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11 l í í H f f i í
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130 P R Ü P L E S INDO-BUROPÉENS.
i n c c s S M l c s entre les Polonais (rune part et les Turcs et les MoUlaïcs
d ' a u t r e part; ceux-ci régnaient aussi sur la Hoakovlna, sur laquelle les
r o i s (le rologuc clcvaient également des prétentions comme priiiccs lie
I l a l l t c l i et lie la llnssic-liouge. Parmi les événements militaires auxquels
ces luttes iloinièrent lieu, le plus remarquable fut le mallienrenx siège
d e Khotine, entrepris par les Polonais, sous la eoncluilo de Kliodkiév
i t c l i , en IC23. Cette place était en quelque sorte la clef des voîevodies
de Podolie et de Bratslav (l'Oukraïne polonaise), qui, après iliverses
a l t e r n a t i v e s de succès et do l e v e r s , avaient fini par tomber au pouv
o i r des Turcs, dont elles no furent délivrées que par Jean Sobieski.
I ; a province de Kliotine avait d'abord appai tcmi à l'bospodar régnant
e t à sa famille; mais lorsqu'au dlx-bnitième siècle des Grecs fanariotes
e u r e n t rédnit cette dignité de volevode au dernier degré d'abaissem
e n t , les Turcs s'emparii-cat de tontes les places fortes de la province
e t y i-égnèrent en maîtres, malgj-é les nombreuses réclamations des bosl
i o d a r s et do la cour de Kussie leur protectrice.
J . e reste, beaucoup iilus considérable, de la Bessarabie roumaine ou
d e la Tsara-de-Souss, c'cst-iVdire les districts actuels d'Yassy, Soroki,
U r g l i é i e v , Jvicbinev, jusqu'au rempart de Trajan, formait cette partie
d e la Moldavie, sur la rive orientale du Proutli, qu'on nommait aussi
M o u l t a n c h t c b i n a .
A r r ô t o n s - n o u s un moment prés de la frontière militaire, appelée enc
o r e de nos jours les remparts do Trajan, qui séparaient autrefois la
l i a n t e Bessarabie ou pays des Eoumains du territoire de leurs ennemis
s i t u é sur les côtes maritimes, comme ils divisent encore aujourd'hui le
])ays relativement à sa conformation, à ses pi oduet ions- et à ses ricbesses.
I j O rempart qui s'étend du Proutb au Dniestr ]iarait avoir été élevé
p a r les babitants sédentaiics de la haute Bessarabie, comme ouvrage
d e défense contre les attaques dos brigands du pays Ijas ou du Boudj
a k , leurs plus dangereux voisins. Si cette construction a été entreprise
d u temps do Trajan , il est tout naturel qu'on lui ait domié le nom de
c e grand empci eur.
O u t r e le rempart supérieui-, il ou existe nu second, beaucoup plus anc
i e n que le premier, qui s'étend du Pi'ontli (près le Vadouloui-Issak)
j u s q u ' i l la partie supérieure dn lac de fvatlaboug, et plus loin, en ligne
d i r e c t e , de la partie supérieure du lac fvitaï jusqu'au Sassik ou Ivoundonk.
A partir do ce lac on ne trouve plus que quelques débi-is isolés
d e cette construction qui coutiiuie ainsi jusqu'il Akkicrmaun, sur la steppe
v o i s i n e dn liman du Dniestr. Ce rempart, qui se nomme aussi rempart
do 'Trajan, et Zmi levy chez les Pet i ts-Russiens, était probablement, dans
l e s premici's siècles do l'existence nationale des Roumains, destiné k emp
é c b o r l'établissement de lonrs ennemis nonnules dans les contrées inféi
- i e u r e s du pays. Selon les ti'aditions des Petits-Kussiens, les lemjiarts
d e Zmi levy furent érigés, avec l'aide de saintes i)crsoimes, dans les temps
a n t i q u e s et héro'iqnes du régime kozak. La tradition dit encoro (ine ces
l e m p a r t s auraient été élevés contre des dragons, ])onr mettre le jiays ii
l ' a b r i des dévastations que causaient ces monstres envoyés par le courr
o u x de Dieu. De là, sans doute, le nom donné au second rem|iai t ; car
Z m i l e v y dérive de Kmii, serpent, ce qui s'applique aussi au dragon,
q u ' o n représente comme un serpent ailé.
Q u a n t au nom do Bessai-abie, qui n'était lias en usage jadis parmi
l e s Roumains ou Moldaves, et qui ne l'est pas encore anjonrd'liui même,
il ne parait avoir été donné ¡lu tcnitoii'c qu'il désigne actuellement que
b i e n plus tard, vers la fin du dix-lmitieme siècle on pent-étie même
a u commeuecmeut dn dix-nenvième. Autrefois cette contrée s'appelait
p a y s moldave sur la rive gaucbe du Proutb ; on ne comprenait d'abord,
sous le nom de Bessarabie, qne trois districts de forteresses qui avaient
a p p a r t e n u immédiatement aux Turcs, et le Boudjak ou les districts
d e s Nogaïs, c'est-ii-dire les steppes de la partie méridionale. Ne pouri
- a i t - on pas sn]iposer, comme un fait très-admissible, que le nom de Boss
a r a b c n'ait été qu'un titre qui aurait passé des voïevodes des lîalgaro-
V a l a k b s an gouvernement même de la Moldavie, pnis de celle-ci ii son
s u z e r a i n lo sultan de Turquie? A cette époque, le territoire nogaïs,
qui appartenait essentiellement an sultan, était en elTct le pays du bess
a r a b on tsar de Bessarabiask.
L e nom mémo de Moldavie n'est aucnneraent ancien. Niignère tout
l e pays babité par les Roumains portait le nom de Valakbia ; la Mold
a v i e actuclli
celni do Vali
m i n a t i o u pol,
l a Bessarabii
V a l a c b i e , Vi
d é n o m i n a t i o n
h u i t i è m e sièi
c b n r c du Di
q n e c'était u
iiclie, et la Valacbi e de notre époque,
do la puissance kozake et de la dor
, celni do Valacliie-BI
c i l l e - N o i r e . Au temps
n a i s e , o
M e l l i t a
l o c b a - D ;
d e Bossi
lo comp
m a i t la Moldavie et la partie supérieure do
M o n l t a n c l i t c h i i i a , Moiiltanska'ia-Zorala, et la
( V a l a c l i i c éloignée), Voloclitcbiziia. Sons la
o u steppe bessarabionne, les Polonai s du ilixn
t tontes les steppes russes depuis l'embeub
e jusqu'il celles dos tlenves Ifoulalniks, en constatant
p a r t i e de la Petite-Tatarie.
L e s Slaves des anciens temps nommaient Vlolik
t r i b u s d'origine celtique qui, vers l'année 350 ava
r e p o u s s é s dos contrées septenti
e s t de l'Europe, ou dn moins !
t a c t dans ces
; contrées,
é t a i e n t le plus ancle
m peuple
n o m b r e u x et civilisé;s
, et à l'i
o c c u p a i e n t vers l'est
e t le nor
i n f é r i e u r et dn Dniepr.
M a i s cette désignation de Vlokli ou
g r a n d e extension ; les Slaves la donnèr
qui venaient s'établir dans leurs ancici
f r è r e s de race de cei
m Volokb celles des
it J.-C., les avaient
onalos du Danube inférieur dans le nord-
CTCC lesquel les ils s'étaient trouvés en con-
V r a i s e m b l a b l e u i c n t ces Celtes on Gaulois
i n d o - e u r o p é e n de l 'Europe ; ils étaient fort
i p o q u e de la naissance de Jésus-Christ ils
d - e s t les contrées de la Vistole, dn Danube
V o l o k l i reçut
nit nou-seuleme
n é s résidences.
e plus
angers
e n c o r e un
i t aux étr
m a i s ans
î - c i , habitant fort loin
c e l a que plus tard ils
r r e n r , le nom de Vlokli
l ' I t a l i e ; et c'est pour
C ' e s t ainsi que, par e
i t a l i e n s , d'abord i\ ce
R o u m a i n s , issus, depr
R o m a i n s et des Slaves
l i en Olasz, le Valakii
V l a h , Vlakh. Les anc
t i q u e sous le nom gén
c e nom aux Latins qi
C e l t e s . Peut-être mi
G e r m a i n s , cliez lesquels, dans 1'.'
e x a c t e m e n t comme chez les Slav
l e s Russes celui de tcliond. On
v a t i o n du mot allemand valé oi
( t t a l i e ) , Walinnss (noix). Lorsqi
ils nommèrent les Romains viva
g e r s ; en russe, loudii). Les Anglo-Saxon
V a l e s et leur pays Vallis et Kornvallis.
l i e u lors de la conquête de la Sibérie p
s i m i , nommèrent étrangers (inozemtsy) le
f u r e n t transférés
lixième siècle, di
l o n g r o i s modo
.
Ces deux
u-inaius désigr
ih, Vaalh
il l'c
<I
l i s le six
. Les Hoi
, ülah.ions Gen
é r a l de V
li habitai
,e les Sia
; s t , dans le nord de
m m è r e n t l'Italie Vlakhia.
V o l o k b passa même aux
1 D a c i e , puis ensuite aux
l u é l a n g e des Daces, des
les (Magyars) appellent l'Itao
t s dérivent évidemment de
i e i i t les tribus d'origine celv
t le payi
1 ont-ils
i t i q n i t é ,
c l c h ,
;s en gé:
é r a l
r e t r o u v e
v a e l c b , p
5 les Francs eurent
t parmi eux Vaia
•, et ils donnèrent aussi
a u délit de celui de ces
t é cette désignation aux
v a l é , signifiait étranger,
! mot niémetz, et chez
1 aujourd'hui une déri-
! , daos Welscliland
s u b j u g u é la Gaule,
L e o d i (gens étran"-
mpt
n o m m a i e n t les Bretons soumis
Q u o i q u e chose d'analogue eut
i- les Russes, qui, par inverb
a b i t a n t s de ces contrées.
L e s Valakbs actuels ou
des Vlakhs ou Volokhs d
d e Roumains, Roumounes
n e désigne pas nue origiii
d e la Valacbie
des Moldaves,
l ' i i i f l u e n c e (jii'o
s a t i o n de ce pi
c o u r t o , dut êtr
r e m e n t lorsqu'l
s u b j u g u é s .
Ronma
•utrefoi
Rolim
us sont conséqnc'
( C e l t e s
mes (Ro!
i c t u c l l e aim
|ui ont plir
. eue les R^
i p l e , inilum
e t fut eu 1
u t à faire v
d ' é l é m e n t s
iloii
t très-difl'ércnt!
m é l a n g é s ) . Mais lo non
s ) , qu'ils se sont donné
-lue, quoique les h
c e t t e extraction •
• la la
u a l g r i
ilfet très-{
, i l i s é prer
i g u o , les ino
s a di
comme cebi
' a s c e n d a n t s
x p r i m c
•s et 1;
•clativcmc
i arrive i
bitants
is-ii-vis
plutôt
, civiliiit
fort
.rdhiaii
r b a r c s
A une époque très-reculée, des Celtes habitaient les contrées
d n Danube ; il est sans intérêt de rechercher si c'est vers 1'
a v a n t J.-C. que, repoussant les Slaves, ils vinrent eu ces lieu
l e s avaient déjii habités antérieurement. A la suite des guerres
l i eu avec Home du temps do l'empire, et qui, après des altern
o u moins lienrcuses, se terminèrent ciiliii, sous le dernier roi
o m p h e des Romains sons Tnijai
iiice romaine et la |,oupla d'én
d e l'empire, l.e Hongrois (M
• les Latins, du mot de Dcak oi
; latin diakoul (dace) ou diak-i
D a c i e que les Magyars conn
j , ces colons furent, ainsi qi
(Dal.-es)
l a Daci
d e diverses paii
s e r t , pour désigi
Daoe) et nomme
p a r c e que c'est t
l e règne d'Aurél
lo tri
: pi
, cet c
¡ g r a n t s
g y a r oi
o u Diak (
- n y k h (lai
•ont cette
l e s garni
i n f é r i e u r e s
l i m é e 350
1, ou s'ils
qui curent
i t i v e s plus
dos Races
c u r lit de
Madgy
onséquei
ir) 1
e . - S o i i i
ES INDO-EUROPKENS.
¡és do la Daci e jia
l i r è r e a t dans les contré
Jes Goths et dos Hum
la domination des empc
,„ain devint de nouveau
vinrent s'établir dans li
'.1, la suite de l'émigl
les 1
s mé
(Kl.
•curs gn
l i l n s pni
D a c i e , alors presque désert
a t i o n des habilants du pays
faibles débris de hordes qu
la grande migration des p(
a liongroisc, en partie soum
(Monbamed T' et Solima
cxpu
'I
il
d
tina
Iure
•des barbares v
l i o n a l e s dn Dai
uns) dans ces
r o c s , et depuis
l i s s a n t . Vers I',
a v a i e n t pas;
iples, Placéi
xs aux Polo:
mues do l'est ; et ils se reibe.
Après nu court séjour
n i t r é c s , ils passèrent sous
c e t t e éiioque l'élément roiinéc
COO, des tribus slaves
;t oil l'on prétend
n ' é t a i t resté que
,'ers l'occident ii la suite
n partie sons la dominao
u obéissant aux sultans
d u r a b l e . La Bessa
l e Grand), et subissant plus tard l'hiises
contrées n'ont jamai s pu jouir d'une trana
b i e seule, depuis son incorporation il la Rus-
.ousolaiitos et palpables de l'actii
i v e r n c m o u t russe,
e n c o r e aujourd'hui sensibles, et
(laillit
sic, olfrc dos preuves
lie la sollicitude du gi
Quelques différences
initié
sarab
i t r e les populations de la Valachie, do la Moldav
p e u v e n t provenir de la pi'épondérance priiuitivi
1 bienfaisante et
i r t a
lie ces p a y s d e c e r t a i n é l ê
était déjà devenue
zième siècle, époq
valakhcs et moldav
Ces deux princi]
dire des débris du gra;
du moyen âge, était u
iléjii en décadence que
le concours de diverses
résisté que faiblement ii
qiicurs par la puissance
splendeur, mais qui né;
Les premiers liospod
des monts Karpatîies, qui, ap
de la Ifongrle actuelle et de
i et de la Besd
a n s tel ou tel
n i t s nationaux. Cette espèce do scission
no cause de séparation politique dès la tin du treià
laquelle s'établiront les principautés bongroisesv
a l a k h e s , qui cependant s'unissaient de temps ii autre,
i t é s s'étaient foiniées sur les débris ou pour mieux
r a n d empire slavo-bulgar, qui,
u n dangereux voisin tant pour
10 pour les jeunes peuples franco
i s t a n c c s remarquables, By
:ve des Slaves, soumit ino,
e civilisation un peu déchi
u s jetait encore beaucoii!)
u voïevodes furent des ér
i r è s les terribli
T r a n s y l v a i
mpii
n glai
d ' u n i
ralei
i i c n c e m o n t
3 byzantin
m a n i q n c s . Par
; e , qui n'avait
u c i i t ses vaine
son ancieune
d a l .
a u t s d'an delà
i a g e s dos Tatars, vinrent
é t a b l i r dans ce pays dévasté
et presque aba
Roumains, il existait
plusieurs classes pourv
existaient dans l'enipir
ce paj's. Ce
classes a
la domiuati.
t u r q u e ,
leur censldt
pic, de 1er
é r a t i o n par
r dépendi
i d o n n é . Poodant la plus Horlssante période des
d é j i t chez eux une liiérarcbic sociale compreuant
lies de titres pompeux et analogues il celles qui
3 byzant in, distinctions inutiles et onéreuses pour
g m o n t è r e n t en nombre an lieu de diminuer sous
c a r tous les gens de qualité voulaient soutenir
c e moyen et se dédommager, aux dépens dn peue
heureuse n'avait cependant pas suffi po
térieur et complot du peuple
pareils errements. De même
les Turcs, les titres et les ra
aucun droit héréditaire. Mai
n a i n s , qui I,
m d u s par le
Ì et e
) r t
: et
11 Pologne,
a r q u a b l e et i
l ' é l é m e n t ron
i t o i i r é s presqu
; rapports, si
i e n s e et niénic
lia
eonvciiait aux Roui
r i t é e dos services r
l ' i i u r o p c franco-gci
plicatien en Iloiigri
C'est un fait tï
l'énergique persist
mtnt peu noinlirci
soient restés, sous tant do
conformité de la foi roligie
encore assez longtemps dan
nations. Ce n'est qu'en 104
p r i s e la décision de bi
"vait été introduite depuis 1440. A p
religieux ont été traduits ou écrits
l ' V d s le quinzième siècle, un g
taatieoph
faires de
mblics, oti ils ii'abusère
lira fioumains s'clfo
'•«"l'-o difficile l'accès ,h
l'il'i grilco à leur I
'""yens détournés, et ih
le rè.
vis-à-vis du souverain. Cette circoiistauce mall
e r le démembrement posqui
fut ¡nvolontairoment entrainé dans de
q u e cela se voit encore aujourd'luii chez
i g s ne eoiiféraient, dans l'empire byzantin,
le principe de l'hérédité pour la noblesse
la considéraient comme la récompense més
aïeux; et ce principe, dévelopipé dans
it trouvé de la sympatliie et une appc
d u c u l t e
, r t i r d
11 lan;
me siècle, un grand m
é t a b l i s sur lo territoire
e t s'étaient glissés
it qne trop de le
d i t . en créant
it s'expliquer
q u e par
r e l a t i v e -
us slaves,
m a l g r é la
s e servit
a u x doux
a s s y , que
•0, qui y
l e s livres
l i n , qne les Roumains,
do toute part de trib
d i f f é r e n t s des Slaves,
d e la langue, dont ou
ion du culte cominnn
r a n d synode tenu à Y
d i v i n la langue shu
; cette époque, tous
n e roumaine,
m b r e de chrétions
;s fonctioi
i i i e s s e
i lliiln
à leu
u t pai
eus de Cons-
; roumain, sous prétexte d'afi
s c n s i b l o m e n t dans les emplois
l e u r autorité. Bien qne la jaiou-
; des lois proliibitives, de leur
l l q u e s , ils atteignirent cependant
e r s é v é r a n c e et à toute espèce de
nit
I princc qu'ils ivaic
e pays, sous
i i t ê r ê t s . C'est
a i n s i que s'expliquent c
e t les Grecs leurs ailidé
m o r t des jeunes patriote;
l i on et l'excita an massa
e n t r a v e s et 1'
r c u t peu à PC
a v a i e n t exorc
D e p u i s loni
s i è c l e ) , les Ro
d i x - s e p t i è m e sii
Ildes
p r
tai
o s t i l i t é di
1 et s'enn
e précédé
s é p a r a t i o
dis qi.c
ii'c (les Grecs,
î l a r ô o C|ui s'c
t r ù r e i i t cncor(
l i n c i i t .
1.1 sccoiulü
Nóaiimoii:
itions contre les ]irinec3
i t pour résultat que la
s ' é t e n d i t à toute la na-
, malgré de nombreuses
0 eux, les Grecs revint
o u t o .nllui
on deux principa
u m a i n s se présentent dans
;clc, comme nu peuple iiiti
•té!
l ' h i s t o i
•essaiit sous le rapi
des Kozaks, des lli
n m a i n s une arlstocr
t a i r e . Les continuelles attaques des
des Polonais avaient fait surgir clie:
r i è r e qui combattit d'abord vaiilami
p u i s à côté des géiié
mémo après avoir éti
t a n d i s que les Slaves
t o t a l e m e n t perdu len
( 1 0 1 1 ) , lorsqu'une qi
m a i n s et eurent trouvé accès à
la cour di
q u e lo peuple
1 (VI l a fin du
j u s q u ' à
d e l'c
T a t a r s ,
l e s Roumains i
l e n t contre tous
•e grec, et qui
O t t o m a n s , iiiit
en Turquie avaient, pendant
l i b e r t é . C'est après la mort
a n t i t c de Grecs eurent éniign
t r e i z i è m e
la fin dn
l o r t milii
n g r o i s et
i t i c gueri
p i r i
; par les
m i l l e s
v a au
i n d é p e d a n c e ;
irai. En
me faço
1 6 9 0 ,
d' d i g n e
a l l e m a n d e s .
luvé l i n commença
; troupes vaia
e leur aucicni
D e p u i s Pierre lo Gr
e t les bordes de la Cri
1 longue période,
M i c h e l le Brave
é m i g r é dans les jiays reiii
vo'ievodes et des boïards,
sous le rapport politique et
à dé
¡lies coiubattirciit pour la dei
e gloire contre les troupes upo ialcs
fois
l e s Ri
n i a i u s , bleu que toi
d é c a d e n c e de l'empi
c a m p a g n e de Ronm
M o l d a v i e située sur
d é f i n i t i v e m e n t à la
d e cet empire aval
D n i e s t r .
t e s les conqu
r e ottoman n
A p r è s les longues
f u t encore, en 175
l i o r d o s de Boudjak i
b a r e s emmenèrent i
isses ayant vaincu les sulta
1 l ' inf luence russe dominer s
; t e s eussent été restituées,
d a t e véritableniont que d(
Iva Bessara
; gauche du P
' e s t - à - d
o t t o m a n s
• les Roni
u t c f o i s l£
l a partie de la
R u s s i e qi
m t été portées
1 8 1 2 ;
;s jusqii
m i s è r e s d'un
Í , cruellement
:t d'Yédissane.
n captivité dix
u t i l avec le Boudjal
l a i s déjà, en 1775,
III Bong, I
i triste passé
r a v a g é par
) a n s l'espace
m i l l e liabita
• le Prout b s
p a y s
l e s 'Tatai
d e deux
•ts, après
i n c e n d i é presque tons les
t i è r e polonaise.
C e n'est que sous la
t u r q u e ruinée par l'esclavage plus oncore qne par 1
d e v i n t un pays fertile, paisible et florissant. Cet hi
1 7 3 1 jusqu'au
d e s Roumains
s - N o g a ï s , des
m o i s , ces bara
v o i r pillé et
d o m i n a t i c
s e développa surtout dans les anir
c o m p l è t e réorganisatloii apporta 1
a d m i n i s t r a t i v e s et fixa d'une mani
i m p ô t s , e.xecssivenieiit lourds aupai
t o u t à fait arbitraire. Ce qui pro
t i o n s furent un bienfait pour le
d o presque toutes les familles di
p o u v o i r a r b i t ro e t Ici
A p r è s la prise cic posse;
e n .r.ossarabie quittùi-oi
des émigrés grecs, ani
v r è r o i i t . au coiniucrce,
Il ne lauL pas oiiblitT,
l i a b i t a i c i i t depuis fort
s i a a g c du Uiiicstr, dai
d c i i u i s ruccupatioii riisi
B u l g a r s , ces derniers s
: u p o r i c u i ' jusqu' à Ja iVonl
a Bessai'abic, province
ir la rapine et Ja i^uerre,
: état do clioses
!S 1831 à 1834, durant lesquelles uiic
r d r e et la stabilité dans les affaires
i è r c précise la quotité et la nature des
• r a v a n t et fort souvent levés d'une façon
o u v e ÎL quel poiut ces nouvelles iJistitup
e u p l e , c'est le dépait à cette époque
b u ' i a r d s , forcées de recomiaitre que leur
u i t o r i t é vexatuire étaient arrives à leur terme.
1 p a r les llusscs, les Turcs et les Tatars restés
g a i e m e n t le pays où ils furent remplacés jiar
:;us et alleniauds, qui s'y établirent et s'y liv
e r s e s prolossioiis et à la culture des champs,
o u t r e , qu'un grand nombre de i'etits-Russiens
t e m p s plusleui's villages, surtout dans le voi-
2s arrondissements de Khotine et de Soroki;
il s'y joignit aussi beaucoup de Russes et de
u t dans une proportion considérable.
t u e l s
r c l i g
t r o d i
i s t i a u i s m e s'était répandu de bonne liei
colons romains, véritable noyau des Val
is.-c,i, comme nous l'avons dit précédemnic
r e c q u e ; mais ils n'ont pas accepté
d a n s l'Eglise, et sont restés iidcles
d a n s ces contrées
s ou lluumains aci
m n i e n t , appartiennent k la
e s réformes que Nikon iuà
leur ancien rite, à leur
l e u r s images sacrées et à
Mit la suprématie du pans
c h a n t d'église nazill;ird, à l'antique forme de
l o u r maiiicre de les peindre, lis reconnaiss
t r i a r c h e de Constantinople. Les traces nombreuses de superstiti
nés qui se sont conservées dans le peuple et qui ont môme i:
l a religion y ont introduit une foule d'usages fort singuliers.
païen-
,ssé dans
il!.
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