
f lililí i
1 if
138 PEUPLES INDO-EUROPÉENS.
le despotisme
s u d et rusé,
licatessc île n
tic iic.stnictiei
lie l'Orient.
eliev.niN, et Í
eomraci-ce, iii
endn far
a t i o u et
lté fortC!
In le sn
a altéré leur caractère c
L e u r s dispositions pont 1;
u n i è i c s et de formes qui
des latai-s nomades leur a vali
Is aiment la chasse, les jeux g
j n t agrieulteuis et artisans liabib
i, pour cette raison, est deveni
des Annéuicus et des Eania
mains des jnif;
c h i i t e s , assez indifférents toutefoi
mysticisme.
r a m p a n t , sene
ccitainc déit
avce l'esprit
s n r n om de Français
•iers, les eoui'ses de
mais ils méprisent le
monopole entre les
I l s sont maliométans
Les Taljchs ou Toljchs d
p a r t i e des ïalychs de la Pers
des habitants d'origine tuitinc,
mer Caspienne. Appartenant .11
d ' a n l r c s lihanats (
Inabile le gonvern
r t a g e ii la Russie
1828. Actuellemer
t u r c s ou tatars, i
formé
T a l y c h s
la Peree
l e u r s vo:
t a c t dep
m a t i è r e de religion et lii
n gouvernement do liakon forment nne
e , langés, daus ces contrées, an nombre
e t l é s i d e n t sur les côtes sud-ouest de la
i t r e f o i s au Idianat de ce nom, qui s'était
lu royanme de Chirvan, la fraction des
ement de liatón tomba, ainsi que i'Ar-
, par suite de ia dernière guei're contre
it les Talychs différent esscntiellemeul de
avec lesquels ils sont cependant en couplu:
siècles. Ces peuples, dont
plus tard, au chapiti'e spécial des peuples tatars, ont pour limite géojjralihi<
pie au sud la vallée du fleuve Kour en Transeaucasie.
L e u r langue d'origine s'est conservée jusqu'il présent dans ecut quar
a n t e villages du gouvernement de Bal;ou ; c'est une des langues ii.v
niemics qui a le plus d'analogie avec le persan. Comme tous les Persans
e t commc la majorité des Tatars transcancasiens, les Talychs appart
i e n n e n t il la secte d'Ali, c'est-ii-dire qu'ils sout chiites. (Voir le chapitre
des Tatars.)
De taille moyenne bien proportionnée et de teint foneé, les Talyclis,
(tout le nombre s'éléve, dans le gouveniement de Bakou, prés do Lenc
o r a n , à environ 15,000, rappellent beaucoup le type indou. Quoique
l e u r s cheveux soient coupés ras, ils portent la tête oi-dinairement nue.
L e u r s femmes, dont rextéi'ienr est sauvage sans avoir rien de repouss
a n t , sont eomniunément assez belles. Le caractère de cette peuplade
est ])acifiqnc, généreux, hospitalier, mais enelin h la paresse; ses moeui's
ont beaneonp d'analogie avec celles des ïatai-s voisins.
L a contrée habitée par les Talychs possède uuc végétation luxuriante
e t beaucoup de forêts; l'air y est humide, le sol marécageux, le eliaiat
c h a u d et malsain. La province pei-sane voisine de Gliilan, habitée aussi
p a r les Talychs, offre les mêmes particularités naturelles, excepté dans
la zone montagneuse de l'ouest et du sud.
K O U R D E S ,
L e s Kouriles sont pciit-ôtre un ])cuple composé de clive:
comme les Kabyles du mont Atlas ; leur corps et leui' visa^
que chez les Kabyles, n'offrent aucun type spécial bi
c o n s i d é r é s , depuis les dernières déconvertes scientifique
u n ensemble avec les anciens JvliaUk'cns du nord, penple giu
c o n q u é r a n t . Les Konrdes seraient donc les descendants des KliakL
nicns puissants et belliqueux dunt quelques légions >
p l u s de 2000 ans avant J.-C. une iniluencc si decisi
s i t u é s sur le Tigre et l'Enphi'ato,
ures des tsars et des rois gueri'icrs
r e t r o u v e memo encore aujourd'hu
s é m i t i q u e s des ]'^tats
l ' e m a r q u é dans les fi,
de l'art assyi-ien, se re
k o u r d e s actuelles.
B a n s le rapide aperç
sommes dirigés d'après
S a i n t - P é t e r s b o u r g a faites 5
t e n t i o n de riiistorien et d
lé langes ,
e môme
Ils sout
f o r m a n t
r r i e r et
en s ira-
,t depuis
Il déliii:
, connu
n-çai
; sur les tribus
Ce même type,
i n t i q u e s , oeuvres
chez les tribus
que nous allons donner des Kourdes, nou
les plus récentes recherches que j\I. Lei
:s sur ce peuple qui mérite il tant d'cgari
i t h n o g r a p h e , surtout en raison d
l u ' i l a exercée sur les p fluci e u p l e s s émi t i q u e s .
P a r t o u t oii il est questiou di
s e n t pas comme une grande réi
t i q u e s ; quelques-unes de leur
b •ds d e l ' h i s t o i r e p o u r fi
t a i r e inva:
voisins. C
pays où il
! ICourdes dans
Ilion de peuples
t r i b u s semble
c r les destinées
l'histoi
doués
it seu
d e lei
î , ils n'apparais-
' i i i s t i t u t i o n s poliment
sortir des
p a t r i e on pour
p a r f o i .
iaus dm
i f r c n t 1
avec chez les peuples et dans les Etats
plan.
t r i b u
tion
a u t n
cliac'
testi]
chi
voi
Les contr
¡ r e n t , par
! pour cette raison que leur nom, même dans le<
ICS qu ill
l e u r dis
ip de 1:
au premie;
ecnlés con
la popula
mes
j o i i ' lin rôle historique, ne se trouve jamais
h a b i t e n t depuis les temps les plus
osition même, au fractionnement di
r d e s particulières indéj:
; et le goût prononcé pour la libei'té qui
1 des membres de cc peuple est lu cause
'S au milieu desquelles ils ont passé leur v
•f d'une tribu réussissait h. p lacer sous son joug quelque:
s i n e s , ce n'était jamais que pour lui temps très-limité
p r e m i è r e occ;
l ' e m p ê c h a pa
nidantes h
î i i i m e indi
l a t u r e i l e d.
L o r s m éme
s ' e f f o r ç a i t , il
C e l l e divisio
sent à faire
r i e r distingu
s u l t a n Saladi
gels fut opii
plus grande
d e pertes Ci
s n i l u n Solimi
illemei
t t e s ii
que
t r e s trihl
ir chacnr
ion, de ressaisir son aiicieinie indépendanci
c c p c n d a i i t que quelqnes ehefs ne parvim
des conquêtes. Un esprit indomptable et éminemmeut guere
les Kourdes depuis les temps les plus reculés. Le célébré
n était né kourde. La lutte qu'ils soutinrent contre les Mnnl
i â t r e ; et bien que Tiniour eut réussi ii conquérir enfin la
p a r t i e da Konrdistan, ce résultat ne fut obtenn qu'au prix
onsidérables. Au commencement du quatorzième siècle, le
111 le Gland soumit le Kourdislaii occideulal; mais, ponr maint
e n i r leur autorité, U
d ' é n e r g i q u e s et eoni
t r i b u s de l'est fut <
t a b l e aux révolution
s e n t présentement la
P e r s e , la Turquie et la Eussic, Icni
nominale pour beaucoup de tribus des
sout coutinuellement eu guerre avec T
s u z e r a i n s : dans les Persans, leurs frè
T u r c s , dans le cours de trois siècles, durent faire
lits efforts. I.a domination de la Perse sur les
ore plus faible ; elles prirent même nne part node
cet empire. Bien que les Konrdes reconnais-
) u v e r a i n e t é d'une des trois grandes puissances, la
soumission n'est cependant que
m i p i r c s turc et persan. Ces tribus
n u ou l'autre des gonvernemeals
res de race, ils voient les chiites
a b h o r r e s , e t d am ' u r c s , d'odieux
c o n q u é r a n t s q u ' i l e s t p e rmi s de
p i l l e r et de tuer.
P e n d a n t le cours des siècles, les Kourdes se sont répandus sur Ifl
pins grande partie sud-ouest de l'Asie. Au nord, leurs demeures s'étendent
jusqu'aux sources de l'Euphrate (Monrad) et jusqu'il l'Araxe. Vers
l ' o u e s t , ils s'étendent jusqu'il Angoara, sons le 40' degré de latitude, au
n o r d - e s t da grand lac salé. Il y a quelques dizaines d'années, leurs hordes
s ' é t a i e n t même avancées jusqu'à Constantinople. On n'en trouve qu'iui
p e t i t nombre eu Mésopotamie, mais davantage en Syrie, surtout dans
les environs d'Alcp. Leur plus lointain développement du nord an sud
s ' é t e n d du côté de l'ouest, oii ils sont établis sur tout le territoire comp
r i s entre le lac Onrmia et le golfe Persique ;
ils sont également fort
nombreux dans le Khoraçaii {contrée de l'est q
ni tire son nom du met
p a r s l lihor, soleil).
les Kourdes fnrci
, ils mènent nue v
1 les contrées fertili
t l'hiver, ils retou
; toutefi
Dès la plus haute antiqniti
g u a r d ; sauf de rares exccptioi
p e n d a n t la saison chaude, da
d e leur pays; mais quand vii
eienues demeures. On remarq
pas de quartiers d'hiver perinai
s e n t leurs tentes de feutre noir ci
des autres. Dans quelques localitéi
ces de l'Ku|ihrate et du ï
t s .
n n peuple monUiiomadc,
du moins
e t les plus élevées
lut dans leurs an-
¡ que beaucoup de tribus n'ont
s e u l e m e n t provisoires. Ils dresles
liles et à la suite les unes
tout daus le
l ' é t a t des habitatioi
les demeures jirimitives des peuples
r i e r s presque ensevelis en hiver sous
séché est em]doyé comme combnstibli
nne marmite, sert de foyer. Dans qnelqu
l a g e s ont nne apparence moins sauvages
d é e n s , les Konrdes sont très-habiles daiii
ils s'acquittent avec ardeur de toute espèc
chez la majorité p e s montagnard!
iimadcs : elle;
i neige. Faat
Un trépied, !
ut ils s'y livi
,'oisinage des seuri
kourdes rappelle
eousislmit en lord
e bois, le fuiaicr
iquel est suspeiuhie
c o n t r é e s sonici
Ainsi que les
l ' a r t d'irriguer
de travail. Clic
, l'.agricullure i
nt avi
it, les vildcns
Klialt
e r r e s , et
inx, comme
it pas
eie qm
PEUPLES INDO-EUROPÉENS.
Arabes. La principale richesse des Konrd
moulons, de buffles, de vaches, de chèvres,
Le lait de brebis est la iionrriture qu
lantinople et les villes situées sur la
inontoi
i 39
s i s t e en troupeaux
, de chevaux et de cliameai
semble la plus exquise. Coi
de Syrie s'approv it de
dans le Ko u r d i s l a n , d'oi 1 til mbr . abl e q u a n t i t é .
Les Kourdes n'exercent pas de métiers proprement dits; ils fabriquent
eux-mêmes, daus leurs moments de loisir, les objets qui leur sont nécessaires
oa se les procurent dans les villes, en échange de laine on de noix
de galle. Ils confectionnent cependant nn drap grossier, des tapis, de la
vaisselle de terre, dont ils font nn commerce d'une certaine import.ance.
Les Konrdes sont de haute stature, bien proportionnés et très-roliusles.
Leur léle, presque tout il fai t ronde, repose sur un petit cou; les
ligues de la face sont presque droites ; le front est ouvert, les cheveux
noirs et épais, le nez régulier, les yeux bruns et brillanLs, le teint foncé ;
l'cusemlile de leurs traits est agréable, l'expression do leur pliysiouomié
est énergique et mâle. La beauté chez les femmes ne se rencontre que
dans IIU petit nombre de tribus ; leurs traits manquent, en général de
cette délicatesse qu'on aime ii trouver chez les fenim'es de l'Iim'ope.
Les Kourdes, plus encore que les Turcs, attachent beaucoup de prix aux
apparences et à la tenue extérieure.
Les Konrdes sont nn peuple aristocratique et féodal ; ils sont braves
francs, ouverts, Ilonnêtos dans les rapports réciproques, dévoués sans
réserve il leurs princes, modestes, reconnaissants, vifs et sociables; ils
aiment la musique et la danse, sont «ers de leur nationalité et ont un
profond sentiment de moralité. Cependant 1
v e n g e a n c e est sanguii
mire et ils aiment le pillage; mais ils tier
t les femmes en hante
estime. L'amour ne joue pourtant pas chez e
un très-grand role dans
le clioix d'une épouse. Les Konrdes nomades, qui diff,
It essentiellement
des Kourdes sédentaires par le caractère et la niaiiii
d ' ê t r e , n'ont ore
ilinniremeut qu'une seule femme. Les Kourdes nou
s , à l'ouest du
ï i g r e , sont désignés par le nom de Karateh.ad
es distinguer de
ceux qui sont sédentaires. A l'est du ïigre et au
lord de Mossoul, ils
paraissent avoir adopté la dénomination de Kotch
riage est indissoluble. Les Kourdes croient voir dan
Chez cnx le maq
u c i q u e s étoili
, poi
êlrcs vivants. Ils établissent aussi des rapports intimes entre la vie humaine
; pou;
leur;
et ccllc de quelques représentants du règne animal.
Parmi les peuples maliométans, les Kourdes sont un de ci
lesquels semble se préparer un avenir dont ils sont digues i
facultés physiques, intelleetuelies et morales. Tout ce que nous venons
<le dire ne se rapporte d'ailleurs qu'aux tribus du Konrdistan central et
il celles du sud-est ou Louristun (Loristan), qui furent probablement chassces
de l'Inde et repoussées dans ces contrées par les Afghans. Quant aux
Konrdes du sud-ouest et du nord-ouest, leur natiooalité a dii être un
peu altérée par les mélanges étrangers ot par leur contact avec les Géor-
«lens, les Arméniens et les Ottomans.
I . a langue des Kourdes appartient
lupo des langui
C se rapproclie surfont du persan mod_...., „.„.„,
iiliome l'influence de l'arabe, par suite do la propa
nisine.
l e s différences qui existent entre le kourde ot le pc
it ceroccKlenlal,
taniemeiit, eu grande partie, de hi séparation antéi
1« principale triba iranienne. Ou pourrait peut-être
""iq dialectes principaux, dont celui de Kouiuiaudj
q„'u„
kraiicoup du dialecte ajipclé ;
Imguc des Osses.
I-es chansons des Konrdes s
Les poésies populaires, qu'ils
»•>' pour objets la patrie, les
leurs exploits ot leurs
" e lotns clnints tout ce qui répond ,1 lem
« 'l"i imilo à leur amo.
s r a n d e majorité dos Kourdes .irofosse l'isl
l u t comme ce
gation do l'isl
rsaii provieinr
i e n r e des Konrdes de
divise r la langue en
dans le Konrdistan
J l o s s o n l jusqu'en Asie i\tineure, s'écarte
z a , qui atteste certaines analogies avec la
uit pour la pin
e h a n t e n t avec
m o n t a g n e s , les
combats, etc.
•t érotiqncs et Iiérolques.
i p l i c i t é et sans emphase,
a l l é e s , les ruisseaux, les
Is prennent encore ponr
1rs idées, il leurs senti-
^ l l ' l - o ^ q n c toi; il la ' i c i r d r ' s d n i m Z i : ' m ^ ^ s j généra
I ' l ' » i t s , de celles des 'J'urcs et des Persans.
ils appartien
Ceux des Kourdes qui suivent la religion clirétieiine aiipart
p r e s q u e tous à la scetc des ncstorieiis. Ils se font passer par
p o u r les descendants des Israélites, et parlent le syrien mode™
g r a n d mé l a n g e de mo t s k r d e s
•te que, dans
i e t to langue se distingnc essen a i t de l'a
i y r i e n .
b o n d i t
Comme déliris des peuples de l'ancienne Mésopotamie païenne
c o n t r é e s voisines, le petit nombre des Kourdes païens olîre nn
r é e l ; ils sont connus sons les noms d'Yessides, d'Ali-Oullakhi
T c l i o r a k h - S o n d c r a n .
L e s Yessides, dont une petite minorité seulement est encore d'i
a r a b e , croient à nn seul Dieu, au Clirist et à la sainte Vierge ; n
j o i g n e n t à ces dogmes des eonlnnies uiahoinétanes dans lesquelles s
glissées en outre des doctrines étrangères à l'islamisme aussi bien
cliristinnisme. Ils •
les nomme adorateurs i
dont ou pense, il tort
r e m o n t e ii la période a
pas de livres roligiens
et des
n t é r ê t
e t de
ais ils
1 sout
q u ' a u
lit surtout Melek Taouss, et c'est pour cela qu'on
u diable. L'époque de l'apparition de ectte secte,
ans donte, que le fondateur a été le chéilc Ado,
i t é r i e u r c an treizième siècle. Les Yessides n'ont
ils mangent le bétail tué ou mort de maladie,
e t aiment beaucoup les spiritueux. Les mourants sont entourés do bâtons
d e s t i n é s il ehasscr les mauvais esprits. Les vieilles femmes jouissent d'une
v e n e r a t i o n incroyable. Ou suppose que la scetc des Yessides compte en
Asie .Alineiire nn million d'adhérents répartis dans les contrées de l'Iinp
h r a t e . Il y en a seulement quelqnes centaines dans le gouvenienieiit
d ' E r i v a n . Leurs moeurs ressemlilent beaucoup à celles des Tatars sonnn
i t o s ; mais ils sont plus fiers, plus soigncnx de leur iierso
e t ont
s u r enx quelques avantages moraux. Leurs femmes sout
loins coquettes
e t ne se dérolicnt pas aiitant aux regards dos hommes.
Ili, est encore
de mémo que
culte. Ils sont
L a seconde secte païenne des liourdes, les Ali-Oull;
moins coniino que la précédente. Ali est leur Dieu ; el
chez les Yessides, le coq joue un grand rôle dans leu
a p p e l é s Kizilbachs à cause des casquettes pointues de feutre brun qu'ils
p o r t e n t ot dont ils laissent pendre les bouts sur le visage. Leurs vêtements
sont de couleur verte. On trouve en Syrie une secte affiliée à
c e l l e - c i , qui compte beaucoup de partisans.
Quelqnes Konrdes païens ont reçu de leurs voisins le nom de Tehorakh-
Soiidcran (étoigneurs de lumières), à cause de leurs rélinions nocturnes;
on croit qu'ils adorent les arbres élevés, les rochers et d'antres créat
i o n s niajestneuses de la nature.
L e s Kourdes do l'empire russe, qui fout partie de la population prim
i t i v e de la Transcaucasie, habitent la partie sud-ouest du gouvernement
d ' E r i v a n , le gouvernement de Bakou et les contrées limitrophes du gouv
e r n e m e n t du Koutaïs. fis sont au nombre de 11,000 âmes et se div
i s e n t , à raison do leur manière particulière de vivre, en nomades
( 7 , 6 0 0 ) et en sédentaires (3,500). 7,000 d'entre enx sont mahométans
c h i i t e s , environ 4,000 sont sounnitcs, pins de 300 sont yessides, et
quelques-nus seulement sout chrétiens. Chez les Kourdes, l'iiitluence de
l ' é l é m e n t turc est beaneonp plus sensible que celle de l'élément arménien.
Les femmes ont ii peu près les mêmes traits caractéristiques que les
h o m m e s ; mais elles sont plus querelleuses que les femmes des Tatars
c h i i t e s : dans leur intérieur, elles se montrent entêtées et sont pour la
p l u p a r t égoïstes et malpropres. Malgré ces défauts, ou les trouve infat
i g a b l e s an travail ot elles prennent facilement la haute main dans le
m é n a g e ; car les hommes trouvent pins agréable de se livrer pendant
des heures entières an doice far-niente, accroupis sur leurs jambes, fumant
leur pipe avec un calme impcrtiiriiable, en se donnant beaneonp
d ' i m p o r t a n c e . Les femmes .sont très-jalonscs de leurs maris, qui rarement
ont plus d'une épouse. Le costume des femmes kourdes est trèsp
i t t o r e s q u e : nn petit turban dont les denx bouts sont pendants leur
c o n s t i t u e nne eoiffurc i la Rébecca; elles ont avee cela des pantalons
l a r g e s et un pardessus assez court qui leur serre élégamment la taille.
L em e s t t r è s - e x p r e s s i v e ; elle s ' e x é c u t e p a r c o u p l e s , e t les f emme s
ont l'habitude, on dansant, de te • à la 1 mouchoir de se
li
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