s industriels;
fisant p,as toujours, il
liait souvent leur en adjoi
t r è s qui payaient leur obrok pi
t r a v a u x de ce
uit que
é t a i e n t
lie suf-
II d'au-
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
Terminons cette esquisse du paysan de la Grande-Eussie par un ra-
])ide coup d'ceil snr ses rapports avec la commune et sur sa situation
t o u t e particulière relativement à l'économie rurale et ii l'industrie.
L a commune russe — dont l'origine et le nom n'indiquent pas antre
chose qu'une famille plus étendue dans laquelle tous les membres travaillaient
et possédaient on commun - - est un
ment lice aux intérêts primitifs de l'cxistcnce
p a r f a i t e liarmonie avec leur caractère national
de leur égalité sociale dans l'antiquité, de leur
tion et de leur besoin de sociabilité. Dominai
cliangcmcnts politiques intérieurs et extérieurs.
vidu
fami
Les
2S administratives, l,
u Etat dans l'Etat,
e r n c m c u t , il côté de ses
s e trouve, à l'égard de
le .'i l'égard de la comi
impôts, les recrues et l
s de la communo pa:
. famille ou des indiv
us SCS membres en
(le la
il toni
d'un s
t e r r e s
, , a r la
les me
droits
(le ter
p a r t i t i
considi
ainsi c
v a l i , -
e institution tres-étroitemêine
des Russes et en
; c'est le fruit immédiat
p e n e l i a n t pour l'associat
par sa durée tous les
ainsi que toutes les rér
u s s e (mil-, obchtchina)
immune du paysai
a n n e a u do la cliaine qui unit h
r a p p o r t s vis-à-vis du liropriéta
p a y s a n .au
c. f.'indila
fa mille, dans les
e t la commun
t r o s prestations
ubres de
u r le te:
es laboui
11 qui se
•ation le
ic la qm
r a l u eomm;
iblos, de p:
nombre
i t i t é di
r a p p o r t s que la
à - v i s de l'Etat,
l a t u r e , ctc-, sont
l ' E t a t , et la commune à son tour les exige
dus. Le territoire d'une commune appartient
n général, soit qu'il dépende de la propriété
p r o p r i é t é de la couronne. La répartition de ces
m e m b r e s de la commune ne pent être faite que
u t i è r e ou du moins avec son assentiment. Tous
nono ayant atteint leur majorité ont les mômes
e t cliacun peut e
1, etc. Cependant,
i d i q u e m e n t , on pri
bosoii
peut <
t e s t a t i .
k le;
une part égale
iment de la ré-
•dinairement en
c h a q u e famille,
inploye
n s , qui
pou
leurs éviter
s a g a c i t é
russe, Lorsq
m paysat
point partagée entre se
qui se seraient mariée!
d ' a u t r e s conditions d'exi
à la commune, d'après
nouveau possesseur. C'est a
nommés libres n'ont possédi
sens réel qu'on d(
campagnes, jardir
leur industrie. L
de petite répubiiqi
p a r l'eiise
Ilice fraterr
I qu'il
absorbí
si sa Cl
la com
die p
des persi
b r a s valides qu'c
s u i t e de grandes
n a t u r e l l e et la ti
m e u r t , la part de tel
! héritiers et ne peut être donnée à des
à des paysans d'autres villages on sou
iteuce. Cette part revient à la niasse gér
l a décision de laquelle elle est concédée
j u s q u ' à présent, les paysans
mt aucune propriété privée d;
t , à l'exception toutefo
q u ' i l s ont pu acquéri
r f o i s Ycritiiblenient une
e s t en principe compietemeli
lent être tout à fait expulsi
n e à ce mot en Oeeidci
e t maisons d'habitatior
commune rurale est p;
: dans laquelle l'individu
¡ble et peut conséquemr
le trat
d'ailpaysan
:e n'est
s fliles
units à
Taie,
!l un
usses
i s le
: des
p a r
s o r t e
i d u i t e n'offre pas les garanties nécessaires. Rolativ mt à l'Etat,
•eprêsente l'être abstrait qui
comme il l'entend l'administration intérieur
n ' a de rapports qu'avec la commune et ut
qui la composent. L'àmc tout entière du
p r é s e n t il cette institution antique, nation
t a i t surtout redcvabh
dont il était souvent n
dont il fait preuve dam
effets de l'administratim
u t i l i t é immen
(l'une protection
enacé, et surtout dé
t.
p a y e l'impêt et qui organise
: de sa propre maison. L'Etat
1 avec les différents individus
v é r i t a b l e Russe tenait jusqu'à
le et populaire, à laquelle il
itlicace c o n t r e les ( p i é t eme n t s
l ' i n t e l l i g e n c e et de
t o u t e s les circonstances do sa
mpa
lucali
est resté
l'élément
lesquels il
s e n t i r dans l
tiennent à l'i
malgré toutes les iiiil
pour la iilnpari
peut même alli
Russie, fruit d,
lui convient le mie
moral iiroduit par l'
é c r a s a n t des obligati
les paysans à abandi
;t et 11
diffè:
most
esp
a r d russe
: surtout
n g è r c ; ils
ni relief 1
la hardiesse
•atique. Les
it été d'une
c le peuple
nt dtmné à
p e i n t s par
, de se faire
u i t a g e s , qui
n n e n t russe
des
l'i
la l'itiidc i
5i que 1
i b l c ; c'est grâce à eu
de toute iiitlueiicc étr
v é r i t a b l e caractère et mis
l ' é l é m e n t polonais, dont l'inlluence
't le sud-ouest de la Russie. i\fais (
t du slavisnie — conservé dai
ices étrangères, et qu'il possède encore, — sont
avant.ages moraux beanoonp ]ilus que matériels. Oi
| u e le bien-être matériel des Russes de la Grande
•icnitnre et conséqncmment basé sur le tr.àvail qii
X, se trouvait eu proportion inverse du bien-êtri
r g a n i s a t i o n communale. C'est, en ctl'et, le fardeai
us communales sous le rapport matériel qui décidi
mer en masse rancien fuyer paternel et à prêfêrci
l i b e r t é ¡use.
)us l'a d i t , l'organisation de la com 1 se créa d'elle.
memo, sous rinspiration de
l ' e s t ; cette organisation se
menses contrées incultos, par
oil tous travaillant ensemble
e t même but. La commune
g r a n d e famille dont lo clief
à l'clection. L'état d'isoleim
q u e l l e s elle se trouvait ronfi
e t le
l ' e s p r i t coloniE
consolida ¡lar
l ' i n s t i n c t pati
d i r i g e n t loiiri
n ' é t a i t donc,
d e v a i t son pou
a i t de la con
i n n é e d.
ir inné chez les Sia
• établissement sur
;al de la famille ag
mu
la impulatioii et le développement de
absolu à ranciciiiic organisation devait
a t t e i n t e . On commença à changer fri
s o u v e n t , à la vérité, par suite de l'i
développa cotte tendance au déj:
:es indépendants n'avaion
voir et de leur pays, m;
te l'étendue de l'empire
it ccs,ser
l a coloni
n a t u r c l l e i
f r é q u e m u i e n
riippi-cssion
imeiit innée
5:i
es de
• d'im-
;i-andie,
u n seul
e trési,
mais
lus lesiciit
de
e t l'attache
s o u f f r i r qui
i s t r a t i v
les pri
leur pi
dans ti
l a glèbe. Aussi Ion
t a n t que la culturi
demanda pas d'en;
communes ne renci
p l u s le toi
joins mieux entendus,
n b s i s t è r e u t plus dans
A u j o u r d ' h u i encore.
ans la po|iulation
t pu que restreiiidrc daiis la limi
ais quo lo grand-duo détriiisit plus
moscovite, cu attachant Ics ]mys;
Ulta
des
Itenips qu'il y eut beauconp do terres à partager, et
du terrain n'exigea point de soins rationnels et ne
r a i s particuliers, la repartition des terres dans les
u t r a aucune difficulté ; mais plus la population aug-
•ain cultivable à partager devint restreint et exigea
C'est alors que les intérêts dos communes
l e u r état normal et commencèrent à être
e t bien souvent dans beaucoup do contrées,
il est question du manque de terrain. Quelque
p u i s s e paraître, c'est cependant nn fait rccon
t e r r a i n n'est que relatif, ainsi qu'on va le veil
p a r t des gouvernements, la quantité de terres
p o r t i o n n c l l e m o n t , très-considérable; puis elle
des villages ; quelquefois anssi on manque
e t le labourage des champs, La culture ti
v r a i s e m b l a b l e que cela
D ' a b o r d , dans la pluultiv
c o n s i d é r a b l e de terrain, et les procédés a,
vent dans l'enfance. C'est par ces divers
e n Russie, sauf peut-être dans les gonveri
V o r o n é j e et de Penza, qne le sextuple ou
q u a n t i t é est absolument nécessaire pour as
L ' u s a g e si ancien de vivre réunis par gra
communes avait sans doute aussi sa raison
' e s t pas, prosont
souvent très-êloignécs
de bétail peur le fumier
î i n i a l e exige une étendue
gricolos 110 sont que trop soumotifs
qu'on ne récoltc guère,
l e m e n t s de Koursk, d'Orel, de
le septuple du grain, et cette
isnrer rcxistence des habitantsudes
familles et tie former des
d ' ê t r e dans l'impérieux besoin
do sociabilité qu'éprouvent les Russes,
t i q u e dans les gonvernements du nortî
des raisons politiques et religienses q
des habitants, — les Russes ont e
A l'exception de ce qui se pra
it de l'est — mais lii plutôt poni
p a
goni
h a u t , nue tel
dans les ferm
r i e l s qui en i
la vie en co:
leui-s voisins,
f a u t ccpcndai
l a commune
diciablos aux
sable aiijourd'
dividu
e s sép.ari
•esulterai
inmun, il
de se d
i t recoin
s o n t , da
] i r o g r è s
a l , co
ance à s'éloigner du vi
3S, qu'ils préfèrent saci
ut pour eux plutôt que
I plaisir de passer la soi
l ' c r t i r ensemble pendant h
l i t r e qne les rapports si
is les circonstancos actue
dance particulière
IS l'avons dit plus
u r aller s'établir
v a n t a g e s matéver
de jouir de
l e u r s parents,
de fête, etc. tl
po
itici- les
d e se p
3irée eh
j o n r
times du paysan avec
s , décidément préjulage
que jamai
niliiie com
ne pent, n
e t CCS intdi
s'an
iinaux, et i
Ces idées i
l u r r a i t dcv(
•rassant poi
essor,
qui p
embaí
nr Ic cultiv
c i i l t u r c , I'ar
dc la prop]
ir dc longs
commune i
l ' a m o u r de I'agrii
en nn mot l'idée
session acquise p;
le système de la
êcoi
s. Ils
iplétc
l a t é r i
r é t s r
v r i e r
imie
uisoiit
mt dai
le intelligente,
ussi au développement dc
les rapports et les lut.
dispenr
é t s
ellement et i:
etiennent à la
h a b i l e , et soi
¡eut, prendrt
•itonr luideur
de I,
-iétê et la
e t lionera
l n'y a p
m ê m e . Ci
, prodiictio
s a t i s f a c t i c
t r i
t a u t s de:
téme de
r é p
l o p p e r ,
p o i i u l a t i o u, qui
t i e n s , cliacuii
g o û t de la pro
coup de petits
L e Russe
connaît si b:
dc pa
incipe.
ils n'ir
It de la
que do
Il est
vres pa
e t avec
i n d u s t r i e u x
lau souvent
i r o n t point
mservatioli.
une posq
¡lagnos en Russie ; mais en pi
r t i t i o n du terrain que l'avenir diiit net
i l é t a r i a t n'est pas à redouter ; car inalgr
il devra nalurellemcnt s'accroître dans d
a y a n t le droit d'acquérir et de posséder du ter
o p r i ê t é naîtra eu déjiit de la comnmnc, et on veri
•atours libres et heureux sur leurs terres,
de la Grande - R u s s i e , si clairvoyant, si pratiqi
m sou jiays et ses besoins, et qui saura comprei
u ' a v c c
les habiavec
un bon sysl
e s s a i r e n i e n t dêveé
la densité de la
e grandes propnre
r terrain, îc
b e a u -
1 t
idre les