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78 T E U P L E S mnO-EDROPÉENS.
m) ; et si c'iîst
s vonssalbas i
inincs ; ce i
croix lie 11
garçon, iiii lócliy ou ilcnioii ilo iiois (ilo Icss, forêt),
r t les lédiys ont la même apparence qnc les aiil;res
sont Iioiirlaiit que des ûtrcs imaginaires, mais le signe
f a i t pas ilisparaitre, et c'est ce c|iii les distingue des
autres mauvais génies.
I,es roii.ssalkas vivent da:
légions sur la prairie voisine
l ' e a u ; mais souvent elles viennent par
lue (lu fleuve, pour danser au clair de lune,
mies sont si belles et si attrayantes que celui dont le regard curieux
les aperçoit est exposé il mourir de langueur. Des clievenx blonds d'où
l'ean découle, limibaut en longiies boucles sur une Idaiiclie poitrine et
des épaules siileudidesi des yeux bleus comme le ciel du midi, garnis
de longs cils veloutés; une taille élancée et des formes cliarmanles :
tout cet ensemble ravit et attire irrésistiblement. Mais ces êtres si
seilnisanUs n'ont ni coeur ni âme. Celui qui, ca|itivo par l'appel encliauteiir
d'une l'Oiissallia, se décide i la suivre et croit déjîi la saisir
é t r e i n t e pa-ssioiinec, entend soudain un ricanement sortir des
1,1 nixa a disparu, et le pauvre amoureux ne tient entre ses
10 ¡liante marécageuse. Ces iiixas sont surfont daugereiises penluiaine
qni suit la l'eutecôtc : c'est aloi-s qu'elles mettent tout
pour liarceler l'iiomme ; car, suivaiit l'opinion du peuple, ce
mes elles-mêmes de personnes mortes pendant cette même semaine.
Quiconque se livre au moindre travail le lundi, le mardi ou le
jeudi de eette semaine, est assailli pendant son sommeil ou mémo éveillé
par ces nixas, qui le pincent, le mordent et le tourmentent de mille
maincrcs ; quelquefois aussi elles enfraiiient leur victime dans les blés
ou les marais, et la forcent ii danser avec elles, au son d'une mélodie
qu'elles laissent elles-mêmes ecbapper de leur bouche. Cette superstition
commence cependant à perdre son prestige.
Les lécliys sont les anies des jeunes garçons non baptisés. S'il faut
en croire les légendes populaires, leur forme e.vtérieure n'est pas bien
1 se borne à croire tout simplement ii leur existence, lis
1 parente avec les ronssalkas et manifestent aussi le même
per les Iiommes. Tour y parvenir, le rusé léeby emploie
il essaye d'abord de faire résonner les cordes de la pitié
•osité ; si cet artifice ne lui réussit pas, il tàclie d'inspirer
dans un
vagues
br,is ,pi'
daiit la
en oeuvi
sont les
définie et 1'
se trouvent
désir de tro
deux moyen!
e t de la gér
la terreur.
Les sorcières (vcdmas, du mot védatt, savoir) et les magiciens (vedmalcs,
oupyres) sont des hommes et des femmes qui se sont mis en rapport
avec le génie du mal ; mais le moyen qu'ils emploient pour y arriver
est resté secret. Quelques-uns croient qu'il sufBt de signer de son
sang l'abandon de son âme et d'en donner avis â Satan, sur l'heure de
minuit. Mais ce moyen n'est guère admissible, car il suppose, comme
condition indispensable, la connaissance de l'écriture; or il est notoire
que les sorcières appartiennent d'ordinaire aux plus basses classes du
peii|ile, et que couséqncmmcnt elles ne savent ni lire ni écrire. D'autres
]irétendcnt qu'il suffit do manifester l'intention de devenir sorcière et de
prononcer ensuite, en ]irésence d'un esprit impur, le serment qu'il a
exigé. D'autres encore sont d'avis que les sorcières naissent telles, et
que l'unique signe qui sert â constater leur iudentitê est une queue
semblable â celle d'un animal. T1 est vrai que de pareils cas sont fort
r a r e s ; cepondant ou assure qu'il n'y a pas longtemps que dans le midi
de la lînssic naquirent des enfants avec une épine dorsale prolongée eu
forme de petite queue. La sorcière prépare un onguent mystérieux et
un fromage nmgiqne fait avec du lait de vache, que l'on mange pendant
le carnaval. Cette grande fête se célèbre sur la montagne Chauve,
non loin de Kiev, et sur lo î)nicpr; cette montagne est donc, pour les
sorcières, une sorte d'Olympe, comme le Broekcn en Allemagne. Les
sorcières du monde entier s'y donnent rendez-vous, et la |ilns vieille et
la plus hideuse est particulièrement vénérée ])ar les plus jeunes et les
plus belles. 11 existe plusieurs versions sur l'époque de ce carnaval :
quelques-uns croient qu'il a lieu la veille de Pâques; d'autres, et c'est
le plus grand nombre, reportent le moment de sa célébration à la nuit
qui précède la St-Jcan. Dès que riienre de se rendre sur la montagne
Chauve est arrivée, la sorcière endort son mari et ses enfants, leur
f r o t t e les épaules avec l'onguent qu'elle a préparé, cnfoiirchc un balai
e t s'échappe ]iar la cheminée. Comme les sorcières sont eu intime ra]iport
avec l'esprit des ténèbres, elles possèdent elles-mêmes un certain
pouvoir dont elles n'usent que pour nuire. Kiles peuvent changer d'aspect
â volonté et se montrer même sous la forme d'un animal quelconque.
Kilos se transforment le plus souvent on chiens ou en chats,
auinmux qui sont peu estimés dans toute la Knssie, oii ils passent pour
i m p u r s ; â la faveur de cette métamorphose, elles font beaucoup de
mal â ceux contre qui elles sont irritées.
11 en est de même des magiciens (vedmaks, oupyres ou vovkoulaks).
Ces êtres sont également en ra]iport avec les mauvais esprits. Ordinairement
ils ne nuisent â l'iiomme que dans ses propriétés; mais il arrive
aussi qu'ils l'atteignent personnellement eu faisant pénétrer dans son corps
toutes sortes de maladies. Leur occupation favorite consiste è se changer
eu loups et i\ faire, sous cotte forme, des ravages dans les troupeaux;
ils ont aussi le pouvoir magique de provoquer de mauvaises récoltes,
des épizooties, la sécheresse, etc.
Une individualité tonte différente se révèle encore dans ce qu'on a|ipelle
les savants (znakliars et znakbarkasl qni disent la bonne aventure,
guérissent les maladies, etc. Ceu.v-ci, du moins, ne passent pas pour
ê t r e en raiiport avec les mauvais esprits.
Dès le berceau, l'enfant est initié par sa lioiino â toutes cos choses
siiriiatureiles, et c'est ainsi qu'une légion de préjugés s'empare de sa
jeune imagination, d'où il est d'autant pins difficile de les expulser que
riiomme s'est plus développé au sein de la nature.
C'est principalement dans les solennités de la St-Jean, nommée jour
de la Konpala, ou simplement Konpala, que l'indncncc posthume du paganisme
se fait plus profondément sentii'. Cette fête, que les Russes ne
célèbrent que comme solennité religieuse, est pour les Pctits-Rassiens
l'occasion indispensable de toutes sortes d'amusements. Cliacuu doit, ce
j o u r - l à , revêtir ses plus beaux habits. Les jeunes couples ainsi que
la jeunesse des deux sexes allument, le soir, de grands feux par-dessus
lesquels ou doit sauter ou autour desquels on se borne à danser eu
chantant. A minuit, les plus intrépides vont chercher la flenr du paporotiiik,
que personne encore n'a vue, car elle ne s'épanouit qn'â minuit
et ne dure, dit-mi, que quelques instants. Un mauvais génie garde la
plante, ce qui rend sa possession extrêmeinont difliculiiiensc ; mais quiconque
est assez lienreux pour la posséder une seule fois n'a plus rien
à désirer, car il acquiert la connaissance du bien et du mal, l'iutclligence
du langage des animaux, des insectes, dos plantes, en un mot de
tout ce que l'imagination ou la réalité peuvent offrir de plus merveilleux.
Contrairement aux langues russe et jiolonaise, le dialecte petit-rnssien
est resté, sauf l'introduction d'un petit nombre de mots en jiartie tatars,
presque entièrement pur de tout mélange : aussi reproduit-il plus purement
que les autres dialectes russes rancicn slave de l'est.
Bien que le bas peuple, dans la Petite-Russie proprement dite et dans
la Nouvelle-lliissie, regarde avec méfiance tonte personne qui, en lui
parlant, ne s'exprime pas eu langue petile-russieune, les classes élevées
ne parlent lo petit-russicn qn'â la campagne ou avec les domestiques,
mais jamais dans la société ni même dans l'intimité de la famille : aussi
ce dialecte est-il resté exclnsiveiueiit le langage des classes inférieures,
c'est-â-dire de la masse du peuple. Les gens civilisés, quoique ayant un
accent ]iarticnlior, parlent purement le russe, qui est aussi devenu la
langue littéraire des Petits-lUissicns ; ce n'est ipie tout réceinmciit que
le dialeclc du pays a été introduit dans quelques productions litléraircs.
C'est bien à tort que les Tinsses trouvent ce dialecte grossier et barbare,
car sans mentionner les antres genres de mérite qui le distinguent,
il a incontestablement celai do nous avoir transmis la vraie poésie pop
u l a i r e épique et lyrique du jicn]ilc russe, il coiiscrve en même lenips
tonte la force et tonte la naïveté virginale de la buigne mère tedio
qu'on la retrouve dans le vieux slavon ; il a gardé en outre beaucoup
de formes rejetées )iar le russe ; enfui il est plus sonore et plus luii inonieux
i l'oreille.
Les diiféreiites imaiiccs qu'on romaripie dans le laiigiige des l'etits-
Russiens sont dues â des indnciices do voisinage et d'iiistoire : la |irononciation
différente d'un mot corrcs|ioud toujours au langage île Ielle
ou telle contrêc du pays.
Le langage inir est parlé dans le gouvernement de Poltava, dans la
p a r t i e méridionale de celui de 'l'cheriiigov, dans les contrées voisines
du Dniepr, dans le Kouvernemeiit de Kiev, dans les gonvinneinents de
Kherson, d'yêkatériuoslav et les districts se|ilentrionaux du gouvernement
de
Tebe
0, enfin dans le pays des Kozaks dn Konban (pa
mores ou Zaporognes).
P E Ï Ï P L E S INDO-EUROPÉENS.
Le langage qui fonnc la transition avec le dialecte <lc la E.iissie-
Blanchc se parle dans la partie scptenti'iojiale du gouvernement de
Tclieniigov.
La transition avec le dialecte de ia Graiulo-Russie se renconti'c dans
!û goiivcrncniout de Kharkov, oii, par suite d'iiiiliicnces liistoriqucs, s'est
conservé aussi le dialecte do la rive droite du Dniepr.
Le langage qui contient beaucoup d'ôlonients i)olonais est nsité dans
les gonverncmcnts occidentaux de la Pctitc-lUissic, c'est-à-dire ceux de
la l'ivc di'oitc du Dniejir.
Les l'etits-Kussicns dos gonverncinents de Koursk, Voroneje, Saratov
et Samara parient comme ceux du gouvenicment de Kliarkov, sauC des
nuances insignifiantes résultant do la diversité dn voisinage immédiat.
Le langage ])ur se trouve co|ieiKlant môle aussi de quelques mots tafai-s,
mûnic dans les villes du gouvernement de Kliarkov et d'Yékatérinoslav ;
ces mots sont étrangers aux lialutants des districts voisins.
Dans la partie septentrionale du j>ays des Kozaks du Don, sui- la péniiLSiile
de Kinbonrn du gonvernement de Tanridc, et dans le gouvernement
de Stavi'ojiol, entre lo Don et Stavropol, les dialcctcs dos diverses
localités so rencontrent l'un à côté de l'autre et représentent des immigrations
de diflcrentes contrées.
Les mélodies des chants jietits-russiens sont originales et très-poétiques.
Excepté les chants qui accompagnent ordinairement la danse, et
dont le iiouibre n'est pas considérahlo, elles reflètent presque toutes le
regi'ot mélancolique d'un bean passé disparu. Parmi toutes les tribus
slaves, celle des l.'etits-Rnssions est la plus ensentieliemeiit ador
chant (les chantres de ia chapolle impéi-iale sont presque tous des
Rnssiens) ; ils chantent au village, aux
leni'S chants sont en graiidc partie do i
des ancions chants kozaks s'est ellacce
chez les Kozaks de la mer Noire ou du
nus que d'une classe particulière d
ou kobsars; et qu'il existait des écoles spéciales
champs, dans la foret, etc.
loti'e époque, ICn effet, la
do leur mémoire {sauf h
:onban), parce qu'ils n'étaic
chante
nommé enseignait l'art dn chaut à dos élèves
actuels connaissent très-pen d'ancicnucs ch
n'en savent que des fragments altérés pai' de;
innombi-ables. La mélodie de ces chants, connus
le nom de donm, est uniforme, mélancolique, r
historiques qu'ils ]-ap])cllcut. Codenstcdt a eu le
au public allemand, dans d'e.\collentes traductii
la poésie lyrique des Petits-lUissiens.
ivough
usons.
Jonristes a
11 bamhiur
Les band,
iouvent un
additions et de;
ilans la littératii
ais coiifonne au:
;raiid mérite de
is, toute la rich
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iiée au
Petitsidnpart
nitefois
ut eonvengles
iste reni
ristes
ime ils
i fautes
re sous
; snjets
Leur danse ne se distingue point par la variété. Leur instrument de
prédilection est la volyiika (cornemuse). Les hommes exécutent de différentes
manières la dause qu'on appelle la kozake ou la prissadka ; elle
consiste principalement â ployer brusquement et rapidement les genoux.
L a danse des femmes se borne le plus souvent ii un piétinement en mesure.
Les danses les plus répandues sont la gorlitsa et la métélitsa, qui
ont des mélodies spéciales pour accompaguement obligé.
RUTHÈNES.
Nous avons nommé Paithènes, Ronthènes, Roussiiiaks (ou Riissincs) les
Petits-Russieus résidant sur la rive droite du Dniepr, dans les gouvernements
de Kiev, de Podolie, de Volliynie, et dans la partie sud-est du
royaume de Pologne, c'est-à-dire les liabitants de l'ancienne principauté
de Ilalitch (Galitch), qui restèrent â la Poioguc, sauf la ville de Kiev
et sa bauKeue, en vertu du traité d'Audroussov. Ces Ruthènes forment,
sous la double iniluence des Polonais et des jésuites, une nationalité
visiblement distincte de celle des Pctits-Russieus proprement dits, fixés
sur la rive gauche du Dniepr. Les habitants du gonvernemeiit de Volliynie
peuvent être considérés comme le type le plus ¡lur de ces Ruthènes
en Russie, car le type rcellement petit-russieu ne s'y retrouve point.
Les habitants du gouvernement de Kiev ofi'rent déjà nue transition
assez acccutuée avec les Petits-Rnssiens proprement dits de la rive
gauche du Dniepr. Les liabitants de la Podolie ont un c.icbet plus méridiomil,
I,a grande diversité de nationalités de la population podolienne
n'a pas permis au caractère purement national de prendre d'essor et de
se dessiner plus vigoureusement.
Les habilants des trnis districts sud-est ilu gouvernement de Liibliii,
dans le royaume de Pologne, constituent la partie de la population de
la Russie-Ronge proprement dite ou la Calicic, dont la limite nationale
qni les sépare des Polonais comuicnee il Letchuo.
Parmi les Polonais ^ et beaucoup de Rnihènes eiitièremeiit luilouisés et
convertis au catholicisme, qni, avec les l'olonais, nu nombre de plus do
000,000, sont répartis dans les trois goiivcrnemenis de l'odolie, de Voihyidc
et de Kiev, — les Rnihènes no se distinguent pas, au premier
aliord, d'une manière liieu tranchée. Leurs villages difi'èrent peu, quant
â l'aspect, de cens de la Pologne, sauf que les maisons, au lion d'être
construites tout simplemoiit en planclics, sont le plus souvent, bâties avec
des iioutres et pcreées de fenêtres doiimint sur la rue. Plus on avanco
vers le sud-est, jiliis ou rencontre les bonnets faits en peau d'agneau et
plus on entend ridiomo pctit-russion.
Depuis quatre siècics, c'est-à-dire depuis roccupatiou de l.einberg et
de la Rnssie-Tioiigo par Ka/.imir le Craiid, jusqu'à nos jours, les traces
méiu lelles d Ile la domination rus s e 'n lalité S]iéciii ! se sont
iusensilileineut effacées.
Les alïaires territoriales, celles qui coiiecrueut les iiaysans, les ménages.
Ira villes, les corporations, les maitrlses, etc., porloiit toutes le caclict
des Slaves de l'ouest et dénotent forteunnit l'inllnence exercée par l'.aseendant
allemand. L'élément polonais prédomine et se développe aussi
plus largement sous le rapport intellectuel, par la raison toute simple
que non-seulement les classes élevées de la société, mais aussi la petite
noblesse, les intendants, les fermiers, les serviteurs et un grand nombre
d'artisans sont Polonais. Les juifs, qui abondent dans cette contrée, ont
mono|io!isé tout le petit commerce, qnelques-nns des métiers les plus
lucratifs et tous les cabarets, fis sont plus de 560,000 répartis à peu
près également dans les trois gonvernemcnts.
Avant de présenter une rapide description de la population ruthène
de la Yolhynie, pays qui tire vraisemblablement son nom de la ville,
depuis longtemps détruite, de Volyne (Vilyne), située sur le Boug, nous
diiuuerous quelques chiffres comparatifs et statistiques concernant les
Rutliènes.
Kn ne considérant ici que les trois gouvernements de Kiev, de Podolie
et de Volliynie, nous trouverons, eu égard ii la densité de la population,
que la Podolie, avec ses 2,300 habitants par mille carré, est
en général le gouvernement le plus peuplé de l'empire russe, excepté
toutefiiis celui de Moscou. Le gouvernement de Kiev compte environ
2,000 âmes par mille carre, et la Volhynie senleuicnt 1,200.
L'élément citadin est faiblement représenté chez les Ruthènes. En
clTct, dans le gouveruemeiit de Kiev, un dixième seulement de la population
totale habite les villes et les bourgs (mestetelikos) ; on Volhynie
e t même en Podolie, le chifi'rc est seulement de un dixième â nu quinzième
de la population. Kt comme toutes les villes et les bourgs sont
presque exclusivement liabites par des Polonais et des juifs, les linthèiies
ne peuvent eu aucune manière être considérés comme citadins, et
diircreiit singulièrement à cct égard des Petits-Russieus proprement dits,
notamment daus les goiivcrnemeuts de la Nouvelle-Russie.
L ' e x t é r i e u r des Rutliènes otfre d'assez grandes variétés selon les contrées
qu'ils habitent, de sorte que, dans les grandes réunions iiopnialres,
aux foires par exemple, il est aisé de reconnaître les habitants de cba-
(|ne village â la conformation particulière de leurs traits et â leur manière
de se vêtir. Tous ceux dont le développemeut physique n'a p.as
été entravé dès l'cnfance par des travaux trop rudes, sont bien portants
s , quoique leur taille soit rarement très-élevéo.
la plupart, de larges épaules. Les femmes, qiioiont
un extérieur agré
e t vlgonrcuscinent bât:
Les hommes ont, pour
que maigres et pâles,
leur visage allongé, loi
ir chcvclure foneéi
•éable; leur tête est petite,
dles sont pour la plupart de
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