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2.5602 liv. par 10 f , le quotient donnera 1400 liv. pour la valeur
de x , c’eft-à-dire, pour le poids dont la crapaudine de la meule
fera chargée, d’où retranchant celui de la lanterne St de fon ef-
ïieu, que je fuppofe de 200 liv re s ,il reliera 2200 livres pour le
poids de la meule.
A l’égard de l’épaifïèur de cette meule, il faut chercher combien
elle contiendra de pouces cubes, en difant : Si 1 10 liv. (651) donnent
1728, combien 2 200, il vient 34560, qu’il faut divifer par la
fùperficie d’un cercle de 5 pieds de diamètre, qui eft de 2828 pouces
quarrés, le quotient donnera 1 2 pouces 3 lignes pour l’épaif-
feur que l’on cherche; St comme le creux de la meule doit être
d’environ 10 lignes, il faudra ajouter le tiers de cette profondeur à
ce que l’on vient de trouver, on aura 12 pouces 6 lignes pour l’é—
paiflèur réduite.
687. Pour connoître le produit de ce moulin, il faut faire la
même proportion que dans f art- 6 8 1 , c’eft-à-dire, comme 4348 liv.
x 24 pouces x 5 3 tours eft à 1 20 feptiers ; ainfi 2400 liv. x 20 pouces
x 42 tours eft à un quatrième terme, qu’on trouvera d’environ
44 feptiers, qui eft la quantité que ce moulin pourra moudre en
24 heures.
Si l’on divife 2400 liv. par 3 5 , on trouvera 68 liv. * pour la ré-
îîftance que le bled oppofe au mouvement de la meule, (655 )
ainfi voulant fçavoir quelle partie de la puiflànce motrice eft employée
à moudre le b led, confidérez que le rapport du rayon
moyen de la meule au rayon de la lanterne eft —, St que celui du
rayon du rouet au bras de levier de la puiflànce eft f ; multipliant
ces deux rapports l’un par l’autre, Sc le produit -f par 68 *, on aura
15 2 j pour ce que l’on cherche, qui étant retranché de 180 livres,,
il en reftera 27 j pour la partie de la puiflànce qui doit furmonter
le frottement.
Pour faire agir un moulin comme celui-ci rondement 8c fans
C h a p. I. d e s M o u l i n s a e a u . 319
interruption, j’eftime qu’il faut trois chevaux, dont chacun travaillera
trois heures de fuite alternativement.
On compte ordinairement qu’un cheval, attelé à une machine,
tient lieu de fept hommes, (123) lefquels font enfemble à-peu-près
Je même effet ; or fi l’on fe rappelle que dans l’article 681 , nous
avons trouvé que deux hommes pouvoient moudre 1 2 feptiers f en
24 heures , cherchant, par proportion, ce que pourroient faire
fept hommes, on trouvera qu’ils pourront moudre 44 feptiers,
c ’eft-à-dire, à-peu-près autant que le cheval qui feroit agir le moulin
que nous venons de détailler ; car la pefanteur des meules de
part Sc d’autre étant proportionnée à la force des moteurs, il y
aura auflî, à-peu-près, la même force dans les frottemens.
Pour eftimer le nombre des moulins à bras Sc à cheval qu’il faudra
dans une forterefïe, eu égard à la garnifon qu’on jugera devoir
y être enfermée en tems de fiege, il eft bon de fçavoir que les
Entrepreneurs des vivres ont pour réglé qu’un fac de farine pefant
200 livres, fuffit pour la fùbfiftance a un foldat pendant fix mois,
en lui donnant la ration fimple.
688. Après avoir parlé de plufieurs fortes de moulins, il ne fera
pas hors de propos de rapporter une excellente maniéré de con-
ferver long-tems le bled. Il y a fous le terre-plein d’un baftion de
la ville d’Ardres , petite place forte proche Calais , neufs magafins
conftruits dans un grand foûterrein, deftinés à renfermer le grain
de la garnifon, en cas de fiege, appellés communément les Poires
d ’Ardres ; c’eft fur leur modèle que j’ai fait le plan & les profils
que l’on voit fur la planche 10.
On peut conftruire plus ou moins de ces poirés, fuivant le be-
foin Sc la capacité du terrein, Sc les faire plus grandes ou plus petites
que celles-ci. Je me contente d’en rapporter fix feulement, ce
qui fuffira pour en faire connoître la difpofition. I l faut creufer en
terre à la profondeur de .30 pieds, Sc établir une première voûte
pour avoir le foûterrein G G , repréfenté dans la quatrième figure,
& en même-tems élever les poires, ou cylindres de maçonnerie FF,
dont le fommet, terminé en demi-fphere, ira aboutir à une fécondé
voûte, répondant à un rez-de-chaüflee, prenant garde que chaque
poire foit ifolée, afin que l’air circulant autour, puifle tenir le bled
plus fcc. On pourroit bien aufli les conftruire ailleurs que dans des
caves, &C les placer entre deux planchers ; mais il feroit plus difficile
de les garantir de la bombe.
On fait a chaque poire deux ouvertures E Sc G , l’une en-haut
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