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S u r le u r b a s e in f é r ie u r e on v o it p o u s s e r u ne p e lo tte p eu s e r ré e .
C’est le coininencenient du sclérote. Les filaments de la pelotte s’unissent aussitôt
en une écorce, tandis que rintérieur reste creux.
La base de l'organe d’attachement peut s’enfoncer profondément dans le jeune
sclérote en développement, et e lle en v o ie un tis s u de r em p lis s a g e dans la cavité
dn jeune sclérote, mais le sclérote remplit aussi lui seul la cavité en poussant des
f ilam e n ts g o n flé s en m a s s u e , qui se ramifient dans la cavité et y forment un
tissu serré.
Le jeune sclérote, enveloppé déjà à sa iiériphérie libre d'une couche corticale
brune se s é p a r e de la houp])e n o u r r ic iè r e de te lle fa ço n , que sur les bornes
ses filaments brunissent et cloisonnent tangentiellement et forment ainsi la co u ch e
c o r tic a le s é p a r a t r ic e on c om p lém e n ta ire in t e r c a lé e , qui cicatrise pour ainsi
dire l’ombilic et détache le sclérote de sa mère.
Le lirocessus d’aoûtement du sclérote exige un temps long, des mois, pendant
lequel les hyphes se fortifient, rabougrissent et forment un tissu plus dense,
homogène.
J e c o n s id è r e donc d ’a p r è s mes r e c h e rc lie s le s g r a n d e s h o u p p e s
d ’a tta c h em e n t comme d e s o rg a n e s fo rm a n t des s c lé ro te s , comme des
s c lé ro tig è n e s . Il f a u t donc m o d ifie r c o n s id é r a b lem e n t l ’id é e d e s m y co lo
g u e s qui se so n t o c cu p é s p r é a la b lem e n t de c e tte q u e s tio n .
La g e rm in a tio n . Les sclérotes développés en 3 mois, ne sont pas encore
complètement mûrs, semés sur du sable humide, ils germent après 4 semaines avec
des couidiophores.
Il faut mentionner ici encore une chose curieuse. J ’ai aussi observé la production
de nouvelles hyphes su r d e s o rg a n e s d ’a t ta c h em e n t d an s de la
g ly c é rin e .
Dans les préparations faites des organes d’attachement dans une goutte d’eau
et mises sous le couvre-objet, — après addition de la glycérine à 50 %, — au bout
de 3 jours commençait la production des hyphes nouvelles, — extrèmmement minces
qni atteignent la longueur de 7,5 mm et se sont portés vers les bords du couvreobjet.
Les organes plus forts montraient même la bifurcation des branches principales
à la façon ordinaire.
Je signale encore certains détails intéressant l ’a p p a r e il co n id ie n . La
base des couidiophores, ainsi que leurs hyphes on souvent montré un certain degré
de gélification.
L’on peut très bien voir sans traitement le s p o n c tu a tio n s , en fo rm e de
tro u s o v a le s s u r le s c lo is o n s des c e llu le s v iv a n te s .
Dans le cycle du développement de Botrytis j ’ai observé plusieurs s o r te s
de s c o n id io p h o re s n a in s à s p o r id ie s :
a) les uns produisent les conides en chaînette,
b) les autres en petits groupes, sur des stérigmates en forme de faucille.
H y p h e s à d isq u e s . Dans les cultures en moût gélatiné, les hyphes cheminant
dans le milieu, produisent sur la partie en contact avec le verre de vrais disques
(comme les organes d’attachement), qui poussent en bas des branches courtes
effilées, en forme de fouet.
La f r a gm e n ta tio n à la fa ço n de l ’O'idium e s t un p h é n om è n e to u t-
à - f a it n o u v e a u , p a s e n c o re o b s e rv é .
Cette fragmentation s’est effectuée de la façon suivante:
Les organes d’attachement, prises d’une culture de 19 jours, ont été placé
dans du moût gélatiné sur le couvre-objet de la chambre humide, où ils ont poussé
beaucoup de filaments forts cheminant sur la face de la gélatine, qui se sont richement
ramifiés au bout 4 jours. Puis les filaments ils se sont articulés en des cellules
plus ou moins longues, la cellule terminale était d’ordinaire pyriforme. Les cellules
des filaments s’arrondissent ensuite et elles se séparent, se détachent comme dans la
cas de l’Oïdium.
La fragmentation des filaments se fait, dans un temps rélativement court, en
1 à 2 jours les cellules sont complètement isolées.
Les cellules ovoïdes ont un aspect réfringent opaque, — le contenu est à
peine visible, disparaît vite et les cellules séparées - sont plus ou moins vides.
Dans le plasme des filaments cheminant dans les couches internes de la
gélatine, on v o it de t r è s g r a n d e s v a c u o le s . Le contenu de ces cellules est en
c om m u n ic a tio n d ir e c te av e c le s v o is in s à travers la ponctuation de la cloison.
Enfin je signale encore un cas curieux que j ’a p p e lle e x s u d a tio n s des
h y p h e s. Dans les cultures sur gélatine dans la dernière période, quand le milieu est
à-peu-près épuisé, on observe au bout des hyphes ou autour des filaments, des corps
d’un aspect singulier, très réfringents qui correspondent probablement à des exsudations
protoplasmiques, c’est la dernière phase de la désorganisation.
Résultats scientifiques du Congrès international de Botanique.