
i f
l i , i i
9-2
coloni.
Dninii
t a n i í
e¡6s 1
d'un 1
nation
iangiu
pas à
Di^cso.
liis (]ue r
ia [lin:
ncralci
P E O P L E S INDO-EÜROPÉENS.
inüilai
• iaféric
a x Koz:
nsscs ai
ml; 1
iclai ÏClK
dans CCS mûmes
la onti-c les coloi
iigc bizarre
t assura |K
C o t t e
t e
•nsS(
divise r f
t i.lus 1-0
t r e , SI
c a r a c t é r i :
int l'c
r t c n
ir le
itiqii
cnt
lit encore anjourd'li
a s lions occnperims
verf^enccs si IVapiini
mie et le caractirc
< J.c besoin do ven
i d e n s t e d t — et cclai
agglomerati
n s fraction
j n t dans si
1)1
de parler. Les
rkassos, nom ijn
c o n t r é e s . La grii
s et les fugitifs
t , un lien paissi
l a suprématie di
11 de différentes
dont l'une, tisÉ
I indiviiln.llitc l'(
UlK
' é t a i t assimilé
t o n t e s deux,
u plutôt petit'
•éléniei
p a r t i e
snlidivi
11
s a i r e m
l i b e r t é
e t call
s ' a t t a c
nice dos Kc
: raffermir
is des K
l a r i i a e n t
cipaux f
laks
T o r l d et fîcrcndy dn
f u t aussi donné plus
ide quantité de réfnd
' o r i g i n e diverse et
u t qui devint bientôt
la religion et de la
n a t i o n a l i t é s ne tarda
; sur le Dniepr, relemeiit
I russe dans sa iln.'Lncc
pins, prédominait gc-
Ces dift'crencos exisv
e r r a ci-aprés quand
! t elles expliquent les
izaks,
dans
r o a p e s di
ivec bi
Hat d'il
uit
e t d'un riel
1 l'attrait di
l è r e a t à leui
lir a eux. E
1 batii
foyer
r i l é pé
icroisseï
j t i q a e .
, l'ac
dome
toni ecu:
g l a i v e des Tatars,
l e u r s oppri
c o n r s i e r s i
c é l é b r é s d!
a v a i t coni]
p r é c i e u s e s
avec fierté de
g r a n d i s s a i e n t
celati
•Ige;
lOiivean genre
•ffot, l'état koi
aient embrassi
irisés ]iar eux,
fois et pan
dit
asiatique, tan-
_ _ la pbysiofCozaks.
Indcpend
blement
eut progressif de le
f i r e n t que les panv
' e x i s t e n c e et que d'aiil
c devait exercer an gra
N a g u è r e encore treinbl
ucoup de justesse
30 durent être néeesquise.
1,'appât de la
lai
ICS fugitifs
r e s vinrent
nd prestige
l a t s sous le
seiirs d'aut
ipides comme le
IS les cliants natio
ises dans les eoniL
'ces il l'ennemi
i r m e s étincclai
u bruit des a
t loe
l a i t
s tiraient à lear tour l'épée coutrc
i r a i e n t les sfeppes sur d'iiitrépidei
eut de la steppe, libres comme l'air
aux. La plus belle des filles que le ICo
it5 deven.ait sa femme ; les étoffes les i
inlc' î r v a i e n t de
r a d i é e s il Í
e t du tum
it dés trompettes
Is suçaient avec b l a t e ri
vêtements, et il se pa
j n adversaire. Les enfi
ilte des batailles ; le si
ères berçaient leur ,jen
10 de leurs oppressonrs.
Les nombreuses diflerences qu'on remarque outre les Kozaks, sons le
r a p p o r t de la langue, dn caractère et du type primitif, sont ea partie
le résultat des éléments divers qui ont contribué h former lear national
i t é , et en partie produites par les impressions eiimatériques du lieu de
l e u r résidence. La mobilité de leur esprit et la merveilleuse souplesse
de leur organisation physique les rendent propres à s'acclimater rapidement
sous toutes les zones et h se soumettre ¡\ toutes les vicissitudes
de l'existence. jMélangcs dès leur origine, les Kozalis sont à présent encore
disposés il la fa;
ivoe d'antres peuples, lis s'approprient promptelages
ment ce qui, dans 1
lancés, répond le mieux aux
pie, qne les Koz a t s de la li;
le costume, l'armure et la
a u x q u e l s ils ne cèdent en r
raiiee. Les autres Kozaks p.
la coutréo qu'ils liabitent. Un
puis longtemps et pour toiij
lioiir la Russie, surtout
ce danger, d'ailleurs, p
et les moeurs du ])ays oii le sort les i
du moment. C'est ainsi, par exem
lease ont exactement les habitudes
d e leurs cl
iceessité!
le du Ca
t a c t i q u e
n pour
•tout au:
nsequcnci
a n t grai
fence gu.
m i b a t t a i e
: aussi
l i é s , ur
e t a
Depii
c ' e s t
valei
Hf
ntinuel besoin
is s'engourdir
is que les Koz
seulement par
esqno dos ant
; o n r a g e ,
tous, pe
r é o r g a n i s a t i o n di
1rs écarté les da
lu temps des Stenka Razii
t ô t réactionnaire que pro;
ne force vivace agis.sant dans lu
laus les combats et au milieu
r e était devenue un besoin pour
l e pour combattre, et sans poursuivre
iit-ils souvent il la solde de leurs ei
eut ])our avoir l'occasion de guerroyei
d ' ê t r e poussés ii faire emploi de leurs
dans une pernicieuse iiiacti'
Mks ont cessé de former dei
!ux qui sont établis a
Z a p o r o g i i e s et Oukra
c b e v a l e r e s q u e s enuemis,
l ' a d r e s s e et la persévéir
ainsi dire, le type de
s troupes kozak-es a deigers
existants autrefois
zinc et des f>ougatchev;
•essif, n'a jamais été
but déterminé,
u feu des batailles,,
les Ko: .ks ; ma i s ils
dessein plus
mis les plus
ils sentaient
rces, afin de
s a noblesse et sa pureté. Les Kozaks de la
s e n t e n t le type par excellence des troupes d<
g r a n d e utilité dans ces contrées iiibospitalièr.
v i e n t éebcnier contre le farouche courage de
•lté et de ne pas dégénérer,
a s s o c i a t i o n s indépendantes,
u Caucase que l'esprit clieïiiiens
s'est perpétué dans
^ne du Caucase, qui repréce
pays, sont surtout d'une
i oil la ta
montagli
•opeennc
n i t r e les
r o c l i c r s et les forêts qai les abritent. Aussi adroits cavaliers qn'babiles
t i r e u r s , ils se sont tellement assimilés aux peuples montagnards, soit
p a r leurs unions avec des femmes tclierkesses enlevées dans les combats,
soit par leur eostnme et leur genre de vie tout à fait caucasiens, qu'un
oeil cxereé peut seul les distinguer des montagnards. Ils regardent avec
orgueil et dédain leurs frères du Don, qui, dans ces montagnes, no peuvent
en effet leur être comparés comme guerriers.
! considén
dai
d i a
Si
t u e l l e et de leur im
a s s o c i a t i o n de gaerr
t i q u e de la Russie,
s u r le Don.
L e s Kozaks, avec
ployés choisis presqi
v e r n e i n e n t (sauf les
ment des officiers de l'armée), jouissi
t r è s - i m p o r t a n t e s comparativement au
pensation de ces prérogatives, ils doi\
f o a r i i i r des levées de troupes aussi bien
] , e s Kozaks sont tous affrandiis du
ment des impôts perçus par l'Ktat.
p r i v i l è g e s particuliers pour la chasse,
l e u r propre usage. 1
it pai
les Kozaks sous le rapport de 1er
r t a u e c militaire, nous voyons en eu
•s et de colons établie sur tonte la
g r o a p e s séparés dont le plus noi
f r o n t i è r e a:
ibroux est
, le:
:ati'
•s chefs et i
angs par le g
:imme babitae
2S exceptioni
i d l e s
r u s s e , fin comt
e n i p s préparés à
mono];
sont géiiéralemei
o b j e t s de preinii
; sen l i l a
nécessité,
t o u t équ
sauf l'acquisition dos armes à fen.
t i en pour les hommes et les chev
temps de gnerre et lorsqu'ils sont
t i l l e r i c et les antres munitions le
l . e s différentes troupes kozali
( t r o u p e de cent chevaux); Icui
n, particiiliè
: leurs prop
îi laquelle
:ut de prérc
•este de la nati
eut être en toi
q u ' à défendre leurs propres foyers,
r e e r u t e m e n t ordinaire et du payelis
ont de grandes pêcheries, des
se, et le droit dé recueillir le sel pour
é t a b l i s en faveur de la couronne ne
iieur chez eux, lorsqu'il ne s'agit qne des
E n échange de tous ces avantages,
pés, montés et aimés ii leurs propi
s font
f r a i s ,
c n t r e -
q n ' e n
d ' a r -
v e n t de solde et
les antres troupe
! ; mais le matér
lis iiar le gouverne
f i s •eç.oi
lanipag
mt fon
sont divisées en régiments et en si
i f a n t e r i e , peu nombreuse, est org;
en bataillons et rartilicr
nibles pour le cas de gu
6 0 , 0 0 0 hommes d'infanter
b a t t e r i e s . Le chiffre des Kozaks dispoi
' é l è ïC à pea près à 150,000 cavaliers et
inpr
ixquels il fa
point dans i
; c'est-à-dire 200,000 ho
a j o u t e r un grand pare d'artillerie ; et nou:
c h i f f r e les liachkirs, les Kirgbiz-Kaîssaks et les miliees caucasiennes,
dont la levée se fait aussi à l'instar de celle des Kozaks. Une moitié de
ces troupes doit toujours rester dans le pa^'s sur le pied de guerre, si
l'on veut employer l'autre à faire une campagne européenne. Les Koz
a k s en activité pendant la paix, on, poar mieux dire, dans les circ
o n s t a n e e s ordinaires, font le service sur toute la ligue asiatique de la
Russie. Quelques régiments, principalonient ceux du Don, profitent des
mêmes circonstances pour aller passer alternativement quelques années
a u Caucase, afin de s'y aguerrir; il y a anssi de petits détadieineiits
de Ivozaks stationnés dans diverses contrées et dans quelques villes de la
R u s s i e , soit comme garde frontière, soit pour le serviee de la police.
L e s Kozaks, que l'on connaît anssi bien sur la frontière de la Chine
q u e s u r le d 'Ar a l e t même s u r les r i v e s de la S e i n e , f o rme n t n u e
f r a c t i o n tri
- a p p r é e i a b l e
en plus on
noiiis grand
de I'Etat.
s occupent,
t r e s - i m ] i o r t :
i t e , bien qui
d e guerres ei
ipéennes.
ploy
t o u t
ê t r e Í
ICI
de l'arm.
n o m b r e ,
p a r leurs
j leur coi
Quoique
ie russe, à laquelle ils sont adjoints
selon les circonstances et les besoins
r a r e s et diverses qualités, nue place
leonrs soit moins efficace dans le ras
:1e nos jours on ait tâché de les cmioniine
;nr les diamps de bataille
!C l'adjonction d'une bonne
•passée, les Kozaks n'en ji
n rôle très-secondaire et q
cavalerie légère régulière, snra
r t i l l e r i e dont la mobilité ne saurait
ment pas moins, comme cavalerie de
a u véritable cs]irit do
p a r t
.titutio
à leurs traditi
i o n t r ê e s oli ils :
une milice qi
e les vigilants
i v a n t e ; pas d.
n t , les forces
combat. Le:
i a r d e et l'arri
déploient dans
t r o u v e r nulle
s a d i e aassi bien qi
mée une barrière '
q u ' e u x , indirectemi
l ' i i e u r e suprême di
p a t r o u i l l e s , l'avante
b e n t comme parti:
ordonnances, etc. !
n e répt
lis histo:
l i t établi
, fidèle
•iqaes
s. l'ai
à ses
ni à l'a
c o n t r e , i
h a b i t u d e
; t i v i t é
pu
l u s
Kozaks foi
t r o u p e qn
le l'armée
Kozalcs f(
r e - g a r d e , font les r.
t foarragenrs, escortent les
i n i f c s t e n t dans ces services s
• d'un
iiiager
ÌS cous
q u ' i l s
! saurait
• po
;nt le: v a u t - p o s t e s , les
naissanees, inarois,
jiorteiit les
r i e s une finesse,
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
leur propr
la frontiôr
face ¡1 l'en
une adresse et une iiitrópiclitc i
; nature autant que par princip-
; du pays contre l'invasion avniée des jieupli
piclque sorte eux-môraes de frontières il l'i
emi, et, sentinelles vigilantes, épier ses nioii
icroyablfis. Ils sont donc, jiar
, destinés d'abord à défendre
sins, puis il
p o u r faii'e
nouvements.
di)
r infatigable ténacité est d'autant plus prede;
r é d u i t s à leurs propres ressources, et que
cnt pourvoir eux-mêmes à leur propre subsista
niors rangs et sans cesse snr les talons de l'enner
vent que les autres troupes de bonnes occ
3nf; d'ailleurs profiter avec une remarquable
I que sans ce moyen ils scrai(
obligations multipliées qu'on le
pose exclusivement sur eux, sî
l'homme et du clieval ont une
L ' i n s é p a r a b l e compagnon, l'a
fatigable du Kozak, c'est son
qualités indispensables pour soi
contentant de la nourriture la
seulement anx pieds de devant
avec son cavalier toi
le jour, des courses
a les jambes plus loi
zaks ; son cou est ai
chevaux des steppes, celui de:
est méfiant et craintif ; cette cl
lit difik
impose
cou si d é
lite,
le plus
e v a l , é
fidèle
3 qu'ils sont pi
p e n d a n t la gu
asions
doxtc
it en
t r o p
. ' a p r è s
lice. Toujt
li, ils trouv
(le butin
•ité. Il est
; t a t de rei
ouvent on s'en retout
r s aux
n t plus
ont ils
i r a i de
olir les
les forces de
phi: l i s é r a b h
t guidé par
is les obstacles et fait sa:
immeases sans songer au
igues et est plus léger qi
issi plus allongé et plus
Kozaks
position
le serviteur le plus inemment
doué de tontes les
P e t i t , mais robuste et se
le cheval kozat, ferré
le simple bride, franchit
r e l â c h e , la nuit comme
epos. Le cheval du Don
l e s autres chevaux kolexible.
Comme tous les
lu fCoubau (de la mer Noire)
u s t i n c t i v e est due aux agresons
nocturnes des lonps sur les tabouiis (troiipeai
intiment de crainte empêebe le cheval de s'abaiidoi
soueiauce au sommeil et le mai
lance et de précaution qui remi
tiei pour son maître. Les chevai
que les aatres, mais ils sont i
dars à la fatigue.
1 chevaux). Ce
avec trop d'in.
eiit d a n s n n é t a t p l a n e n t de v i g i -
on flair plus délicat ; ce qui est essendes
Kozaks de l'Oura] .sont plus petits
;ore plus patients, plus forts et pins
Tous les groupes
é t r a n g è r e s — qui oï
p u l a t i c
î véritables 1
s t e n t actuelli
âmes ; ils se
r (Petits-Rus
i plus tôt,
d e 1,600,000
des Kozaks du Diiiep
(Russes), quelques-un:
g o u v e r n e m e n t . C'est pour cette ra
g r o u p e s séparés, les Kozaks petits-
L e s Kozaks petits-russiens sont
( a u t r e f o i s de la mer Noire), ceux de
u n mélange d'éléments hétérogènes,
L e s Kozaks russes sont ceux du
«iks ^ sans compter les
3nt eu Russie represent
mt formés de l'associatic
:ns) et de celle des Koz
l i t r e s plus tard, à l'iii
son que nous les elassc
nssiens et les ICozaks ri
g r a n d e partie ceux
93
l a l i t é s
c poc
i p a l e
1 Ü011
i t i g a t i i
l a m e r d ' A z ,
eeux de la Non
Don, de l'Our
m y ce
¡-Russie
Ca u c a s e , c e u x d 'As t r a k h . - d 'Or e n b o n r g , d e l a S i b é r i e , ih
b a ï k a l i e et de l'Amour.
L e corps d'élite de la garde, à St-Pétersbourg
d é t a d i e m e n t s de fvozaks qui représentent les Koz
ÎCoubaii, de l'Oural et de la ligne du Caucase,
même que celui des différents eorps de Tvozaks
p e n d a n t ils ont encore un riche costume de para
L e u r i
CL-dcssu:
de, roug
d u Don,
.nehes p(
L e bon:
!s-ancic
s, rouge et bleu clair pour ceux
, bleu avec pardessus rouge et mi
.ise pour les Kozaks du Koubau.
emcnt slave, ou tout au moins t
ligne
la Tra:
:nd de
1 Do
zaks du Cauc.as
cenx de l'Oural
dos à la poloni
t r a d i t i o n n e l put
mouton noir, n'a été conservé que par quelques troupes
les autres portent actuellement le bonnet tchcrkcsse, la
sauf les Kozaks de la ligne du Caucase, nn habit court pi
p o u r la plupart, en drap bleu, nommé tchckmèn, agrafé
e t dont les. basqaes forment des jilis nt
t a i l l e . De très-amples pantalons tatars*
c h c v c u x toute particulière, sont commun
n i è r e coiffure, d'origine tatare, consiste
coupés droit sur la nuque.
m b r e u x et sei
c h a r a v a r c s ,
: à tons les K
en longs ehe
p e t i t s
1, ceux du
niforme est le
désignés ; ee-
! pour les Xoeramoisi
pour
iidautes sur le
l e t cylindrique
11, en peau de
d e la garde;
p a p a k h a ; et,
s q u e uniforme
i sur la poitrine,
•és autour de la
t une coupe de
izaks. Cette dereux
pendants et
KOZAKS DU KOUBAN.
Les Kozaks dn Koubau, pour la plus grande partie formés tout récemment
des Kozaks de la mer Noire, sont l'un des anneaux les plus Importants
de la chaiiie qui unit tous les Kozaks petits-russiens. Nous nous
occuperons ici de ceux d'entre eux qui ont formé les Kozaks de la mer
Noire ; le reste appartenant par sa nationalité aux Kozaks de la ligne
du Caucase.
Les ffozaks de la mer Noire sont les descendants immédiats des Kozaks
du Dniepr, c'est-à-dire des premiers Kozaks en général ; ils hab
i t e n t , depuis l'année 1792, les côtes orientales de la mer d'Azov,
aa sud jusqu'aa Koubau, à l'est jusqu'aux Kozaks de la ligne du Cauease
et à la frontière du goavcrnement de Stavropol, et au nord jusqn'aa pays
Ses Kozaks du Don.
L e territoire occupé par eux a une surface généralement plane entrecoupée
çà et là de fossés artificiels et oii la destruction des ftuêts
à peu à ])eu épuisé les eaux au point que le sol n'offre plus qu'une
steppe stérile recouverte do marais salants. A côté des plis de terrain
e ' le long des marais s'étendent toujours des cliaines de collincs (kourgancs)
qui désignent peut-être la trace d'anciennes liabitations et qu'on
employa plus tard comme lieux de sépultures. Plus les eoupnres sont profondes,
plus sont nombreuses et élevées les collines, qui servent ainsi à
nn doable but : l'élévation et la depression du terrain. l,e climat est
"laiivais; les étés sont brûlants, les hivers excessivement froids, liicn
i|"e toutes les espèces de céréales y soient cnltivées, les prairies eoum
n t cependant la plus grande partie du sol. Au sud-ouest, sur le Kou-
« y près do la mer, s'étendent d'im.ncnses tourbières; snr les rives
® 1« mer, dans les port5, il se fait une pêche considérable.
Les colonics militaires fondées, dans le douzième sicele et peut-être
" l i m e avant, le long du Dnleiir et dans les environs de Pereiaslav, du
nielange de diverses natloimlités et destinées h protéger la Russie uiéiidionale
eontre l'invasion passagère des peuples nomades turcs (tatars),
saccTiu'ent bientôt par l'arrivée d'une foule de fugitifs russes qui avaient
' " " S r i ' à la suite de l'apparition des Mongols sous la comliiite des
T e h i n g g h i s k h a n i d e s et de la destruction de Kiev, pour fuir la misère
les dangers qui les menaçaient, et qui s'étaient d'abord réfugiés sur
D n i e p r . Mais plus tard, jiar suite des guerres avec les Lithuaniens,
r e t i r è r e n t
è r e i i t à l'i
issien). Ces
•essés de se
u r les lies au
mient kozak u
•efuges assurés
s o u s t r a i r e aux
g a n d a g e et les e
des Lithuaniens,
¡lolouais et litliuii
n a t i o n a l i t é se eo
v r a i s protecteurs
f a r o u c h e s voisins.
L e s Ivozaks za
t i q u e tout excepti
que nationalité
c o u r a g e u x , ani
ilelà des
1 caractc:
i t t i r è r c n t
ingoisses
l a t a r a c t c s du Dniepr
; essentiellement rv
e jour en jour plus
o n t i n n e l l e s causées |
:péditii
d plus
is di • a s t a t r i c e s des Moi
d encore par l'oppres:
:ols. p a r
e t imprisse
(petitde
Russes
a r le bries
guerres
des gentilsliommes
de la Ru
l o r t e que les
ces contrées,
ie méridionale
Ivozaks zaporogi
d e v i n r e n t par
c o n t r e les inva
•ogues
nel, OL
t à q:
Í d'un
r e p r é s e n t a i e n t i
oii chaean était ù
elqiie rcllgioi
e s p r i t guerri
Un de leurs
)u plutôt dai
d i t s et di
is les élén
qn
il appartint, pourvu
e t disposé à se c
iglements les plus s
l'exclusion absolue
places fortes. Cepend
it5 étrangers et conser
f î t a t militaire et
rablement aeeueiil
mfoi
dont la
s u i t e les
à qu
s t a t u t s des Zaporogues.
s i s t a i t dans le célibat
h o r s des camps permai
p e t i t - r u s s i e n absorba to:
e o r e aujourd'hui sa prédominance, quoique à
llueuco polonaise se soit fait sentir pendant
langue aussi bien que dans les moeurs.
l e r t a i n e
longtei
L a conquête de Kiev donna à la Lithuanie et plus tard
•peque l'ili
p s dans h
la Pologni
un pouvoir très-étendu sur les Kozaks; cependant, malgré
que ce peuple indépendant assurait aux Polonais en les déft
nidant i
l e u r s voisins ennemis, ces mêmes Polonais ne craignirent pas de p
•es anx anciennes prérogatives des Ko
rtei
a t t e i l t é de toutes les n
•niées et étendues p
a t l a i • Ici
Stépb:
s croyances religi
à l'Instigation des
l i a t o r i ; ils en •
f . a tentativ
uses.
ites, pour fore
n r e n t même au poiii
que fit le gouverne
• les Kli zaks à qi i i t t e i
1 '
l ' S i
i
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u%i i