
I i r
1 1
1 8
f o r m i r c i i t complitcmeiit 1» s i tuat ion des cliosc
lin faiialiqiie Kazi-MoiiUnli, (iiii se rÉvclèrait
s ' 6 t c i u l i r c ! i t et se propagèrent bientôt sur
Teliétcluiia. Ces doctrines, eonnnes sons le i
r e n t , en se couvrant du manteau de la religii
p o l i t i q u e fondée sur le principe démocratique
d é t r u i r e le pouvoir et jusqu'il la dignité mtm
a v a i e n t laissés subsister précisément dans les
le plus grand besoin, notamment en Avarii
ï c l l e alla jusqu'à menacer aussi la Transcan
a u t o r i t é , la Russie dut alors recourir a des i
t r e m e u t efficaces que ceux qu'elle avait
ou le Daghestan et la Tcliétcluiia deven
P E U P L E S Dû CAUCASE.
i. Les doctrines religieuses
e n premier lieu a Gliimri,
t o u t le Daghestan et la
lom de nunidisme, ameuè-
)n, une importante réforme
i d i s m c acheva de
1, que les Russes
où ils en avaient
r g a n i s a t i o n noun
a i n t e n i r son
L e )
du Ichar
¡outrées i
C e t t e
asie. Poui
n é e s , le théiltrc
Caucase lit prcuv
l i é r o i q u e qui lui
d e l'Europe.
Far son réveil
l'évéuement le pi
Caucase orientai.
dév.
inglante
; n t , d'n
;s moyens et à dci
mpîoyés jusque-lii.
, pendant une vin;
Dans cette lutte,
e abnégation, d'ni
à, juste titre l'esti
e t les appla
s a propagati
; grave
i r r é t o n f
!t le fait le
l o n s - j un il
lultats
intére«
l e
f o r c e s an-
Aussi vit-
:taine d'anl
' a r m é e du
,e bravoure
i d i s s e m c n t s
t i s m o offre
hi.stoire du
us le
i c t e qu
ù les n
Oau
tagi
Mit d
•al de muridisme on désigne une
commença à se montrer il n'y a pas trés-1
)utagnar(ls mahométans des contrées alors r
if un petit nombre d'individus
an muridisme, et c'est à pei
d a n t la dénomination de mm
a i d s du Daghestan, était de\
n p é c h e r de la reconnaître
1 gén,
e n t a i . En
Mit jamai
; sa doct
me n t p o p n l a i r q u
s i g n a t i o n politique
Dans le sens litt
r e a l i t i
a p p a r t e n u
inc. Copen.
X montaguí
. ne put s'
r a c t é r i s t i q u i
al du mot,
s u i v r e le chemin do la vei
des disciples de cette docti
(Is, c'est-a-dir
mot de ranridc
s y s t è m e rcligie
Les circonstau(
: n Orient ])rou^
é s com
apport
;ecte religieuse
igtemps encore
n conquises du
ä'ils ont
me tellemme
déité.
Ol
me qui
aux murcli
v é r i t é , f.c
« s a n s d'un
désignation
d e ce mot
l u r i d e signifie une
donnait ordinaire
s e réunissaient de
IX qui euseignaie
personne qui dé;
n e n t ce nom ù c
l e u r proiirc volo
;nt être considé
e i n e u t sous le i
ne signifiait donc
X à part et indépc
2S dans lesquelles o
3nt que les monîag
le nuirides que son
eligieux.
It le
pas preci
n d a n t ; c't
1 fai t ordii
l a r d s du (
s le rappi
¡nt les paraucase
ne pou
r t politique e
I . e Koi
lois
t a t e
v i l e s ; le '1
les p.
X des
cipes
, tous
en sorte qui
p o s s i b l e ; im
g r e s s i o n s , (
c l e r g é sonir
a c h e v é e poi
ê t r e que do
c c u l t e sur
times
t a g n a r d s
car celle
l'assembl
Mais le mui
t a t a r e , fond
p r è s le Ohl
d o c t r i n e mo
isiste en
i k a t c
•eligic
ilmaii
maho
•s rappo
le sens
i t i q u e ,
1 pr
s o r t e que le 1
a l'inamovible I
ainsi dire. Comm
e c c l é s i a s t i q u e s , 1
• le peujile. Le mai
i c t i o n s et les voeux
il n'eut (l'abord au(
obéissaient soit à
adn n i s t r a t i
aie aya
gonve
e , des
t r o i s parties distinctes : le Chariate, livre des
n u i r i t l i s m e , livre dos lois morales, et le Kliariiscs
qui furent faites au Propliiite et qui sont,
, le plus haut degré do la foi religieuse. Selon
l é t i s m e , toute la vie publique et privée des
ts sont définitivement fixés ]iar le Chariate,
nusulmaii, toute antre législation devient iml
e t t e loi luimitive soulfre lieauconp de traiisï
a r i k a t e (le muridisme, c'est-i-dire tout le
: loi) a seulement développé la doctrine, l'a
e les interprètes du Tarihate ne peuvent
e Chariate donne au clergé un pouvoir
idisnie traduisit en pratique les plus Ind
e tout le clergé maîiométan des nion-
;nne infiueneo parmi les tribus divisées;
(les princes, soit i l'aristocratie ou i
ve, et se gouvernaient selon les anciens usages,
i t causé la chute des princes et de l'aristocratie
•iicment général pour le peuple, introduisit, d'ausages
populaires et propagea à l'intérieur sa
r a i e parmi
d'ui
E n
q u ' a u
coptes
t o u t 1
malioi
b
i g g l o m é r a t i o n de petites tribus et au sein
i-ossière, sauvage, démoralisée, mais avide de liberté.
p o p u l a t k
g é n é r a al,l .
les m
Cha i a t e ; car
r i k a t
t r è s - d i f f i c i l e s à pratiqnei
: monde; il faut remarqu
l é t i s m e consiste dans l'exi
T a r i k a t c et le Kharikate s'eh
quelques individus qui, s'appuya
sont tenus îi se soumettre sans réserve
e t le Kharikate renferment des prée
t qui ne sont pas intelligibles pour
r aussi que la principale attraction du
i t a t i on il la sensualité, contre laquelle
v e u t én, nt. Néanmoins on
issages du Koran,
t e r r e s t r e s et l'existence dans le coeur de
i r aux instincts matériels des jouissances
s e i g n a i e u t le mépris des bie
l'homme d'un principe supé
t e r r e s t r e s : — le principe du renoncement de
d ' a u t r u i . En couséquence de ces idées, des ord
lôme dans l'hitcrét
'élevÈrenl
e n Orient, col
dont la politiq
n a s t i q u e s .
ment aux
(•ahissante n ' a
Les maîtres religio
p r é c e p t e s du Tar-ilcatc (h
de se retirer dans
la renommée de ie
il se formait autou
i t e n t i o n s et à la défense de Mahomet,
il besoin de congrégations mom
n r e h i d s , se conformant rigourensemcnt aux
1 la direction de leur vie, avaient coutuniG
s o l i t u d e pour y jeûner et y prier sans relâche;
s a i n t e vie se répandait promptement, et bientôt
d ' e u x une sorte de confrérie de moines désireux
d e les imiter : (
n 'y portaient qu
l u t les
I d'atte
nuirides. Les sou
i t i o n , parce que Ì
lins et leurs délégads
nombre n'était jamais
COI i d é r a b l e .
nion dos musulmans, les prophètes ne sont autre chose que
aiits des divers degrés du développement religieux de l'iiutous
Selon l'opi
s représeut
a n i t é ; car
uit eux, ci
•i-itablemen
n'y ont pas contribué dans une mesure égale, et sninq
seulement peuvent être considérés comme représentant
:, cinq dillerents degrés de développement : Adam, Abrait
et Mahomet, Noii est aussi- placé au nombre des
p a r ces degrés lorsqu'il fait son
or degré, pour lequel sont iiiliam,
Moïse, Cl
p r o p h è t e s . Le niuride doit donc pass
é d u c a t i o n religieuse. Arrivé an pre
dispeusables trois termes de quarante jou
s ' a p p e l l e adamiioul-machriab (littéralement
f o u r chacun des quatre autres degrés, q
exiges. Viennent ensuite les cérémonies qu
h a u t degré de contemplation de soi-mér
d o i t , c imployant
f o i s , s.ins respirer
« L a
d ' a n t r e Dieu qne I
on répète des prièri
mille fois par jour,c r a m e n t e l l e : < 1
le muride est ei
s u i v r e sou malt
d i t plus haut, que
pouvait être nombi
e t c . , comme secte :
p a r t i s a n s politiques
j nommés Icliil, le niiiride
moeurs du temps d'Adam),
a r a n t e jours seulement sont
conduisent riiomme au phis
e ; et il cette occasion on
f c n t r i l o q
A l l a ! >
i r t e d
i l l a k h i
D i e u ; , puis,
•es relatives au
; divi
•,
eu ayant se:
I de
i l l a k h i il Alla
. Lo
e h o r s de toute hiérarc
seul. On conçoit facil
p o u r fanatis
dans les ar
disme.
A la
l a tribu
dont le
de Ghin
e t qui I
te
, s'écrier vingt et une
> c'est-ii-dire : ' Il n'y a pas
r a p i d i t é toujours croissante,
symboles de foi, jusqu'à ciuq
p a s omettre l'exclamation sa-,
ii'il est parvenu il ce résultat,
ie et n'est plus obligé que de
ment, ainsi que nous l'avons
ou partisans du ïarikate ne
l a secte des nuirides ou
euse et que, répandue si
e l i g i e u s c , elle ne pouvait
qui se servaient do la religion comme d'
r la Perse, la Bonkharie,
a v o i r au Caucase que des
lit un peuple et produire ce grand niouvc
d u Caucase sous l'importante dénominatio
prétexte
nt conini
u l t e
des Ka
(Mo
p è r e (n
a d j o i n t du
(lu. Vers l'a
' é t a i t
u n fils q
•ans), et li
r n a t u r e l a\
si célèbi
i reçut le
b r a i t se r
fiu du siècle passé
1 Koïssonbou, uii ci
Bis unique, Malio
mri. Cet Ismaïl, qui
c o n n a i s s a i t en niémi
m t a g i i a r d s , fut fait, pj
la^I, chez lesquels il
ïamed ou Mahomet) ei
lom favori des mahom
s a naissance nu phénomène s
f a n t fut Kazi-Moullah, devei
t a g n a r d s nomment Moullah-Mouhamed. (Le m
u n individu (lui fait une guerre sainte). A l'àg(
l a h se rendit a Karanai, chez son grand-père,
il étudia sérieusement la langue arabe et le K(
f a c u l t é s extraordinaires se développèrent en lu
il une mort prématurée, Mo
zèle les écrits de divers sa^
core assez instruit, i! recli
mtagn
l a i s la
s a t i s f l n
; mu
v i v a i t a v e c s a f ami l l e à G1 village de
••tain Ismail, qui était venu do Gliidatl, (
l a , avait épousé Loghi-Snltane, jeune fil
•tait très-savant selon les idées mahometanc
t e m p s exactement les moeurs et le caractèi
t a r d , C'
it kazi I
do dix
c é l è b r e parmi les mo
g é n é r a l Yerinolo
t i q u e s sur la vie
( h a d i , dans la triliu
niée 1785, i^Ialionia
même nom que son
•pandit bientôt qu'il
firmament. Cet caque
les niuii-
1 gazi désigne
is, Kazi-Moiilous
la direction duquel
m. A cette époque, lies
ri. Isma-11 ayant snccoinbé
ihamed retonriia à Ghimri, oit il étudia avec
a u t s du Daghestan. Ne se trouvant pas eiii
r c h a à Arakany le savant Said-Effci:
. r d s , le même qui fut pins ta
it
d é p l u t au sava
t r a i e s . Neanmo
v e a u maître d
é t o n n a i t par 1
i-M(
le même qui fut pin
f r a n c h i s e de ses opinions e
ent pas Kazi-Moullah, et cel
¡ a r a c t è r e réservé et ses nioe
illah resta quelques temps a
aissances dépassaient le;
d e sou esp
ard favori dn
s idées pra-
, i-i son loar,
,11 j)cn thciî
de ce 11011-
. nn'il
it. C'est ainsi que se termina
P E U P L E S DU CAUCASE. •19
notion orale du futur apôtre du djikhad (guerre contre les non
Its, c'est-à-dii^e les Russes). Pauvre et de naissance obscure, Kazi
ill acquit bientôt, par sa sagesse et ses enseignements, de la cou
l'inslr
croyai
Monll
e t dos ressources matérielles chez les Kabardieui
X mar iages successifs qno l'incontinence de paroi
; fit durer qu'un seul jour , il épousa la belle Patim
unit sans hésiter îi l'épreuve du silence. L'exté
i n d i q u a i e n t sa carrière future; il
c e mot, et sa personnalité était vi
IX, calme, sérieux, froid et cruel,
q u a r t de notre siècle, les premi;
X se firent sentir dans le khaiiat
, disciple dn premier kadi de Kur
1 voyage dans sa patrie, comi
emièros idées du nu
i les savants de ces
• la doctrine nouvell
vint ainsi à attirer l'aticntioi
g r a n d nombre. Monllah-Mah
; i - M o u l l a h ) Bt des don;
icipes de la vraie docti
siilératioi
Après de
femmes r
(jai se st
ractère de Kazi-Moulli
dans toute l'étendue d
qiiable ; il était ambiti
A la fin du premici
d'un mouvement religieux si
Bonkliar Khass-Mahomet, di
Maliomet, étant allé faire u
maître, à son retour, les pi
déjil depuis longtemps parn
linniet einlirassa avec arden
traite et a la prière. Il pai
qui se réunirent chez lui en
fant pas confondre avec Ka
diqua les infractions aux p
e t les Nogais,
; s de ses deux
a t e de Gliimri,
•leur et le caé
t a l t Oriental
a i m e n t rcmarr
i d i s m e
contrée;
1 et se
s'étaient rendus coupables. Sans poursuivi
contenta de joner le rôle d'un mnrchid, bi(
les Knrines contre les Russes et qu'ils ]
Daghestan en criant de toutes leurs forces
hometaus, le temps dn kazavate est arrivé
rencontrer une foule de partisans, et
r s symptômes
le Kurine. Le
i k h , Monllaha
n n i q u a à sou
(|ui existaient
Moiillah-Ma-
,'oua à la redes
Knrines,
•met (qu'il ne
IX pauvres et indent
les Knrines
aucun but politique, il se
1 qne ses paroles excitassent
i r c o u r u s s e n t les villages du
• K a z a v a t e ! kazavate! Ma-
' Ils ne tardèrent pas a y
1856, Kazi-Moullah accourut
aussi de son côté. Ce mouvement excita l'attention du gé:
mais il fut bientôt rassuré par le chef des Knrines Asslan-Kl
sécnrité fut entretenue par la disparition de Houllah-Mahomet,
nn court omprisoiniement, se perdit dans la montagne.
Jusqu'alors l'existence des montagnards se faisait remarquer
rement à celle des autres musulmans, par l'ignorance du Chariate
allaires intérieures des tribus étaient décidées par les kadis et k
eiens; l'adate (l'usage) était en vigueur et ou l'observait comm,
loi. Le Chariate no décidait que des atfaires de famille (ainsi qu(
se pratique encore aujourd'hui dans le Tarki et la Mekhtoulie) ;
religieuse et privée s'écartait beaucoup des sévères préceptes du L
liln outre, il n'y avait aucune unité politique, mais au contraire ho
continuelle entre les diverses tribus et môme ent
d u sang était aussi nn
il Yermolov,
n , et sa
ni, après
c o n t r a i -
le kanl
lait da;
veau m
alfaires
rie, le
après quelq
il Karadakl
on la vengeance
les familles. Ki
Itrc et prophète
r e l i g i e u s e s , soci;
ice capital du i
-Moullali se révéla tout d'
ivec la
;s et I
i p l e , 1,
s e dor
temps , pour s
o c a l i t é dont 1
sur tout le Daghestan,
parmi lesquels se tronv
peuple de Gliimri furent
décréta, d'après le Gluir:
e t il
ait Sel
ixcités
a t quai
t t qu'il se soumit lui-même i ce
s'ils s'étaient rendus coupables de ce vice. Le pcnpli
de Kazi-Moullah, qui s'entendait très-liabilement il h
' peu de l'ivrognerie ; il persuada aussi aux femm
"thus, aux hommes de se couper la moustache plus i
barbe pointue et le turban, et il la jeunesse de ne
tliauts religieux. Les doctrines de Kazi-Monllal
" liiincipalement par l'influence de ses disciples
1""' lui aux pins profonds mystères religieux, pi
i t i l i t é
les difi-érents villages ;
i s a g e qui se transmet-
1 eonp comme noumission
de réformer complètement les
o l i t i q u e s . Sa sévérité pour l'ivrognei
attira la haine des moullahs; mais
uer plus de considération, il se rendit
.-ants avaient la plus grande autorité
1 revint accompagné de trois savants
nyl. La curiosité et l'étonnement du
1 plus haut point lorsque Kazi-iSIoullah
•ante coups de biUon pour l'ivrognerie
iliAtiuieiit avec ses compagnoiis, comme
s u i v i t l'exemple
d é s h a b i t u e r peu
d e porter des
i r t e , de porter
h a n t e r que des
it bientôt
ities
s e propag
i m m é d i a t s , qui,
r e n t dès lors ex
oient le nom d e n u i r i d e s . E n 1 8 2 9 , d i v e r s e ista
'•«'t qui infiuèrent encore à ïarki d'une façon pins efficac;
P«8ation de la nouvelle doctrine, qui fut bientôt adoptée i
ic produ
t o u t e s les
D a g h e s t a n
isse revint
ussi par les princes d
1829, lorsque l'armée rus
il y avait déjii au Dagl
tribus
et de la
»ictorieusi
nombreux
pour allui
tribus sur
épendantcs et en partie i
ï c h é t c h n u i . A la Bn de
de la campagne de Pers
éléments de coiiflagratloi
1er l'incendie. Koïssoiiboii,
le Koissou-Audi e t le
qui n ' a t t e n d a i
Goni n b e t , Audi
lïSSOU d ' A v a r i e ,
;sta
i t qu'une
e t d'autre
la moitié de I
d e
=lle
p e t i t e s
e t tous les villages
il Kazi-Moullah, qui
case pour faire une
r i m p o r t a n c e d'après
a v a r i o n s ,
songea dès
¡Spedition c
celle des •
r e x e e p t i
lors à r,
i n t r e Constanti
•illages de la
p r ê c h a
i i ' o b s c r i
e t eomn
en fut 1
p a r Ici
s a i n t qu'
pressi
de Khouiizakh, obéi.ssaient
r toutes les tribus du Gauiplo,
dont il avait jugé
ontagiic. Kazi-Moullah
X qui
1 Chariate,
L ' i s s u e
• loi
due •
u v e r t c m e n t la guerre contre les Eusses et contre toi
lient pas rigonreiisomont les préceptes de la foi et du
¡nça dès cette époque la guerre sanglante du Daghestai
a l h e u r e u s e pour lui, car il fut tué en 1832, il la prise de Ghimri
Russes. Schamyl, qui était aussi présent a la bataille, ne dut son
' à la fuite, La mort de Kazi-Moullah produisit une profonde imp
e n p l a d e s dos montagnes, surtout lorsque l'on eut retrouvé
10 main tenait sa barbe tandis que l'antre était étcu-
11 en conclut que sa mort était un châtiment pour les
le du peu d'ajipni qu'il avait trouvé chez eux,
successeur il Kazi-Monllali, héritier de sa puissance
i ,homme actif, violent, intrépide et audacieux,
e t de ses intentions, un
q u i , quoique indécis et i
l ' e n t r e p r i s e et la conduite
de l'Avarie. Né en 1789,
capable de réflexion, excellait cependant dans
d e petites expéditions. Ce fut Ilamzate-Bek
d e bonne famille, instruit, mais dominé par
a d a v r e dont i
e r s le ciel ;
m o n t a g n a r d s .1 cai
Bientôt parut m
b e a u c o u p de vices, surtout par l'ivrognerie, la renommée do Kazi-
Monliab avait excité son amour-propre, et il s'était rendu près du saint
personnage. Oelni-ei, satisfait d'avoir parmi ses disciples nn homme de
bonne n,iissance, avait consenti i initier Ilamzate-Eek l'i d'importantes
missions politiques et militaires. Après la m(
z a t e parvint par ruse autant que par d'adr
s a place. Malheureux a son début et même
Bek reparut bientôt sur la scène et renvers
le concours d'Asslan-Khan de Kurine, bien q^
a g i r l'un et l'autre fussent absolument difierents. Dans l'antoin
même année 1834, il fut assassiné par le frère de Khadjidevcnu
t de Kazi-Moullah, Hami
t e s libéralités à prendre
f a i t prisonnier, Ilamzateles
khans d'Avarie avec
I les mobiles qn f a i s a i e n t
ne de la
•Mourad,
•te durée
c ; car la
plus tard le chef si connu des nuirides. Malgré la cour
de son pouvoir, l'influence de llainzate-Bek avait été considérabl
union des diverses tribus,
ment achevée par suite di
lissance avait été jnsque-Ia
o j e t .
A la première nouvelle de la mort de Ilaiiizat;
s i e n dans le village de Novo-Gotsatl avec deux
¡mpara du trésor de namzatc-Bek, se déclara
liversellement reconnu comme iman. Occupé pré;
mmencéc par Kazi-Moullah, fut prom|ila
chute des khans d'Avarie, dont la
o b s t a c l e essentiel à la réalisation de ce
- B e k , Schamyl fit i
: e n t s murides dévoui
ion successeï
a b l e m e n t de s a SI
;t fut
•etc
i n d i v i d u e l l e ,
é c l a t , quoiqu'il eut tro
cesscurs. Schamyl (Scha
r a n n é e 1799. Sou père
L ' e n f a n c e de Sehaniyl s
v e n d a n t des pêches selo:
¡ère militaire et politique ne brilla d'abord d'ancu
vé le champ b:
l i l , Chamonil oi
é t a i t un pauvr
: pass;
dan;
les u
d ' a u t r e s , il avait visité de boni
d ' e s p r i t et de force de ca:
celui-ci commença l'i jouer
n a î t r e parfaitement les hou
ainsi qu'il fut plus tard ci
v é r i t a b l e fond dos choses, h
Moins religieux que Kazi-iaoullah, moi
Schamyl les surpassa tous deux pai
, prédénri
vers
ineltaou,
n b u l a n t ,
i r selon
coup
ictèri
m rôle d';
lies et il
é t a t de
•squ'il pai
p r é p a r é par ses di
o u Samouel) naquit k Ghin
vro berger du nom de Di
l a pauvreté; marchand ar
n t c u r de cabarct et jonglei
1 le moullaU, et, doué de bi
r e n d i t chez Kazi-Moullah lorsque
nspiré. C'est là qu'il apprit à coni
p p r é c i e r les circonstances, et c'est
lomprendre mieux que personne le
ut lui-même sur la scène politique.
nipétueux que Ilanizate-Bek,
n esprit, sa persévérance, surtout
p a r la justesse de soi
o p p o r t u n pour agir, qu
Schamyl occupait déjà
L a soumission i
s e montra pour
scène politique;
s u y e r les armée;
1839, les Russe;
t c n t r i o n a l , et h
sommet d'un roc
d é r é o comme un
a c t i v i t é dans 1;
coup d'oeil et son habileté à saisir le moment
ilité qui dénote essentiellement l'homme pratique.
e position iiiipoi
1 fut le but prii
e r.'Vvar
l a prem
foi
d ' u n e
mais plusieurs
d é f a i t e s
]'usses en 183
7 l'cmpècli
o b t i n r e n t c!e r
louveanx s
1 prise mémorable d'Akliouig
; inaccessible, d'uii la fuite tl
:c sorte (le miracle, mit prov
D a g h e s t a n . La prise d'Akli
r é s u l t a t politique bien important,
aussi bien qu'Akhoulgo servir de r^
plus longtemps dans le Daghestan,
•laulo auprès de llanizatc-13ek.
iicipal do ses elTorts, lorsqu'il
n u i i i i è i e indépendante, sur la
successives que lui fii'cnt cs-
.èrcnt d'atteindre ce but. En
uccès dans le Daghestan sep-
(ulgo, forteresse assise sur le
Schamyl peut être consiv'isoiremeiit
un terme à son
•Igo n'eut cependant pas de
:ar tout autre point fortifié pouvait
idencc à Schamyl. Ne pouvant tenir
chamyl se retii'a dans la Tcliétchnia,
Í il)
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