
■ on EUT
404 T A B L E .
Le choc de Veau qui coule Lun orifice n’efi pas f i fort qu’il feroit s*il n’y avait
pas de frottement > dans la raifon du quand de la dépenfe effective au quarré
de la dépenfe naturelle y ib id .
Examen de la force qu’on peut acquérir en accélérant fa viteffe à la fin ie du ré-
fervoir 3 ' ib id .
L’eau dirigée dans un tuyau vertical n’augmente point la force du choc y 24.1
Le choc d’une eau qui accéléré fa viteffe ejl égal au poids d’une colonne qui au-
roit pour bafi la furface choquée , & pour hauteur une moyenne proportionnelle
entre la hauteur de Veau dans le réfervoir & la ligne qui exprime l’élévation
■ de fin niveau au-deffus de la furface choquée, ib id .
Le choc de l’eau d’un pertuis vertical & qui ejl dirigé par un canal horizontal 3
efi égal au poids de la colonne qui auroit pour bafi la furface choquée & pour
hauteur la hauteur moyenne de l’eau y ib id .
Les centres Limpreffions qui répondent au choc de l’eau font les memes que ceux
qui appartiennent à fa pouffée y ib id .
La force que l’eau acquiert en défendant le long d’un plan incliné ejl la même
que celle qu’elle acquerreroit en parcourant la hauteur du même plan y ib id .
Maniéré d’exprimer le choc de Veau qui coule le long d’un plan incliné, ib id .
Quelle que fa it la grandeur d’une furface y il faut y pour la mefure du choc y n’avoir
égard qu’à la partie qui en reçoit l’impreffion y 2 4 4
Maniéré de mefurer le choc de l’eau qui coule le long de plufieurs plans inclinés
contigus y ib id .
Quand une furface verticale efi inclinée à un courant y la force abfilue du courant
efi à fan impreffion contre là furface comme le quarré du finus total efi au
quarré du finus de l’angle d’incidence y ib id .
Lorfque de deux furfaces l’une efi directement y l’autre obliquement oppofée à un
courant 3 les impreffions qu’elles foutiennent font en raifon réciproque de leurs
dimenfions inégales y ib id .
L ’impreffion que reçoit une furface verticale qui fe meut avec une viteffe uniforme
d’un meme fin s qu’un courant, ne doit être exprimée que par le quarré de l’excès
de la viteffe du courant fu r celle de là furface } 245
Une furface qui fu it avec une viteffe égale à celle du courant n’en reçoit point
Vimpreffion y . 2 4 S
Pour qu’une furface qui fu it reçoive de la part du courant la plus grande quantité
de mouvement qu’il efi poffible ? il faut que fa vîteffe fa it le tiers de celle du
courant y ib id .
Dans le cas du plus grand effet y la force refpective du courant efi égale aux -
de fa force abfilue y & la furface ne pourra faire monter que les | du poids d’équilibre
y 2 4 7
Ce n efi que depuis le commencement de ce fiecle que F on fia it de quelle maniéré
doit être réglé le mouvement des machines mues par un courant pour être parfaites
y 248
Quand on voudra connoître le poids que peut mouvoir une machine mue par un
courant y il faudra ne lui donner à élever que les j du poids qui lui convient
dans F état d équilibre y 2 4 9
Lorfque le poids quon veut élever fera donné y il faut que fin produit par fa
viteffe fa it égal aux -pj du produit de la force abfilue du courant par fa vîteffe
entière y •/, ib id .
Exemple
T A B L E . 40 y
Exemple appliqué aux pompes de la Samaritaine à Paris y pour montrer la
ceffite d é fi conformer au principe précédent y 2 5 0
I l efi indifférent y pour la mefure du choc y que ce fa it un courant qui aille à la
rencontre d’une furface immobile y ou que ce fa it la furface qui aille à la ren-
contre d’une eau dormante avec la même vîteffe que celle du courant 3 251
Quand Une furface va à la rencontre d’un courant y le choc doit être exprimé par
le quarré de la fomme des vîteffes du courant & de la furface 3 ib id .
Quand une furface fu it la direction du courant avec une vîteffe plus grande y elle
efi dans le même cas que f i elle étoit mue dans -une eau dormante avec l’excès
de.fi vîteffe fu r celle du courant 3 ib id .
I l n y a point de courant dont la vîteffe uniforme ne puiffe être regardée comme
ayant été acquife par une chute 3 2 $ 2,
On aura toujours la hauteur du prifme d’eau qui exprime la force abfilue du cou-
. ranf 3 en divfiant le quarré de fa vîteffe entière par 60 , ib id .
Application du principe précédent aux différentes vîteffes & directions d’une fur-
face par rapport à selle du courant3 ib id .
Ufage d une Table qui donne les chûtes dont on a les vîteffes 3 & les chocs de
l’eau y relatifs aux vîteffes 3
Connoiffant le choc d’un courant contre une furface immobile 3 . du courant 3 trouver la vîteffe
Connoiffant la vîteffe d’une furface & l’impreffion qu’elle fiutient3 connoître la
viteffe du courant3 ib id ,
Connoiffant la force avec laquelle une furface peut être mue dans une eau dormante
y trouver la vîteffe qu’elle aura3 ib id .
Nouvelle maniéré de mefurer la vîteffe d’un courant 3 auffi parfaite que l’ancienne
etoit défeclueufe, ib id
pefeription & ufage d’un ïnfirument imaginé par M . P ic o t pour mefurer la vîteffe
d’un courant y
Application du meme infirument pour mefurer le fillage des vaiffeaux 3 2 5 S
T a b le tro ifiem e , q u i c o m p re n d les ch û tes relatives aux vîteflTes u n ifo rm e s
d o n n é e s p a r fé c o n d e , Se les c h o c s d u n c l’eauTjui a u ro it ces vîcefles p e u t
ê tre capable fu r u n e furface d ’un p ied q u arré , 2 5 7
S e c t i o n X I I .
D e s co rp s p longés dans le a u , 2 6 9
Un corps d’une pefanteurfpécifique moindre que celle de l’eau ne s’y enfonce qu’en mK*onsJeAquen ces ti.re1e s d,u pri.n cipe premced ent3 ^ibiidd..
Maniéré de retirer les vaiffeaux fubmergés 3 2 7 0
Un corps d une pefanteur fpécifique égale à celle de Feau s’y maintient en équilibre
à quelque profondeur qu’il y fa it plongé y ib id .
Les corps perdent dans l’eau une partie de leur poids égal à celui du volume dont
ils occupent la place y ib id .
Maniéré de connoître le rapport de la pefanteur fpécifique des corps à celle de l’eau y
Maniéré de connoître la folidité des corps irréguliers 3 en les plongeant dans F eau.
P a rt. I . T o m e I . p £ £ ^