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II va sans dire tine, dans la suite des temps le noyau granitique a pu
s'enrichir d'éléments nouveaux, mais sans qne ces acquisitions accidentelles modifient
beaucoup le résultat initial.
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^ Ligne) de reininiLgratLon po)tglaamre,
Nogaiigramtigiie du Blanc
Blpeô/ ; . ..;Z ;;';Z---ZZWiidoide)
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Loue criotaLluiex
d o Alpe) Grée).
Loue deo
Alpeooeptcntrionaleo
octàteureo.
Tiageo deflgdckl^florc
calcifugc.)
7-LOiie deo A lp e )gra-
iiitiqueo.
Terrain) mixtofioaillieg
A pA p tnaoigue, erc)de la borda-
'iAp A \r e ) tld duM^.Blanc.
Fig. 5. Carte pour servir à l'intelligence de la réimmigration postglaciaire de la flore
alpine dans le massif du IMont-Blanc.
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M. J a c c a r d nous a objecté que les découvertes faites sur le flysch du
Désert de Platé étaient isolées et qne »la conséquence logique de la théorie du filtre
serait la présence sur tous les îlots de flysch qui s’étendent en une bande disloquée
des Bauges au Rhône à travers la Haute-Savoie, d’une partie au moins des plantes
en question. Or, d’après M. Briquet lui-même, il n’en est rien«.
Cette dernière phrase ne répond toutefois ni à nos écrits, ni à la réalité,
parceque l’étude de détail des îlots de flysch dans les chaînes extérieures a été à
peine abordée et (jue nous n’aurions jamais pu faire une pareille affirmation. Ce que
l’on sait de la végétation de ces bandes, l o r squ’el les sont p lacées à l’a l t i tude
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voulue, confirme au contraire ce qui jn-écède. On a signalé sur les bandes de flysch
des Bauges, les plus mal exjilorées de toutes, des silicicoles qui passaient jadis pour
des spécialités des noyaux cristallins (Senecio incanus! , P r imu l a hi r snta! etc.)
malgré l’altitude relativement faible de ces chaînes (point culminant à la P'® d’Arcalod,
2223 m). Dans les Alpes d’Annecy, les lambeaux de flysch n’atteignent que très rarement
la l'égion alpine snjiérienre et leur exjiloration laisse encore beaucoup à désirer:
eux aussi portent des silicicoles ((ue l'on a cru longtemps spéciales à la zone granitique
(Loiseleu-
ria pr o cum-
bens, Seduni
annunm. Sisymb
r i um pinnat i -
f id uni etc.).
Dans les p r é al
pes liénianien-
nes, nous avons
retrouvé sur le
flysch en une série
de points (chaîne
de la Pointe de
rila iit aux Haut-
forts Jiar exemple)
lin grand nombre
de ces silicicoles
(Loiselei i ria
l i roci imbens,
Ph y t euma
hemi s p hae r i -
cum, Senecio
i ncanus, Junci is
trifidiis, Luzula
lu tea etc. etc.).
Dans les ju'é-
alpes Vaudoises,
on connaissait
depuis longtemps
les Tr i fo lium
a l pi num, Loise-
l e u ri a p rocumbens,
Ar t emis i a Genipi , Ph y t enma hemi sphae r i cum. J ii ncns t r ig lumi s .
Les explorations plus récentes de M. H e n r i J a c c a r d ' ) , y ont ajouté les Sedum
t) H. J a c c a r d , Notes et additions concernant la Flore vaudoise (Bull. Soc. Muritli., XXVIII,
p. 244—260, ann. 1900).
Résultats scientifinues du Congrès intornational de Botanique.
Toiic cri)talline de)
Alpe) CollLenneo.
Ligne) de réiinmigra -
lion po)^laciairc.
Fig. 6. Carte pour servir à l ’intelligence de la réimmigration jiost-
glaciaire de la flore alpine dans le massif du Pelvoux.
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