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passage s de la cl iaîne mé ri di onal e ' ) . Cette manière de voir s’imiiose à tout
observateur impartial: elle a été confirmée plus tard par M. Ch o d a t -) — qui l’a
étendue avec raison au.\ liantes vallées de la Savoie méridionale, mais sans faire
intei'venir la péi’iode xérothermiqne — par MM. H e n r i et P a u l J a c c a r d "), et par
M. \ a c c a r i '). Si nous insistons sur ce point, c'est qu'une véritable légende est en
l<’ig. :i Carte du terrain do réimniigration jiostglaciaire dans le Valais par les cols de la
barrière méridionale.
train de se créer à ce sujet, légende dans laipielle M'"® B r o c k m a n n - J e r o s c h nous
attribue des opinions exactement contraires cà celles qne nous avons toujours défendues °).
1) B r i q u e t , Recberclies sur la flore du district savoisien etc., p. 15 et 16; ibidem p. 51
ann. 1890. ’ ’
2) CiKiriAT, Remanjues de géographie botanique etc. (Bull. soc. liot. Fr., t. XLI, p. CCXCVII
et suiv., ann. 1895); C h o d a t et P a m p a n in i , Sur la distribution des jilantes des Alpes austro-orientales,
p. oü et sniv. (Le Globe.l.t.* X L I > ann. 1902); P a m p a n in i , Essai sur la géograjihie botanique
des Alpes, ji. 187, aim. 1903.
3) II. .lACCARi), Catalogue de la Elore valaisanne, ji. XXIX, ann. 1895; P. .Iaocard. Etude
géo-botamijne de la flore du haut bassin de la Sallancbe et du Trient, p. 27 (Rev. gén. de Bot.
t. X, ann. 1898).
4) 5 ' a c c a r i , La continnita délia flora delle aljii Graie intorno al Monte Bianco (Nuov.
giorn. bot. ital., nuov. ser., VIT, ann. 1900).
5) B r o c 'k m a n n - .J e r o s c h , Gescliiclite und Herkunft der scliweiz. Alpenflora, ji. 143 et
144. --- » B e s c h a u t B r i q u e t d ie s i im t li c li e n s ü d l i c h e n T y p e n d e s W a l l i s a ls a u f dem
R lio n ew e g e z i ig e w a n d e r t , so ist C h o d a t der ganz entgegengesetzten Meinung . . . Die sttd-
10. Alpes insnbriennes. — Pendant la dernière période glaciaire ces Alpes
ont été le théâtre d'un développement des glaciers extrêmement imposant. Toute la
région des lacs insubriens était sous la glace. Les moraines frontales dessinent
une ligne sinueuse s'avançant dans la plaine lombarde, et qui s’étend de l’Adda
an lac d’Orta. La ligne des neiges persistantes oscillait entre 1400 et 1500 mètres
dans le nord de la région. Avec l’écart moyen de 700—800 m. entre la limite
supérieure des forêts et la ligne des neiges persistantes, nous obtenons donc une
limite supérieure des forêts pour la région insubrienne pendant la dernière extension
glaciaire ])lacée vers 600 — 700 mètres. Ces conditions semblent au premier abord
défavorables; elles le sont cependant moins que pour bassin du Rhône. La région
insubrienne a en effet (lossédé un territoire de refuge assez étendu pour sa flore
alpine, représenté surtout dans le massif méridional situé entre l’Adda et le Tessin.
Ce massif dont les plus liants sommets ne dépassent pas 2000 mètres était dépourvu
de grands glaciers (iropres. Ses cimes et ses côtes s'élevaient entre les mailles glaciaires et
offraient des conditions très variées a la flore alpine (calcaires jurassiíjues, porphyres,
dolomies, schistes cristallins etc.). On comprend dès loi's facilement que la région
insubrienne ait conservé encore actuellement dans sa région méridionale des types aussi
remarquables (jue les A n d r o s a c e C h a r p e n t i e r i , S i l e n e E l i s a b e t h a e , Viol a
Comol l i a etc.
La réimmigration des flores alpine et montagnarde du bassin insiibrien a dû
être assez lente jiour les pai'ties supérieures du bassin, vu le développement considérable
des glaciers, alimentés même à plusieurs reprises par un apport venu du
nord par dessus le S. Gothard. Ce fait est important en ce sens (jue, joint à l'uniformité
du sous-sol (cristallin), il explique dans une large mesure la monotonie de
la flore alpine du Tessin septentrional, monotonie qui a d’ailleurs été beaucoup
exagérée, faute d’études sur le terrain, ainsi qne l’ont montré les recherches l'écentes
de MM. P. Ch e n e v a r d ') et K e l l e r '). Les caractères floristiques du Tessin septentrional
sont donc susceptibles d’une explication analogue à celle d’autres massifs, à
glaciation ])rolongée et à sous-sol presque exclusivement siliceux (M' Blanc versant
N., Pelvonx etc.), point sur lequel nous reviendrons plus loin.
lichen Tyjien, die aile auf dem Südabliang der Aljien häufig Vorkommen, sind über die verbindenden
Berg-jocbe eingedrungen . .« 11 suffit de comjiarer cette jibrase avec les citations faites ci-dessus
jiour comjirendre jusqu’à quel jioint l ’auteur s’est méjirise sur nos notes relatives an Valais. Sur
cette (jnestion l ’accord est an contraire comjilet au fond entre M. C h o d a t et nous; la seule différence
réside dans le fait que l ’intervention de la jiériode xérothermiqne a été jioiir nous la condition
nécessaire à l'immigration, tandisiju’ollc ne l ’est jias jionr M. C h o d a t . A la suite de l’erreur de
DI'i'o B r o c k m a n n , nous sommes obligé de revendiijiier encore une fois jioiir nous la jiriorité de
l’énoncé de ce jioint de géograjihie liotanique.
1) C h e n e v a r d , Contributions à la flore du Tessin (Bull, de ITlerb. Boissior, 2me sér.,
t. 11, J). 763 et sniv.; t. III, ji. 288 et sniv.; t. I l l , ji. 422 et sniv.; t. IV, ji. 542 et suiv.; t. V,
J). 329 et sniv. et Ann. du Cons, et .lard. bot. de Genève, IX, ji. 1—92 , ann. 1905). — Idem, Note
sur la lacune tessinoise (Bull. soc. ticinese sc. nat. 1, No. 3, ann. 1904).
2) R. K e l l e r , Beiträge zur Kenntnis des Bleniotales (Bull, de l ’Herb. Boiss., 2''ie sér.
III, ji. 371—386 et 461—487, ann. 1903).
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