
dant, jusqu’aux temporaux; en arrière jusqu’à l’occipital; et en avant
jusqu’au frontal.
Du frontal.
Le frontal s’étend, en remontant, depuis la racine du nez,'et la partie
supérieure des orbites, jusqu’au bord supérieur-antérieur du pariétal,
PI. XXVIII, a, 56, 55, 54, 53, XXVlI^et latéralement jusqu’au basilaire1.
Dans les ouvrages d’anatomie, l’on décrit, à la vérité, ees os comme
ayant toujours la même forme; mais le fait est que leur forme diffère
d un individu à l’autre, suivant que les parties cérébrales placées contre
eux, ont, entre elles, des proportions différentes. C’est- là précisément ce
qui donne lieu aux formes si variées des têtes; variétés de formes qui
indiquent les différentes modifications du caractère moral et intellectuel
des individus.
Les crânes des animaux, et je l’ai déjà dit ailleurs, demandent une
étude particulière, non-seulement selon la diversité des espèces, mais
encore selon l’âge des individus. Chez quelques espèces , on peut déterminer
la forme du cerveau, d’après la surface extérieure du crâne ,
à-peu-près de la même manière que chez l’homme : chez d’autres, au
contraire, la table externe du crâne est dans tout son contour, ou bien
seulement dans quelques régions, si éloignée dêtre parallèle avec la
table interne, que la forme extérieure de la tête et du crâne ne ressemble
en rien à la forme du cerveau. Chez ces animaux-là, l’organologiste
ne peut donc tirer partie que de la surface interne du crâne, ou de la
forme extérieure du cerveau.
’ Je ne fais point ici mention de l’os criblé, parce qu’étant recouvert en entier
par le bulbe du nerf olfactif, il ne se trouve pas en contact avec le cerveau.
SECTION III.
Détermination des forces fondamentales, des qualités et
des facultés primitives, et du siège de leurs organes.
A
Ti-pres avoir lu l’apperçu historique de mes découvertes, sur les fonctions
cérébrales, personne ne s’attendra, sans doute, à ce que je
traite des qualités et des facultés fondamentales;^ et de leurs organes,
dans l’ordre où je les ai découverts.
Je me conforme à l’ordre existant dans la nature, m’occupant d’abord
des qualités inférieures, je passe successivement aux qualités et aux
facultés qui revêtent de plus en plus un caractère de noblesse , et je
finis par la faculté qui existe dans l’homme, de rendre hommage à la
divinité. Cette exposition des qualités morales et des facultés intellectuelles
nous conduira à la seule vraie philosophie de l’homme; elle
nous placera dans le point de vue le plus élevé, et nous fournira les
aperçus les plus lumineux.
I. De Vinstinct de la propagation.
Je commence par celle des fonctions de l’organisme vivant, sur
laquelle reposent l’existence et la durée des espèces. Le premier etle plus
saint de tous les commandemens fut : Croissez et multipliez! Pourquoi
donc user de détours lorsqu il est question de parler du plus indispensable
de tous les instincts, d’un instinct qui domine tous les autres, et à
1 aide duquel l’une des moitiés du règne animal se confond avec l’autre
dans les délices d’une inexprimable jouissance?
Considérons cet instinct avec toute l’attention que mérite sa haute
importance, et suivons-le, tant dans sa marche régulière, que dans ses