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2G P E U P L E S l)ü CAUCASE. P E U P L E S DU CAUCASE.
Kliadji-Maliomct se montra cii 1842 dans la Traiiskouljanic, oii » l)víclia
activement le Cliariatc ct le muriclisme de Scliamyl. Quoique le
fanatisme religieux ne fût [jas très-violent parmi ees,tribus, on vit pourtant
Ijeaueoup il'iiulividus embrasser la doctrine île Kluidji-Maliomet et
f,]i mer l'association spéciale des liliaiijirÈtes, qui se signala tiientót par
ses irruptions et ses dévastations sur le territoire russe. Ils se nommaient
aussi moutazigs, ce qui avait la même signification que muride h l'est
du Caucase.
A la mort de Kliadji-Maliomet, qui arriva bientôt après, s'éleva Soliman
KfTendi, qui, malgré ses profondes connaissances religieuses, n'ét
a i t cependant pas i la hauteur de sa mission. Non-seulement il n'eut
aucun succès, mais il se brouilla mémo avec les chefs ct se rangea du
paiti des Russes en 1S4C, Ses attaques contre la doctrine religieuse de
Schamvl restèrent également sans ellct.
Mahonict-.\minc, le dernier én.issaire de Scimmyl, eut une tout autre
importance. Agé actuellement de près de soixante ans, et natif de Khounonil,
près d'Onntsoukoul au Daghestan, il se montra chez les Abadzeklis,
l'evitn du caractère sacerdotal, et, s'appuyant sur un nombre considélable
de nioutazigs, il acquit au muridisme, |)ar sa doctrine sur l'égalité,
de nombreux i)ai'tisans parmi ces tribus démocratiques qui avaient
déjii expulse leui's princes et chez lesquelles l'islamisme était assez répandu.
Tai' contie, le mnridisrae rencontra de grands obstacles chez les
ïcberlicsses en général, par le manque de foi religieuse, l'insuffisance
des moullahs et des kadis, l'opposition soulevée par l'élément aristoeratique
des Adighé et la résistance des tribus libres, due aux suggestions
de celles qui, déjà soumises à la Russie, leur achetaient tout ce qui était
nécessaiie il leur entretien et dont il leur répugnait de rester séparées,
ilgro ces obstacles, le chéilili (c'est le nom que l'on donnait ii Malmd
Amine chez les ïcherkesses) poursuivait infatigablement ses projets,
prêchait le Chariate et le muridisme, ct organisait dans six localités des
places armées (megkémél, dont l'une, dans le p.ijs des Natonkhaïtses, lui
servait de principale i-ésidencc. Un tribunal était établi dans chacune de
ces i¡laces. Dans les megkcmé se trouvaient des kadis, des moullahs et
une garnison permanente de moutazigs, qui occupaient le même rang
que les murides de Schamyl. En 1851, Maliomet-Amine avait déjii pour
lui un puissant parti; la plupart des Abadzeklis, les tribus paclliques,
les Kabardiens fugitifs, les Beslénéi et les Makhocliéi reconnaissaient
son autorité. Afin de gagner les Adighé ii sa canse, il clicrcha à nouer
.11 mariage des relations avec la famille princière Karabek-Iîolotola
plus opulente du pays, ce qui lui assura la souveraineté des
ïcmirgoî, des Yégliéroukoï et des Slamkhiréi. Homme sans naissance, il
devint, par sa nouvelle parenté, allié à la plus haute aristocratic, et
init dès lors disposer de sommes importantes. Occupé pendant quelque
temps de l'organisation intérieure des tribus, Mahomet-Amine n'entreprit
aucune hostilité contre la ligne du Kouban. 11 voulait d'abord soumettre
toutes les tribus tcbcrkesses. Les Cliapsongs, farouches et avides
de liberté, et les Natoiikhaîtses, qui avaient une organisation aristocratique,
lui opposèrent la plus grande résistance. Les Russes lui firent
bientôt éprouver aussi des défaites. En 1863, il chercha il agir plus efficacement
sur les Chapsougs par la prédication du Koran, et comme il
ne connaissait pas encore parfaitement la langue tclierkesse, il choisit,
pour l'aidei' dans son ceuvrc, un effendi lettré nommé Abdoulla.
Dès le début de sa carrière politique dans la Transkoubanie, Mahomet
Amine avait l'intention de former au sein même de la population
une classe à part dont les intérêts se rattaclieraieut an nouvel ordre de
choses. Dans ce but, il voulait favoriser l'introduction de l'élément religieux
concentré en sa personne ct qui devait lui fournir une arme puissante.
Le plan échoua, les diverses tribus ne formèrent pas un ensemble
politique solide; il ne resta de tant d'efforts qu'une plus grande inimitié
contre les Russes, et bien que la troupe des moutazigs s'aceriit de jour
eu jour, il lui manqua toujours l'unité que pouvait seule lui donner l'idée
religieuse, qui fut étoufl'ee par le pouvoir de la force matérielle.
Il se produisit pourtant, !i une certaine époquo, des circonstances qui
favoriser la propagation de la doctrine religieuse de
de mars 1833 apparut dans la Transkoubanie,
ilion des Chapsougs, un individu nommé Abdonlla-Efj
é , toujours vêtu de blanc, qui enseignait à lire et ii
ÎS garçous des tribus déjà soumises la Russie, et q
M
par
kov
semblèrent de
Mahomet-An
et surtout a
feudi, liomm
Au
éc: ; je
visait à former une secte religieuse à p.art, dont la pratique principale était
le jeûne et la prière. 11 s
koï, et utilisa ses relatie
rendit clicz les Jlakhoehci et les Yéghérouprécêdentes
avec les tribus sounii.ses pour
lirédire il colles qui ne l'étaient pas des attaques de la part des Eusses,
des victoires, etc. Cmmaissant le passé, il en tirait des inductions pour
l'avenir, ct semblait ainsi prévoir ce qui devait arriver. Il forma une
école religieuse particulière pour les garçons, et, appuyé sur cette ton.
dation, il se présenta, au mois de juillet 1853, devant Mahomet-Aminc,
dans le dessein de travailler avec lui ii relever aussi l'esprit religieux
des ïcherkesses, ce qui aurait probablement réussi pendant la guerre
d'Orient, du moins sons le rapport politique, si Slahomet-Aminc n'avait
pas tri
Jlors uii adversaire dangereux en Sefor-Bei, chef des Najîtses.
Scfer-Bci, de la famille Zan, qui gouverna autrefois la tribu
Khéak, actuollemeut répartie entre les Natoiikhaïtses et les Cliapsoiigs,
était retenu comme otage, en 1807, entre les mains des Russes, après
la prise d'Auapa. Ayant plus tard déserté le réginient qui tenait garnison
il Anapa, il entra au service de la Turquie, ct, en 1820, il
fut fait prisonnier par lei Russes, étant alors arrivé au grade de colonel
turc. 11 obtint toutefois la permission de retourner dans sa patrie,
où il prit Iiart il la deputation de Tcliorkesses qui se rendit il Constantinople
pour implorer l'assistance du sultan contre les Russes, et
resta en Turquie, dans l'intention d'y assister en foule manière ses compatriotes.
Pendant la guerre d'Orient, il retourna chez les Tcherkesscs
avec le titre de pacha ; mais il ne parvint point à rassembler des troupes
armées, et ne pnt, comme représentant du principe .aristocratique,
s'entendre avec Mahomet-Aminc, qni agissait d'après un principe tout
contraire. Les Abadzeklis et autres tribus des Adighé tenaient il Malioraet-
Amine; les Natoukhaïtes, ii Sefor-Bei; les Ch.apsougs resteront neutres.
Une enircprise liardie de Mahoinet-Aniine coutrc les Karatchaî (Tatars),
dans le but d'agir en.suite sur les Kabardiens, avorta en 1856, Buraiit
les aimées snivantes, les ofiorts des armes russes furent constamment
lieureux dans les contrecs du Kouban inférieur; la chute de Sclianiyl
ayant eu un formidable retentissement dans ces contrées, Mahoniet-Amiiie
ne crut pas devoir attendre de nouvelles et plus vastes entreprises do
la part des Busses, et se soumit avec les Abadzeklis ct les Barakaï
(Abkhaz) an mois de novembre 1859, Toutes les tribus au nord de la
montagne, entre le Kouban supérieur et les Chapsougs, ont été successivement
soumises depuis cette époque.
La famille libre
le fondement de 1'
de fi
mine
avec ses vassaux (paysans) et ses esclaves, constitue
xlsteuec sociale et politique des Tcheikesses. Le père
illc est le maitre absolu de ses femmes et de tous ses enfants
Les Tcherkesscs, généralement pauvres, n'ont pour la plupart
qunne seule femme, que chacun peut choisir dans toutes les tribus de
la Transkoubanie et parmi les Kabardiens, pourvu qu'elle soit d'ime
naissance égale i la sienne. Les jeunes filles tclierkesses ne portent pas
de voile ; n'étant pas enfermées dans les maisons et pouvant converser
sans contrainte avec les hommes, il est plus facile d'apprécier leur mérite
ct de faire un choix, qui doit toujours être suivi du versement du
prix fixé pour l'achat de la jeune «lie. Les amis et les parents font des
cadeaux au futur et s'occupent des négociations avec les parents de la
jeune fille; si elle est de race princière ou noble, (m paye en une fois,
pour l'obtenir, les trente parties du prix d'achat; si elle est de naissance
ordinaire, on paye seulement dix-sept à dix-liuit parties de ce prix. Ces
trente parties, nommées hachas, sont représentées, chez les nobles, par
les objets suivants : 1" un garçon; 2" une armure; 3" un casque point":
4" des brassards de fer et les pièces pour les articulations; 5" un sabic,
0" Irait boeufs; 7" un bon cheval; 8" un cheval ordinaire. Ces huit baclias
sont rigoureusement exigés et payés en nature. Pour les vnigt-dcux
autres parties on consent il recevoir vingt boeufs, un fusil ct un liistolet.
Dans les classes inférieures du peuple, les hachas consistent dans les
objets suivants : 1" un cheval; 2" un fusil; 3" deux boeufs; 4" '¡"S'
moutons et dix chèvres; ô" un chaudron de cuivre de la valeur de dciK
boeufs; 0" un clicval ordinaire. Les autres baclias sont remplacés par
des bêtes il cornes. Après le payement du prix d'achat, le j
it sa fiancée. Au reste, chacun peut enlever une femi
d'achat doit être néanmoins payé tôt ou lard.
L femme prend sa charge tons les soin;
obi
le
Après
inagc. vit exclusivement que pour son
et ne se montre pas devant les étranger! I trou
, se 1
I mêir
et travail.-;
e le visas'
inconvenant
mari peut ren-
II ffogrant délit
oyer !x ses paqu'il
a payée
/ais procédés ii
0[ .dents le
reste pendant le jour avec sa feniine. Un
me il ses parents; mais s'it la surprend (
l a le choix ou de la vendre ou de la ren
;eant de ceux-ci la restitution do la spmm
•. Si le niari'.se permet injustement de man
femme, la famille de celle-ci se charge d'en tirer vengeance.
été du père, qui peut les vendre. C'est prince
trafic et s'opposer à l'esclavage qui eu est
les Russes ont construit plusieurs forts sur les bords de la
On prétend toutefois qu'en yendant ses filles le père avait
leur bien-être, parce que, dit-on, dans les harems des Turcs
r sort était plus heureux que dans la famille,
concornc que très-peu les parents. De temps
que l'iiomn
voyer sa f'(
d'infidéhté,
rents en ci
pour l'obtei
l'égard de s
Les enfants sont la prop
cipalcment pour empécht
la suite qmer
Noire
L'éducation des eiifi nits 1
inniiémoriaf régnait chez les Tcherkesscs l'usage de
familles, ce qui dut exercer une grande iuBuence
politique de ce peuple. C'est pour ce motif que
très-étroitement les unes aux autres et s'allient c
téricurs. Il parait aussi, et cette raison peut au
que les belliqueux Teherk-esses craignent d'eiréminor
i maison paternelle. L
un enfant étranger assu
irer l'amitié des parents
nt l'existence agréable.
les ( • à d'à très
ir la vie sociale ct
familles s'unissent
Ire les ennemis cxilns
se comprendre,
urs enfants par une
do famille (atalyk)
éducation faite dans 1 pél
qui se charge d'élever
blllté, et afin de s'assi
pour rendre il cet enfi
a ordinairement plus d'attachement pour son atalyk que poi
parents.
Les cérémonies des funérailles chez les Tcherkesse!
singularités remarquables. Les armes des défu
parois Intérieures de l'appartement; dans la ch.
nissent les femmes, les parentes et les amies de
tient debout sous la porte, devant laquelle se i
l'un d'eux s'approche de îa porte et pousse un
pètent, en se levant lentement, les femmes qui se
que celui qui a poussé le cri entre eu se cor
puis 11 s'agenouille devant le mort ct pose
jeunes filles l'aident à se relever, et
accomplissent la môme cérémonie les
au lieu de faire des lamentations, les vieillards adressent an:
quelques paroles de consolation. Ces assemblées séparées des h
me une grande responsa-
, Il fait tout son possible
11 en résulte que l'onfant
propr
la far
iffrent plusieurs
it suspendues aux
mortuaire se ]'éuiiiile
; la veuve se
;e rassemblent les hommes ;
un cri lamentable fine ré-
, sont dans l'interienr tandis
•rant les yeux de ses mains;
son front sur le sien. Les
I- se retire. Tous les assistants
uns après les autres; cependant,
parents
imes et
des femmes ont lieu durant trois jours. Mais les femmes de la iaraillo
et les plus proches parents doivent encore rester préparés pendant deux
semaines à recevoir toutes les personnes qni porteut le deuil. Les habits
du défunt et les divers objets qui lui ont appartenu restent tels qu'il
les a laissés, jusqu'au jour du grand repas funèbre qui a lieu six mois
ou im an après le décès. Si les habits du défunt sont en mauvais état
au moment de sa mort, on en fait de neufs aux frais desquels les parcnts
contribuent de diverses manières , et que l'on place sur un t.ipis
avec les autres objets ayant appartenu au défunt. Plus tard, ou le
tribue au moullah et aux personnes qui ont assisté à la cérémon
l'exception des armes que portait le défunt et du cheval qu'il me
lequel, par égard pour son maître, est tenu pendant six mois, bien ii
D. A
itait,
''i l'écurie, la famille
mort a laissés.
Les familles d'une mémo oi
des mariages ou par l'éducati
spéciales. Chaque famille poss
Pi'iétés mobilières ct immobilière;
"'appartient ii aucune famille eu
Les tribus tcherkesscs manq
civile, doivent naturellement v(
le peut rien conservei' pour clic des objets que le
l'oi-drc publi
servir de se:
famille doiv(
sang; chacur
l'association,
cliacuii de se
vengeance produirait
guerres si elle ue po
iginc et celles qui leur sont proches par
m forment entre elles des alliances toutes
:de alors en propre et séparément ses prores;
taudis que le ten-itoire de la commune
en particulier, mais il toutes en commun,
it d'unité politique ct d'oi'ganisation
3r elles-mêmes à leur sécurité ct à
c'est pour cela que chaque Tclierkesse a le droit de se
• armes pour venger ses offenses. Tous les membres d'une
nt s'assister réciproquemment, même pour la vengeance du
doit en outre prendre sa part des intérêts communs à toute
Par compensation, la communauté tout entière doit protéger
lontre l'ani
; agitation
lit ¿tro ra
osité de ceux d'
,ncessante ct de
hetée moyennant
ne autre tribu. La
continuelles petites
une indemnité qui
consiste en
la co aditi 01
des personnes est;
tionuels (adate).
L'hospitalité orientali
ennemi personnel, est 1
que soit l'hospitalité qi
les empêche pas de dé'
trafiquent dans la montagne,
Outre les relations créées par le mariage
jugement des arbitres et la responsabilité
pour chacun de ses membi'cs vis-à-vis des ai
les communautés tcberkesses des lois qui rei
solide.
Les familles d'une commune vivent rai'eme
têtes de bétail et qui diifère selon la i
de l'offensé. Les différends sont aplani
lées choisies à cet etîet, d'apr
:ste chez les Tcberkesses, Chacui
27
iture de l'oiTense et
par des anciens et
s les usages ti-adi-
2 bienvenu
,e les Tdic
•aliser sous
et reçoit ,
•kesses pi';
3nt les koï
1 bon accueil. Mil
•iquent entre eux
laks (hôtes) arméi
is quelk
cela u{
liens qu
, l'éducation des
qu'accepte toute
itres familles, il
ident leur union
it tr
les aoi
int SOU'
ce qui
donne
mu tue:
Chaqu
délibéi
T
lutes h
la ci'
cielle;
métisme ct de pagf
le fanatisme religie
motivées que par b
rémonics religieuse!
seulement aux envi
surtout parmi les lu
rapports des Tclierkesse;
leur pouvoir.
La pauvreté des Tchei
il pousser leurs attaques
entre eux. Le larron p
tant en une certaine qua
ont disséminé!
ssaircment lie;
mêlés à ccuj
;les délibéi'ati
memi extéric
urtout en face d'un enne
:munc ou chaque tribu noi^i
is-près r
d'une a
us et à
Lir toujo
5 députés poi
liants, le
; la pai'enté
, existe dans
encore plus
e de l'autre;
•e commune,
le protection
s menaçant,
ssister à ces
•pport de
a r r i é r é e s SOUÎ
)tions religieuses sout supe
•fitribus
nt de cliristiaiiisme, de maho-
5 ne connaissent d'ailleurs pas
av le territoire russe n'étaient
ur esprit belliqueux. Les cémperficielles.
tclierkesses sont ti
sation ; il en résulte que leurs
it composées d'un mélange incoli
isme. Les Tcherkesscs i
c, et leurs invasions sur
goiU du pillage et leur
qu'ils pratiquent sont aussi tri
ms d'Anapa qu'on trouve beam
ites classes : cela résulte naturellement des nombreu
C'est
ip de mahométans,
les Turcs, ii l'époque où Anapa était ei
•kesses jointe il leur audace habituelle les conduit
jusque sur le territoire russe et i
•is sur le fait est passible d'une
ntité de bétail. Il leur arrive so
des •elatio
procurer de ph
lieu précédemm
les unes n'avaie
ec des communes étrangères dans
; le
s faciles occasions de pillage. Les
Mit sur la ligne des Kozaks étaient de deux natures:
it que le pillage pour objet, tandis que le but des autres
à l'improviste les forts détachés, les avant-postes ct les
ême à se vo
imende cous
ivent de noi
unique de
Dns qui eurf
était d'attaq
stauitsas isolées.
Les Tcherkessi
soleil; les cbcvei
long, la taille svelte mais
et de larges épaules. Le:
forme circulaire, sout or
d'épaisses forêts ; quoique
pas défendus avec beauco
d'ailleurs toute facilité poi
dans d'autres localités
du Tclierkesse est gc
nt la peau blanche, quoique liâlée par l'air et le
;t les yeux noirs, l'occiput peu proéminent, le nez
vigoureuse, la poitrine fortement développée
.Leurs aoùls, petits et affectant généralement la
linaircment situés dans des vallées ou dans
:onfort,ablcmcut entourés, ils ne sont cependant
ip d'opiniâtreté par leurs habitants, qui ont
r en reconstruire immédiatement de nouveaux
aussi ces aoùls sont-ils peu fortifiés. La maison
ralement construite en poutres garnies d'osier
:11e est entourée d'arbres dont l'épais feuillage
DUX que les habitants apprécieut par-dessus
vivent d'ordinaire sous le même toit.
tressé et de terre glaise;
procure un ombrage délici
tout, nommes et animaux
L'aisance du peuple est plus
ricliesses natui'clles qui n'attende
tives ct une bonne direction. J
immense. Quant l'agriculture
trouve pourtant, ainsi que l'élè'
la plaine, où les habitants de la
constamment venir acheter leur
nécessité, et son absence est uui
grossiers tissus sont confectionné;
quie eu contrebande. La poudre
p a r t i e , de fabrici
portante, mais s(
véritable élégancc
que modeste ; mais le pays offre des
nt, pour se produire, que des forces aci'abondauce
des bois de construction est
, elle est cucore dans l'enfance ; on la
'C du bétail, un peu plus avancée dans
montagne, qui sont très-jiauvres, doivent
blé. Le sel est une denrée de première
} véritable calamité. La toile et d'autres
i par les femmes ou importés de la Turet
les armes sont, pour la plus grande
on indigène. L'industrie des Tcherkesscs est peu
produits se distinguent par un certain goût et
iiSi : I j i