
M
1i
i
5 1 PBÜPLES mnO-EÜROPÉENS.
) i a jai i i t i c n
TC ct
au COI
nicc à
liarclics
tcUigeiii:
i c t n c l l f s , n'abaiidoni
voudra pas mCmc I:
l o r c c ct il riii(iiisti-ie.-
s scrieiiscmoiit encore
iitrciircmlrc en alTi
iger pour s'adonner exelusivc-
C'est maintenant, au contraire, qu'il
d e travaux agricoles, ce qu'il a déjà
lant des terres pour lesquelles il paye
l i n e somme, loisqu'il pent le faire
ISO pour lui, et que ses moyens et
( (le fermage est tlcjii trcs-répan(
D'un antre côté, les entreprises
cnt la culture de
sans entraves, d'une façon
;es forces le Ini permettent,
i parmi les paysans de la
:t les spéculations les plus
It les plus éloignées lo eaptiveront aussi ct
i ct ses forces, lin-sque l'icn ne gênera plus
n t s , quand aucune coutrainte ue pèsera snr Ii
n e
e t i;
acti
dan:
Jn
I retiendra p
i c r i f i c e s sans
iioliilité natur
, pouvant pn
ir une sage i
l è l i c , à laiiuelle il
il la g
t i r e r des
au lîussc
re tout leur
ification dos rapport'
irces suffis
; d'immenses résultats, tant pour l'ag
miracrce. Le petit nombre de voies
cllement eu Kussie, tandis qn'ellos sci
CO grand pays si peu peuplé, et le ma
; s , apportent encore, ou le sait, de fréq-
3ut de ragricultnre, oljligéi
ilimat. L'é
d e v a i t
11,tes pc
a liberté de s(
c t qii'aucan lie
uiveilt faire tai
r sa subsistanc
't sa facilité .'i participer à des associa
liroportions, ii
conforme à la
de la Russie
t r i c i , avec le
l ' é l è v e dn bét:
,ts
lie lutter, en outri
•mancipation des serfs amènera d'abord, di
u emploi plus rationnel des forces product!
nature particulière dos différences e
d ' E u r o p e ; le contraste du nord, or
s u d , presque exclusivement adonné
l i l , dcTcnant de jour en jonr pins si
s e prêteront un n
stéi'ile. f,e paysai
y
quelque
bien qi
11 e s t i q u e
înt amas
travan:
; séjour
'étcments ;
is, eutr
f o y e r de
péuibicm
g u è r e le
trafic. I.
e t Ici
tracti
problématique ;
immodérée, cc
santé. f,c
par ralïrancliissemeiit de la glèbe
i r t s commuiianx, on verra se proc
n l t i i r o que pour l'industrie et
de communication qui existent
.lent précisément si nécessaires
mauvais état des routes exisibstacles
au dévelopcontre
les difficultés
d e grandes
du pays et
matériques et locales
grande partie indusil
l'agriculture et ii
Haut, ces deux zones
ntuel secours au lien de s'épuiser dans nu antagonisme
1 qui aime 1 aller périodiquement dans les villes pour
argent n'a pas toujours en vue un but purement pé-
'ii la fin de la saison il rapporte le plus souvent au
c t qu'il sache employer utilement le petit péeule si
i é ; mais, ainsi que nous l'avous dit, le Eusse n'aime
p é n i b l e s ; il préfère le commerce et même
[les villes a beancoup d'attrait pour lui , la i
i t meilleurs; mais il se laisse séduire pa
l e l q u e f o i s par les mauvaises fréqnentatio
ré obtenir de salaires plus élevés devi
s , il contracte l'habitude de boire d'une
a c h è v e de détruire sa moi alité
;aguerait s
l a i s s e , et
y éta
ler q
l e
poi
dei
pri
bestiai
leurs 1
d e tra
coiiquc
payer
il effectue
p r i é t a i r e ;
lég:
dir
it cspi
d e pl
c c iiui
paysan
s o in le sol ciu'on li
pour sa famille. A
peu lie temps troi
plus disposes il am
L a part de ter
c t a i t donnée ï
l a réparti
t i e r s cnv
d e cette concession d(
X et leurs propres i
i i a i t r e s , sans ciue ccii
i-ailleurs, un mobilier de campagne oi
, Les paysans installés de cette faç^
e t n'étaient tcnns qu'à, une corvée
p e t i t
lurriture
l e s dis-
-s, ct le
lit assez
•eut réaliser des gains
s s e r que ceux qui résidei
2 des domaines apparten;
l a commune, c'est-à-dire r
e n t r e les paysans, formait,
on de toutes les terres labi
bien que sa
t bien davantage en cultivant avec
irait ainsi d'une façon plus profitable
qui ne quittent leur village que pour
a s s e z avantageux et sont
it longtemps dans les villes,
int à des particuliers, qui
u tiaglo (maison , famille),
à l'époque du servage, les
lurables du domaine. Pour
t e r r a i n , les paysans devaient, avec leurs
i t e n s i l e s aratoires, cultiver les champs de
-ci eussent besoin d'entretenir un personnel
écoi
•nt paproportioi
• la i de tei
qu
c o n s e r v é e spécialement pai
l'a dit plus liaut, n'exc(
coi
portioi
e ; cette corvée,
lient trois joui'S de travail par sem.
L'
a i t aussi une certaine influence snr la répartitioi
imune. Relativement au l'èglement de l'obrok,
te.
l i e quclmpots
II
travaux
• le pro-
.dait i.a.s
i la corain
dans
cba
•rain (les fils mine
p a r t ) ; mais chaq
d'impôts (obrok).
nt plusieurs parts
des champs qui le
5 ue pouvant uatun
r e c e v a i t une part égale de tei
vec leur père pour une senle
mail
t é s
aussi se charger d'une part égale
pas aux paysans de prendre souve
l'impôt en propoi'tion de l'étendue
à bail. Les enfauts et les vieillaid:
; individu
irs étaient compl
e homme devait
Ceci n'interdisait
dont ils ])ayaient
ur étaient donnés
îllement pas faire
pas iL l a distribution du terrain i
équivalent de la corvée. Il de
principe de répartition des terres
t i n g l o s .
l . ' i d é e que représente le tiagk
li était attribué aux travailleu
int donc nécessaire d'adopter
1 les distribi
l a n g u e que le russ
, la quantiti
s t difficile à exprimer dai
i g n i f i e
tri
pent faire.
L e tiaglo a
c t d'époux.
t i a g l o : aus
t a i e i i t Icur
t e r la conci
coup de tia
é t a i t une i
qii'cllc pou
Traduit littéralement, ce
d e travail qu'une famille, u
m o t , l'unité de travail moti
not
Hité de
l i l i cu entre l'idée de
able pour la formation d'un
.u mariage et qui y appori
v e n t dans la pensée d'en bàir,
intéressé il posséder beaul
a q u e l l e un nonvcan ménage
qui Ini profitait surtout lors-
s i g u i l i e a t i on qui tient le i
m a r i a g e est donc indispen
s trois parties intéressées
lurs se réunissaient-elles soi
. C'était d'abord le seigiien
ne forme
l i a r l a g c .
famille
t o s ; pr
lité de pin
l i t dispose!
d e
la commi
Ins pour h
d e beai
e joie nue
u e , poi
travail
coup do te
uigmoutatii
•ain ; enfin les pères de fade
forces pour les membres
c o n é t a i e n t exempts de tonte charge; mais ils ne participaient
en Rus
sans fo
lingiilièr
•es parmi
p a t e n i e l b
f a c i l i t e n t
célibataii
par tiag
nomme 1
c o m p l e t ;
s e u l s , q
quelques
Eussi
paysi
terra
t r a v a i l l a i e n t au profit du ménage i
i é s vivent le plus souvent dans la mi
5 laquelle toi
lie, les fils m
mer de niéu
i i n c i i t le mariage : ai
l e s Russes des class
,1 part. To
issi ne •
!S infér
, on troiiv
irnos qui r
des veuve
5, ct parallèllement à cl
isi des hommes et des fe
c e sont, pour la plupart
, ayant moins de forces prod
droits sépares de ceux de la
il existe aussi des individus qr
c t i v e s , jo
l'o
r i s il bail
terrain sur lequel
s o i t qu'ils demeur
l e s paysans de la
des individus qu'o
hommes ou maisor
a i d e s des sotskis (
mes pan
ils four
q u e , en
sseiit en u
i l s résident, soit qu'ils
nt dans des maisons f
i p p
i n t é r ê t s conci
u presque jmi
;. Outre la i
lore les bobyl
•ment pas uii
des hommes
issent n
Dans le
lie poloté
de ii
l e u r quai
ature la
h a b i t e n t leurs
onécs dans le voi
l o i t i é di
is. Ou
t i a g l o
nuioins
lOrd de
iks (dei
conromic on trouve, à la tête des petits villages,
I appelle dcssiatniks (c'est-il-dire surveillants de dix
i ) ; ces dessiatniks sont, dans les grands
n t c u i e r s ) , ou leurs subori
l a g c s sont réunis par une administration cou;
v i l l a g e o i s e s formeut une obchtehiua (commun,
s l a r c h i n a (ancien); plusieurs obehtchinas ce
onnés lorsqi
mine. Plus;
uté) sous la
sous l'autorité di
nistration de la
(okroug) sons ui
n a i re civil d'un
p r i é t c do partii
(ancien).
!t de la VC
v o l o s t s foru
ik (président
•t. Dans les •
chef du vil
g o l o v a ( c h e f t ê t e )
v o l o s t ) ; plnsieur
okroujno'i-natohal
•ang déjà assez éh
u l i c r s , l'ancien oi
plusieurs yil-
;urs communes
d i r e c t i o n d'un
v o l o s t idacée
o p r a v a (admiarroudissenient
sent une
lostna'ia-t
lent un
de l'okr
' i l l a g e s q
l u g ) , fonciionli
sont la prolommo
starosta
L ' i n d u s t r i e manufactn
a prospérité de l'empii
utre côté, le commerce ave
il s'est simplement modifié quant
de ses spéculations. Indépendamil
pour le cou
nouvelles qii
e t d'éncrgii
nue organii
antiquité.
l'armi les gou
cou, de Pétcrsbo
•e des Russes a la plus grande influence sii
oii elle répaud partout l'aisance et la vie
•ce avec les pays étrangers n'a pas diminué
u x marchandises qui formi
it du goût très-prononc
e t rindustrio, il est certain que les
les pousseront avec i
e dan
i a t i o n
d'expos
! fécond
3nt nati
; c t t e voll
í r i t a b i e m
oil l'oi
Los 1
l a l c ct
l é t i c
liai
par loi
r activité
rs fabriques,Luit de Moscou d
éiice absolu que
du b
égard d'cnv
t r e t e n u e dai
tonte espèce
dans les go,
T a m b o v , de
Konrsk, de
,'crnemcuts
irg, de Vladimir
c t l'importance
e s , le
deroier
lasse d
l'iudusii
1 s'occupe d'i
1 lie Perm soi
e leurs prod
r ses usines
•cmonto à b
i i d u s t r i e , ce
it les jiliis 1
it l'objet
des Eusses
r c o n s l a u c c s
us de force
en Eussic,
lilus liante
de Mosirqiiablcs
its ; les trois |treinie
létalli
! Eiazan
Samara.
rgiqii
ouble ccliii de Perm
lui procuro ; mais
1 tiers aii goiiveniement de Pétersboi
v i l l a g e s par un prodigieiix monveinc
í i t é des fabriipics est eependant beauc
nents d'Orcl, de Kostroma (aiix ciivirc
111, de Kalonga, de Nijni-Novgorod,
d e Tver, d'Oronbourg ct de Vori
11 le
irg.
it di
ilip 1
! goiilipport
à cet
du Volga), de
léjc.
PEOPLES INDO-EÜROPÉENS. 55
ignc les goiivéi
: Kazan, de Yi
iiisk. Dans lo reste des gou'
des fabriques est presque i
culture n'y sont pas dans un
.¡s ce
qi
oemeuts de Toula
roslav, de Pskov,
e r n c m e n t s de la
l i l l e , et le comm
é t a t plus tlorissai
! à la
distri
íilio. La
nent en troisii
ratov, do Peu
Smol
tiviti
l'agr
Mais eiicoro ([111
rustique d
mainifactui
est pour a
brique fou
portent on
l'industrie
d i f f é r e n t e ; car iion-scnlcment le mi
baliitants d'un même village, mais u
de certains districts ; singularité qui
t i f s des familles et des communes,
[i(|ué dans des temps plus recules,
devint bientôt, au fi
la communo, et s'ét.
en Russie, des artisans et des
dant l'hiver à quelque métier dans leur v
par l'apiiàt du gain, le quittent en été p
comme jardiniers, maçons, charpentic
trio est moins le résultat de la nécessité —
vail manque au village — que la conséqn
Russes pour les voyages dans des eont:
à tel point que ceux qui exercent le même
ment de séjour pendant l'été, ct que les ouvi
trouvent remplacés par ceux d'un autre. i>an
nieiits, les travailleurs ne manquent pas d'oi
1111 gain assez considérable ; mais, malgré le peu (
de la nature, le Russe aime un continuel changei
lie V
do Ni
G r a n d e - R u s s i e ,
l e r c c aussi hier
,t.
iatka, di
ivgorod 1
it d'un intérêt etlinographiqne bleu plus reniarq
l ' a c t i v i t é industrielle, c'est le caractère en quelque se
Tindiistrie en général. Bans les environs des grandes vi:
•res, telles que Moscou par exemple, lo travail des fabriq
si dire transporté à la campagne, dans les villagoi
it la matière première et les jeunes filles dn villagi
t e n d a n c e toute partieiilièro qui di
d e la Grande-Russie est de nati
Sa-
•t de
l'acque
uible
iorte
L a fal
a rap-
•ige vers
r e foule
tous les
e n t i è r e
rei
e t à mcsur
dit de celle-
i i é t i e r est exercé pa
aussi par la populati
p i l q u e par les rapport! prii
r le mode de colonisation pi
u n e d'occupatioi
1 accroissement,
t le district. Ou ti
ambulants qui se 1
v i l l a g e natal, ct qui
,et pa
L e g
1 de se:
:i à toi
•chauds
l'uue famille
lini de toute
a l l e r au loin I
;tc. Cc deruier mode
1 est possible qu
l e n c e d'un goiit inné
eloi
•ent pei
a t t i r é s
•availler
d'indiisle
tradiez
les
nées. Ce goût prédomine
l é t i e r ehangeut fréquemrs
jours de nouveaux aliments à son inaltérable gai
les grandes agglomérations de travailleurs, quelque
travaux à exécuter, et se préocciipe-t-il fort pei
à laquelle i! s'expose par des déplacements fréqi
chez l'ouvrier russe, un changement souvent fort
de ses occupations, selon les circonstances et les s
il est vrai, plus d'avantages; systè:
se pratique chez les artisans de TE
magne, oii l'attachement à la carrii
d'un gouvernement se
la plupart des gouverner
a g e et peuvent réaliser
v a r i é t é des aspects
•nt; il cherche tonité
; aussi préfère-t-il
pénibles que soient les
d e la porte d'argent
cuts. De là provient,
original dans le genre
isous, ce qni lui oifre,
absolument contraire à celui qui
•pc occidentale, ct surtout en Allec
h o i s i c e s t s o i r c nt p o u s s é j u s q u ' à
l a g é r a t i o i i , aii
espèrent trou^
ir eux et qui
series, ehoses
isi qu l'a
.•er dans le
mme ai
iiil
. eonstaté par exemple chez les
c h a n g e m e n t nue société nouvelle
c a r promette, eu dédommagemeut, des i
ndispeusabics pour le Russe, pendant la
i heures de loisir. Il en est tout autrci
tisserands,
é t r a n g è r e
ihants t d e s
s br
cntrcprcue
s habitants
aipeiit aussi
dies d'industrie i o i t é e s pur de riche
industrie
même fut prod
d'Imi. Des fabri
achètent les pr(
dent à l'avance.
iréc de son
•ut de écri
s ou d'ha-
Lc
ialo
de la plupart des villagci
à côté ct en dehors de I'.'
qui fut très-lucrutivc aussi
d'i
;t vendeur.
1 gros se s
; l'industri
lUtS Cl
n i l s d.
tués au;
a g r i e u l f u r e ,
igtemps que
Il eu est tnut ditVéreir
it élablis, ¡mis des eutr
des paysans ou qui les
riqucs
e spepaysan
1
l e n t aiijoi
qu
pl i tard Pi'
aujoiird'hi 1 Fr
se fail
fut PC à pi
maître
frapp
•iiu pr
I, qui
•u évincé
fabrique
•rès qii'elli
;cl
toi
lut do
tes Ici
i ne detc.i
idise. Le m
fournissent |.
11 de la mai
Moscoi
;o, dam
dos ou
marchi
itablit le pi
é t é veiidui
nncnt le paysan p
lent de la livraisi
manquer de travi
conditions qu'on
l i n e le prix de cl
itier de cordomiicr
l a t é r i a u x t
uaiii - d'reuvre. T
C'est ainsi que i
i fabrique de Lyoi
ors. De cette mm
t e que
march
ruts et leur payent
d i e est la façon de
lela se pratique en-
1, oû tout lo tissage
i è r e , le producteur
de telle iclui
nom
idise qu'à h
It qi
l t é sonveni
ne fixe on
•re brûle,
voit obi
•t
U])
foire
p e r t e
: pa
s e de cout
l c i i l i è r c m e i i t à
la vente de la
mt de Madimir,
a beaucoup
E n été, les
boui'g ct dr
en qualité de .çarçi
partie eu dépenses
d'autr
A leur rctoi
en gros on (
c , sous ce rapport, avec l'industri
de cctie contrée se rendent à Mosi
es grandes villes, afin d'y amassci
-, d'hôtel, de maçons, etc. ; mais ils en dis
iiitiles et n'eu rapportent que bien peu
s tisserandi
à St-l'éters
;lqne argen
lissipciit un
ils redeviennent cordonniers et reçoivent des
entrepreneurs le cuir nécessaire à leur industri
•cha
Or
vrage à fair
; cette réseï
chantilli
avoir lil
Ainsi
a c t i v i t é
d e la
f a i t SI
n qu'oi
inx fort élo'
bien la fou
e le prix n
onfectiomiée.
disproportio
fi.ïO
!c le
itiiis
la
Il est h
¡lit des bottes que p
li fournit, afin q
cuir se fait gr¡
terminé qu'aprè
emarquer qu'un oupied
et d'après l'éicune
^ •Ute clandestin
r a t i c a b l e s ;
j u s q u ' à la
par
que nous vouons de le démontrer, le Rm
i n d u s t r i e l l e à une senle localité ou à son •
n e craint point de s'engager dans des cliemius imp
l e s fleuves on les remonte, depuis la mer Caspienne
que; ue se laisse abattre ni par la chalcnr des steppes i
des toiirbillous de neige du nord, et ne recule même pas de^
t i e n s et les fatigues des longs voyages en Sibérie. A l'ar
temps, il abandonne sa maison, ses champs, et les confio ai
doivent rester au logis ; quelquefois aussi il loue les son
lider dans son travail ; enfin, au moment du
départ, il
itioii et .gaieté de coeur le sigue de la croix sur sa femme
les bénit, et espère qu'en revenant en automne revoir
era tous les êtres aimés qu'il va quitter. En
dire ; et quoiqne l'homme du peuple s'adonne
n e rcncontrc ccpcndaiit presque
•ance et la gaieté sont les compagnon
pour
f a i t avec résig
e t ses enfants
son cher foyc)
route, il est r
souvent à l'ivi
j a m a i s d'ivrognes sur loi
pagnes fidèles dn paysan
pas son
é d i a l II
descend
n- Baltirigucur
ant les privar
i v é e du priiiux
femmes qui
¡ces d'un comit
il y retro
igé ct trèsg
n e r i e dan is les villes, on
routes. L'espéi
russe qui se n l u travi
s e ma n i f e s t e n t p a r d e s c h a n t s t a n t ô t t a n t ô t
de confiance en Dieu et exempt de soucis snr le 1
conduira ct sur l'aveuir qui lui est réservé, il pi
s a route. Bien opposé en cela an marchand coIportcur, qn'à surfaire ou à tromper l'acheteur, l'homme dn peuple se
tout prêt à aider, à obliger son semblable, sans aucun espoi
pense.
Dans tout ce qui touche à cette industrie
produits sont si variés, l'esprit d'association dci
d e se mettre en évidence d'une manière frappi
SCS de métiers et d'industrie se fout ordinaire
dire par associations d'ouvriers
o u par grandes lénnions, ou i
c o u t r a c t a u t nu engagement av
f i x e n t d'avance le
; l'une et l'autre
•lancoliqucs. Plein
oil sa destinée le
uit tranquillement
-, qui
ne cherche
lontre pard
e récom-
Russe
l t é . Ti
lent p
l i e n t libremei
s i cine cola a
upagnes dont les
trouve roccasion
i i t c s les cntrepriir
artcls, c'cst-àt
eu petit nombre
rrive souvent, en
e u t r e p r e n e u r (podriadtchik). Dani
c c cas, ils
parmi eux
qnes de T
dépenses r
ont gagné
a v e c cc qi
constances qi
d ' Y o u r i é v e t z
sède à frais
que paysan a
n délégué noi
t e l ; ils lui r
i c s s a i r e s , une
c t à la fin I
Is ont su eon
elquefois bic
lé arteli
i c t l e u t
i r t , égi
i durée du tra
k, chargé des i
iliaqui
n e , poi
icnn, di
i a i l , choisissi
i t é r êU éconoii
r pourvoir a
l'argent qu'
ir. Ce g
ngulièrcs.
! Kostron
lin à cai
Cotto pa
lus jours
uit d.
udrò i
squc
fei
int le
laquc
part égali
b l é à certains
ds on peut user de
•me (enclos). Cliaeu
l ' e n t e n d ; mais le droit à toute
qu'à la commune entière qui l'c
se pratique chez les bonrlaks qui
emballent et déballent les marcliai
dont les institutions sont tout à fi
d'un esprit peu développé, les bc
t i e n s ou artels organisés pour le
Celui qui est considéré comme le
cède les autres pour les d
rctourn
î d'indu
a i t dans lenr villag
jtric présente des cir
Par exemple, dans le district
a , se trouve nu village qui pos-
I dans la propriété duquel cha-
-t consiste dans le droit do poude
l'aonéc ; le nombre de jours
c e droit dépend de celui des individus
Il peut disposer de sa part comme il
é t é
t r c t i e i i t . Quelque chose
r c m o i q u e u t les bateaux
l i s e s ; c'est une race tri
,t singulières. De moenri
mrlaks forment égalemci
t r a v a i l , de la manière h
I plus habile est nommé
it marque la u
, n'aiipartien
d e semblabl
sur le Volga
â-iutércssaiitc
Ì associa
1 précise
il pr
p é r a t i o
m , sans qu^
orqiiage des bateaux. Tous
e ç o n nt
Le; celui q
leur faire de reteut
ment des
e la pini
mé chef;
lies pas dans i'onie
part égale du
:lige b; traî
1 1
•