
(10 P E U P L E S INDO-EUROPÉENS,
i'ísitkncc (Fu ndiviilu
ne iMlm
In tel
Sibérie,
listralion pc
des listes
II avait bien existé, de 1807 iX
:ir les forçats, mais sans formes
on registres alphabétiques des
1823, Il Tiimci
(iôteniiiiiées pü
exilés, telles qu'elles ont été établies ilepi
(les exilés. II est doue impossible d'établir
l'ouvertnre des bnreanx
le statistique exacte (In
(ombre et de la répartition des exilés pendant ces seize années. Il seait
encore impossible de déterminer le cbiiïre des exilés pendant cette
lériode, en raison des règlements alors en vignenr, en ïcrtn desquels
m certain nombre d'entre eux obtenaient la permission de r-estcr dans
c gouïcrnomeiit de Perm, tandis tandi
que d'autres pouvaient être envoyés
tlT (li.itillerics
)t les sauneries, ce qui était considéré
mine travaux forcés.
Disons maintenant quelques inf
Sibérie. Chaque tribunal de I
te po
iidamné (X l'exil dans
les en Sibérie ^
uit le nom du (
dans nne liste i
rean attend son
et l'avoir
ren(( des e
immédiatcr
concernent
liste, le b
l'exil
jé nn criminel
le avis an bit-
, - qui inscrit
leinents qni le
d'après cette
communication
procédure sr
après avoir ji
is cette contrée, en don
ititution nniqnc en liussii
damné avec les renseig
imée alphabet préalable
ivéc il Tobolsk, ou nne commnni(
iladic 0(( mort pendant le
de sa destination. A l'arfaitc
de son signalement,
.Iphabet de répartition, oil le
sidence par le bui-ean est in-
.lite, accompagnés de listes détaillées
ndiqiiant le crime, le signalement, l'iige, etc., dans les divers gonverneiiients
de Sibérie, où sont établis des bureaux spécianx par les règlements
relatifs aux exilés ; ces bnreanx a leur tour, après avoir déterlé
l'arrondissement et le canton oii les exilés devront résider, en Innent
le bureau principal de Tobolsk, pour qn'il inscrive ces renseirépartitioii.
Pour faciliter le travail, ces
par le gouvernement, pour chaque année
jrdre, et si les listes alphabétiques sont
peut Instantanément savoir, au bureau
l'arrondissement et même le canton oii
dont I'objct est de l'Inft
voyage) qui l'o((t cmpéch
rivée dn condani
11 est porté snr
gouverncment qn
ner des causes (m
d'atteindre le Heu
il Tobolsk, et vérification
le antre liste nomr
lui est assigué poi
diqué. Les exilés sont envoyés i
1111
foi
gnenients dans l'alphabet de
listes ou alphabets sont tenus
séparément. Avec un pareil
consciencieusement tenues, o
inincipal, le gonvernement,
cliaqnc exilé se trouve interné.
En 1854, le nombre des exilés transportés en Sibérie fnt de 6,530,
dont 5,049 hommes, 1,134 femmes et 747 enfants; parmi ces derniers
on comptait 332 garçons et 415 filles; snr ce nombre, 4,316 hommes
iment condamnés .»i l'exil; 1,188
sexes avaient été ex-
Sibérie par la volonté
et 462 femmes avaient été jud:
hommes et 582 femmes avec 571 enfants des de
puisés de rintérienr de la Kussie et transportés (
des corporations et des seigneurs, p
hommes et 4 femmes avaient été r
ils s'étalent entuls après y avoir été
90 femmes avec 176 enfants des deux
leurs maris exilés. >
• cause de mauvaise conduite ; 145
oyés de nouveau en Sibérie, d'où
rne première fois exilés ; et enfin
sexes avaient volontairement suivi
sont très-diversement répartis dans les gou-
.
Les chiffres suivants donneront nne idée
1 ainsi que de leurs occupations et de leur
Los Eusses de la Sib(
vernements et les provinces,générale de cette répartition
position. A cet égard, pour
tableau de certaines conditions
pas perdre de vue le chiffre
des Russes et des peuplades :
de la Sibérie, y compris les K
rendre plus frappant et pins clair le
! de l'existence en Sibérie, nons ne devons
total de la population, c'est-à-dire celle
indigènes. Parmi les 4,550,000 habitants
[irghiz-Kaïssaîcs et les Kirghiz proprement
dits, il y a environ 2,350,000 Ptusses, et au nombre de ces derniers,
environ 200,000 Ivozaks. (Voir le chapitre qui traite spécialement des
Kozaks.) Il y a 1,600,000 Russes dans la Sibérie occidentale et 750,000
dans la Sibérie orientale, lesquels sont répartis, selon les gouvernements
et les provinces, de la manière suivante:
Dans la Sibérie occidentale, le gouvernement de Tobolsk, sur 1,020,000
habitants, en supposant l'un dans l'autre 40 individus par mille carré,
comjite environ 950,000 Eusses établis surtout dans la partie méridionale.
Dans le gonvernement de Tom.sk, on trouve environ 600,000 Eusses
sur 700,000 habitants ou 108 par mille carré. Dans la province Sémipalatinsk,
40,000 Russes sur 320,000 habitants. Dans la province des
Kirghiz sibériens et les territoires de la Petite Horde et des Turkmènes
(appartenant a Orenbo
âmes, on compte seulci
Dans la Sibérie oriei
300,000 habitante.
Russes. II V en a
snr nue population
populatio d'en'
ulcment 6,000 Russes
.rientale, le gonveruen
soit pins de 0 par
envirou 240,000 dam
de 320,000 habitants,
lent d'Yénisséisk, qui présente
mille carré, contient 270,000
le gouvernement d'irkout.sk,
dont 30 par mille carré. La
liants, dont 3 par mille carré,
on des provinces d'Amourskaïa
dans l'une A 45,000 et dans
60,000 Eusses.
province d'Yakoutsk compte 220,000 hab
et seulement 11,000 Eusses. La populati
et de Primorskaïa s'élève relativement,
l'autre il 90,000 habitants, dont iiresqne
Comme les habitants d(
ment Russes, tout ce qui
ment les Eusses de
La Sibérie uceid,
villes ; la Sibérie orientale
ori
tite de ces villes,, ^^^-
crkhol
des citadins aux
autres h;
la même dans 1;
, Sibérie
qu'elle paraisse,
.'i en juj
rable dans la première que dans 1
on trouve, snr 3,400 milles carrés,
6,000 habitants; d,
trouve seulement une ville d'
Les Russes habitent princi;
de Tomsk dans la Sibérie 0C(
la province de Zabaïkalsk, d;i
trées méridionales des gouve
se trouve la population la pb
Dans ces cinq provinces qi
contiennent 36 villes et envii
s villes de la Sibérie sont presque
10 rapporte a ces villes concerne i
i Sibérie.
itale compte 130,000 habitants réparti!
, 70,000 seulement dans 26 villes. I
inslr, n'eu a que 113. La proportion
•bltants russes de la Sibérie est gé
occidentirle et dans la Sibérie orici
:cr d'après le ne
di
dans 23
plus penbre
des
. Dans la
Slbéi
du cliiH're
léralement
talo, bie((
villes, moins favo-
Sibérie occidentalo
i,une seule ville contenant en moyenne
: orientale, snr 6,500 milles carrés on
population moyenne de 2,700 habitants,
ment les gouvernements de Tobolsk et
rtale ; ceux d'Yénisséisk-, d'irkontsk- et
a Sibérie orient,ale. C'est dans les connenta
de Tobolsk
lombrense.
lous venons de ne
11,600 villages, 1(
ne dépasse celui des houKues que dans le gouvc
est an contraire de beaucoup inférieur dans le
séisk, oil la proportion descendante va même jm
Le chiffre des écoliers dans ces cinq provim
trois-centIÎ;me partie de la population, et moins
n'y comprenant pas les indigènes.
et d'Yénlsséisk que
mmer, et qni seules
nombre des femmes
meut de Tobolsk ; il
luvcrnement d'Yénisà
16.6 pour 100.
ne comporte que la
la deu.x-centiènie en
Parmi les importautes productions miné
cupe le premier rang par sa valeur et i
par les lavages aurifères des particuliers
environ 16,000 ponds, L'Altaï et l'Yablon
tivenient peu d'or, mais beaucoup de fei
1,000 pouds d'argent et 10,000 ponds de c
l'exploitation des lavages aurifères partie
de Tomsk, gonvernement du même nom; dans les
deKrasnoiarsk, de K.ansk et d'Yénissélsk dn gouveri
dans les districts de Nijné-Oudinsk et d'frkoutsk (
ce nom; dans le district de Verkhné-Ondinsk, prov
et le district d'Olekminsk, province d'Yakoutsk,
A ces lavages aurifères sont employés constamn
habitants du sexe masculin ; dans les mines de l'Ait;
Tomsk, il y a 160,000 individus males, parmi lesqii
de la couronne, que l'un ne doit pas confondre avec h
aux travaux des mines. Dans la province de /iabaïkalsk
individus mâles sont employés aux mines de Nertchinsk
raies de ces contrées, l'or ocon
produit; car rcxploitation
iculs se monte annuellement à
ovoî-Khrébet fournissent rela-
, et le premier livre plus de
livre par année. Presque toute
uliers se fait dans le district
districts d'Atchinsk,
enient d'Yénissélsk ;
11 gouvernement de
ince de Zabaïkalsk,
it environ 40,000
gouvernement de
s 130,000 jinysans
forçats condamnés
dus (le 40,000
qui apiiartien-
;ut il l'État, Dans ce nombre sont plus de 26,000 paysans des (
de la couronne et 3,000 criminels.
Comme la Sibérie offre partout le contraste do la snri
.bouda
part et do la iiénurie de l'autre, l'ex|iloitatIon de l'or e
st plu
tivc dans les endroits où les vivres et surtout le blé
cher, par la raison que ces localités manquent le iiliis sou
de communication et que l'agriculture y est complète:
production de l'or a censidérablenient augmenté depuis l'r
suite de l'établissement d'exploitations luivécs (1826); c
on remarque dans les mines de l'Ktat situées
Nertchinsk, exploitées depuis le milieu du demi
dans la quantité des |irod((Its, mais une stabilité |ilus 1
revenu ; tandis que dans les mines nouvellement ouverte;
ice d'ui
I lirodu
•itcnt le
lit de ni(
lit nulle
éo 1820,,
pu
1 autre coté,
dans l'Altaï et ]irès de
r siècle, une diinlnutlMi
dans le
leiitatlon
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS. 6 1
luonieutanéc du bénéfice n'a Heu souvent q
'au di
mines d'argent de Nertchinsk ont été on'
H-tcs
sur nne étendue beaucoup plus restreinte qu
luji
Depuis 1745 jusqu'en 1360, l'Altaï a fourni
d'argent; de 1704 h 1860, les mines do Nertelu
26,000 pouds. L'exploitation de l'argent dans ï
tchinsk est d'une Importance toute particulière ]
produit; car, dans les cent dernières années qui
a fourni plus de 130 millions de roubles, consi
que n'a rapporté l'exploltation totali
dans Ics viugt aunées écoulées jusqi
des nilues d'or et (Pargent en Sibér
e I
• pai
Il 1850,
notami
e part, le
traction ne
1, d'autre pa
iinant et sont li
aissent aucune
d'une hante importance, puisque, d'i
an gouvernement et que les frais d'
environ de la valeur totale, et que
niiues occupcnt tout le pays envli
réel pour les paysans, qui ne coi
étrimont de l'avenir. Le:
dès l'année 1702, malí
Durd'hui.
plus de 80,000 ponds
usk n'en ont donné que
Altaï et près de Ner
par la régularité de soi
ont précédé 1850, elb
équemment un peu plui
les lavages particulier:
.'utilité de l'exploltatioi
t dans l'Altaï, est donc
produit en appartient
: s'élèvent qu'à un tic
irt, les travaux de c
oiircc d'un bien-éti
itre industrie.
Dans les principale
les classes d'habitants
ghiz d'un côté, et d
très-actif ci
produits rus
currence au
villes frontières de la Sibérie occidentale, toutes
aitretiennent, avec l'Orient et la steppe des Khhl'autre
avec la Russie d'Europe, rrn commerce
sistant en bétail, poissons, matières premières et autres
is. Les marchands tatars et boukhars font une active con-
Rnsscs. Troïtskossavsk, près de Kiaklita, point central du
coramerce de toute la Sibi
commerce de toute la Sibi
frontière chinoise et tout ("t côté
de Maïmatclilne (Maïmaï-tchlng).
Nous croyons indispensable de
de Klakhta comme entrepôt centi
Chine. Jusqu'il l'année 1802, où
de la permission d'importer du thii
très-importante dans le niouvemeu
grande valeur à la route nommée 1
Moscou pi
Perm, Kaz
, poir
't, ("i proprement dire, le seul centre du
rientale, est situé immédiatement sur la
die chinoise si cemincrçante
ions arrêter un instant
I de tout le commerce :
sera remplacé par Irkc
Russie, II ti
de Klakhta
térinebonrg,
Sibérie jusq
payement de 1'
chercher allien
tien de la part
Turquie et en
Péking, a la s
recevait, eomni
reries et du tl
par mer eu
:ivement général des
murée la grande ro
a Sibérie méridion
et Nijnl-Novgorod.
n territoire chinois, la quantité de
Impôt s'accrut k tel point que le g(
rs un débouché avantageux pour l'c
;ie nécessaire au pays et aux besol
Perse. On envoya dès lors direct,
mite du traité conclu avec la Chii
•usse
utsk,
;nt 1
:ne piai
a donné un
, qui condu
te de Slbéi
le eu passant par Y'éka-
Après la conquête de la
de fourrures livrées en
gouTernement
l'excédant, apr.
russe du
•s déduc
irtation ei
de l'expo
nt des foi
ui 1086,
et
qii'ui
sordi
détei
Un 1
perni
ti'acc
De 1
Pékii
liirs
diange, de l'or, de l'argent, des porcelaines, des pierpiolquc
l'i cette époque on ne fit encore en Russie
le consommation très-rcstreinte de cette denrée. Mais quelques dées
survenus du fait de ceux qui accompagnaient les caravanes,
minèrent, en 1722, la cessation de tout commerec avec la Chine,
ouveau traité, conclu en 172S, spécifia l'établissement d'un entrepôt
anent pour le commerce sur la frontière nisso-cliinoisc, dont le
n'était pas encore, (t cette époque, réglé d'une manière définitive,
lotables et fréquents préjudices causés au commerce russe avec
ig en amenèrent encore une fois la cessatloi
se
On peut cous
cette niodifica
départ de la
causées imr d
le commerce
râbles, et eu
il atteignait, ,
itra entièr
er l'année
dans les
•meut
1756 I
menta
:1e roubles.
'Ut des foiirr
pouds de 111
1 El
paleui
i,ono
tlié ei
1800,
•se mu
thé Cl
la frontière
le la date di
nnierciales et coi
dations comi
»ravane pour Pi
is survenues à h
successivement
vriller lieu, avant le traiti
échanges respectifs de mi
Untre autres m.archandi
'rures, en échange desqi
laire et de Hk
con
plète. Depuis
, (I Klalchta.
neucement de
e l'époqi:
Interrnptii
eus mutiioll
lite de prctentioi
us des pro]iortH
e commerce de 1
liandises, le cliltl'i
:, la Russie expo
dn
ordii
ngmenta d'i
ipoque (•( Imiiielle un
ait a environ 8,000
lirlqucs. Apiis iilusic
commerce on généi
lli-meiit prédominant
elli-s ol
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emani:
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1 tr.aités, qui eu
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1792 ;
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(tues. L'inipo
lable depuis
muicree fut ci
ire et 30,000 |
iltat
•eut pour ré
:levint, k p:i
l'extoi
•tir (le 1824,
il fournissait
chaque année équiv:
qui s'est accrue eue
neuf dixièmes de l'i
l'exportation amr
s'élève il nne val
lalent l'i un chiffre de 0 millions de roubles, somme
•re depuis et qui représente aujourd'hui environ les
qiortation totale de la Chine par Klakhta. Quant il
ille des marchandises de l'Asie pour la Eussie, elle
ir de 20 millions de ro:ibIes.
La classe civilisée de la Sibérie
employés civils et militaires dont la
contrée, mais qui se complète cou:
arrivant de la Russie d'Europe, Il
en Sibérie, Dans la classe civilisée,
particuliers en deliors du seiTice ofli.
lavages aurifères, et quelques marclii
ciilier de soclahillté, de fraternité et de bo
tuelle y est insouciante, animée par la gaicti
consiste presque exclusivement en
m,ajoure partie est fixée dans cette
itamnieiit par de nouveaux venus
n'existe prcs(p(e pas de bourgeoisie
il laquelle appartiennent au,ssi des
liei, surtout des employés dans les
.nds, il règne un esprit tout partihumeur;
subst,
cllniiit de la Sibéri
villes et les bourgs, le petit nombre de
d'une nature gigantesque, tout cela 11
coeur, et bannit l'égoïsme et les mesqi
rope dans les relations plus on moins i
Le nom de Sibérie, si effrayant pou
électrique snr quiconque y a vécu plu
de chers souvenirs. Le bas peuple au
possèdent en quelque sorte dans une
du Russe sans avoir la plupart d.
temps, à Ii-koutsk, le bon ton et
L'intérieur des malsons y est plus
sont plus brillamment rep
damment et en meilleure
Ile que chez leurs compatriotes de h
la vie habi-
•Idlonale, les
, et sans doute a^
Russie d'Europe.
plus
beau
it les
randes distances qui sépare
leurs habitants, les magnUii
lïue forcément sur l'esprit
iueries qui se produisent ei
ntimes.
• un Européen, produit un
Î ou moins longtemps et éveille
et le
I Eu-
ITct
aussi bleu que les classes civilisées
e plus grande mesure les qu.alltés
ses défauts. On trouve en même
es bonnes manières dans la société,
jnfortable, les modes parisi
ésentées, le champagne y ruisselle plu
qualité que dans beaucoup de villes
tantes de l'Europe. Tandis qu'en Europe oi
d'entreprendre nn court voyage de quelques
ou pour se rendre ii une fête, un bal réunit souvent
Invités qui ont franchi nne distance de plusieurs cental
l'on brave de sang-froid des abîmes, des Heuves, di
egarde l'i, deux fc
illcs pour faire ui
en Sibé
che
ponts qui feraient reculer d'eff'roi
d'nne civilisation raffinée.
lu Européen engourdi dans la
enncs y
:s abonimpors
avant
e visite
•le, des
stes, et
et des
nollesse
Les Eusses de la Sibérie, ceux qui composent le peuple proprement
dit, sont de taille moyenne et vigoureusement bâtis. Dans les contrées
septentrionales, le type russe est prédominant : les hommes y sont presque
tous blonds et ont les yeux bleus. Dans le midi, on remarque Peffet
DU avec des tribus asiatiques (Tatars et Bouriates) ;
les yeux petits et noirs, les pommettes saillantes, y
La voix des Eusses de la Sibérie est plus profonde
aimé.
d'nne notable fus
les cheveux noirs
sont très-commun
et plus forte quo Celle des Russes de l'Europe, leur caractöre plu;
plus pass
leurs gestes plus •
nient armc
dirigeant sa
II est Intr.
Les fem
et tri:s-Iabi
encore elk
pendant qi
ifs. Le paysan slbéi est constam-
'épaule;
istitutio:
:t bo
.up
;harrue, il porte le fusil sur
:pide chasseur.
nos ne sont pas belles, mais elles sont d'une forte coi
rieuses. La femme conduit non-seulement tout le ménage, mais
laboure, ensemence et confectionne le linge et les vêtements
e le mari clierche i gagner de l'argent eu charriant des niai-
Ellcs conscrviint leurs anciens costumes et déploient, surtout
res, nn luxe incroyable,
lérécs plus haut, essentiellement habitées par
:ce d'émigrés, de criminels libérés et de
général une classe paisible, laborieuse
(olquefois même opulente. Il règne beau-
:. Les colons arrivant de toutes les par-
:andises.
us le rapport des fi
Daus les provinces
des Russes, la population, fi
descendants, constitue
ne, souvent très-aisée,
'activité dans les coloi
Russi
il y .
, pou
appri!
: Slbéi de son
¡verses
hacnn:
d'Euchacun
y apporte
tile pour l'agriculture, les arts et les
professions. La masse profite naturellement des connaissances de
issi y est-on moins routinier et plus pratique que dans la Russi
ipe. Quoique la plus grande partie des habitants soit Iss
de
inels, les nucurs sont pures et simples ; il règne partout
telle
probité que les maisons n'ont pas même de serrures. Le Sibérien ne con-
:ait p.as les serments et les protestations dont le Eusse est si prodigue ;
toutes ses promesses ont poui^ base sa parole, qui est sacrée. Cependant,
î i
i H