
'E n Francè
u n certain vo lume
d'air pefe
en hiver le
double de ce
q u 'il pe fe en
été.
Expériences
'de divers A u teurs
fu r le
p o id s de Veau
douce.
A U T R E T A B L E
D e plufieurs liqueurs les plus m iles, pour un p ied cubique, tirée de la
précédente.
Noms des liqueurs. Efi Eté. En Hiver. '
Mercure. 942 iv. j ^ onces 946 liv. jo onces. -
Vinaigre -commun. 70. s 8 7 •
Vin de Champagne. 66 6 m 2
Vin de Bourgogne. 66 9 68 I
EaU-de-vie. 63 I O 6 4 I I
Bierre blanche. 61 I I 69 3 Bierre rouge. 67 14 68 13
Cidre. 6q 8 68 10
Huile d’olives. 63
Eau de mer. Ü 83 4 «4 6
Eau de rivieré. 69 6 69 7 4 ’
Eau de pluie. 69 9 70 2
1
339- Quoique l'a ir ne doive pas être mis au rang des liqueurs,
puifqu’il effun flu id e , 8c. non pas un liquide, j’ajouterai cependant
qu’en France un pied cube d’air pefe en été 7 gros 9 grains, 8c en
Hiver 14 gros 19 grains ; ainfi en hiver il pefe à-peu-près le double
de ce qu’il pefe en été, félon les expériences de M.Homberg pcomme
nous le ferons voir dans, le quatrième Chapitre.
340. Comme le poids de l’eau nous intérellè plus que celui de
toutes les autres liqueurs, par le fréquent ufage que nous en ferons
par la fuite, voici le réfultat de plufieurs expériences qui ont
été faites à ce fujet.
M. Marcotte, dans fon Traité du mouvement des eaux, rapporte
qu’il a trouvé qu’un pied cube d’eau douce pefe 70 livres.
On le déduit des expériences de M. Roëmer de 69 livres 12
onces.
De-celles de M. Homberg de 69 livres 10 onces, pris moyennement.
De celles de M, l’Abbé P ica rd de 69 liv. 9 onces, 3 dragmes,
10 grains.
C h a p . III. des Réglés de l’Hydraulique. 133
De celles de MM. de la Hire 8c Boulduc, de 69 liv. 1 once, 4
dragmes ,. 10. grains.
Ces variétés viennent fans doute des différentes températures
de l’air dans le tems que ces expériences ont été faites..
. Nous, prendrons avec M. Ma-nom le-poids d ’un-pied cube d’eau L e poids u
douce de 7o:livres: je n’ai pas fait difficulté de le fuppofer quelque- Plus °T.iin-ârc
fois de 70: liv. } ou j , félon que j’en ai tiré plus de facilité pour
dreffer les Tables qu’on trouvera par l'a fuite, ayant cru pouvoir
en ufer de la forte dans le calcul des machines mifes. en mouvement
par l’adion des courans, fans tomber dans aucune erreur
fenfible, vu que M. de la H ire, & après lui M. P ico t, l’ont fup-
pofé de 72 livres, pour éviter l’embarras que donnent les fractions.
'
341 - Te pied cube d’eau pefant 70 liv. le pied cylindrique pefèra PwUiu£f-
U livres.' : r .‘ i ' ’ {boites mtfu-
Une colonne d’eau qui auroit un pouce quarré de bafe, fur "fappou'r %
un pied de hauteur, étant la cent quarance-quatrieme partie d’un cdcul da
pied cube, pefera 7 onces, 6 gros, 16 grains. Par la même raifon
une colonne qui auroit pour bafe un cerclé d’un pouce de diamètre,
8e pour hauteur un pied, pefera 6 onces 8e 6 4 grains, mais
nous l’eftimerons de 6 onces 8e 1 gros , pour nous: en fervir plus
commodément , 1 a différence de 8 grains ne méritant point qu’on
en tienne compte, vu qu’elle n’auroit pas lieu fi le pied, cylindrique
etoit eftimé de 5 5 liv. 2 onces, ou le pied cube de 70 liv. 2 on>
ces, 8e environ 4 gros.
La toife cubique d’eau pefera 1 j 120 livres.
La toife cylindrique 11880 livres.
Le pouce cubique 5 gros 8e 13 grains.
Le pouce cylindrique 4 gros 8e 5 grains.
La pinte de Paris, d’eau douce, pefe 31 onces 64 grains; mais
on l’eftime ordinairement de 2 livres, la différence n’étant que de
8 grains : ainfi le pied cube d’eau contient 3 5 pintes.
Le muid d’eau contient 8 pieds cubes, 8c pefe 560 livres; il
contient par conféquent 280 pintes;
342. Pour eftimer la quantité d’eau que fournit continuellement Le pouce
une fontaine, ou une machine, on fe fert d’une mefure que .“ • efl une
l’on nomme communément pouce déeau, qui eft principalement en ’p fu l d„u'^c
ufage parmi les Fontainiers : cette mefure efl de 14 pintes, ou de 28 28 liv. teau
livres d’eau écoulée pendant une minute. Par exemple, fi l’on a voit icoulée dans
une machine qui fît monter au réfervoir dans chaque minute
140 liv. d’eau, ou 70 pintes, ou deux pieds-cubes, divifant le pre-
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