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T.ors de la geniiinatiou, la couche corticale est tout simplement déchirée par
Tapothèce ou les couidiophores eu formation.
Outre les sclérotes vrais j'ai ti’ouvé encore des organes sclérotiques nouveaux,
que je viens de décrire sous le nom de p e t i t s s c lé ro te s de la fo rm e d ’un cône
ou p s e u d o s c lé ro te s (l^ ty p e ); ils sont formés d’uiiè seule pelotte enveloppée par
des h}'phes. Plus tard les hyphes épaisses sortent comme des couidiophores.
D’autres ont une couche coi'ticale brun-clair, percée par les couidiophores
en germination. Leur temps de repos est court.
La g e rm in a tio n des s c lé ro te s p a r d e s c o u id io p h o re s s’effectue de
deux manières;
1. Germination immédiate, sans tissu stromatique. Le couidiophore prend
sou origine des brandies des cellules multipolaires du sclérote mi-aoûté. La germination
commence déjà eu Septembre et dure jusqu’à la tin d’Octobre.
2. Germination à tissu stromatique.
P e t i t e s p é lo tte s d a n s le s s c lé ro te s . Sont des formations toutes nouvelles
et se forment par une ramification abondante de hyphes. Elles peuvent être considérées
comme des foyers servant à la production des hyplies.
G e rm in a tio n des s c lé ro te s p a r d e s a p o th è c e s . Lors d e là germination la
couche corticale se fendille et le point végétatif apparaît. Il s’allonge et se différencie.
Dans sa coupe (tête) se développe assez tôt l’assise de l’hyménium, tandis que la
partie inférieure est formée par un tissu moins dense.
La couche de l’hyménium ne contient d’abord que des paraphyses stériles.
Les asqnes bourgeonnant de la base, se forcent un chemin entre les paraphyses. Puis
la coupe s’ouvre.
La déhiscence et l’aoûtement de l’iiyménium vont parallèlement.
Les jeunes asqnes n ’ont qu'un seul noyau qui se divise successivement.
Les matières plastiques du sclérote et de la tige sont entièrement employées
à la production de l’apothèce.
Les sclérotes conservés pendant une année et neuf mois, ne forment que des
apothèces stériles.
O rg a n e s d ’a tta c h em e n t:
1. Les organes d’attachement sur les grains se développent ordinairement des
couidiophores et s e rv e n t à a c c a p a r e r le s g r a in s v o is in s .
2. Des organes d’attachement se développent aussi sous la cuticule et servent
à la déchirer.
3. Les organes d’attachement supprimés, forment en quelques cas de corps
ronds, pseudoparenchymatiqiies (tubercules mycéliens?).
La fo rm a tio n de s c o u id io p h o re s se fait en groupe ou isolément. Autour
des bases des couidiophores on trouve souvent des sphérites de sucre.
D if f é r e n te s fo rm e s de s c lé ro te s peuvent se produire par la croissance
irrégulière. De grands sclérotes sont formés, par la fusion plusieurs groupes des
hyphes voisins qui s’unissent.
Inclusions. Outre les différents éléments des tissus qu’on observe dans les
sclérotes. je viens de signaler des grains d’amidon provenant de l’écorce primaire du
sarment.
IL Cultures artificielles.
T h a lle . Cultivé dans dn moût le Botrytis développe un thalle fort à six
couches, dont la couche inférieure est gélatineuse, la suivante est rougeâtre, la troisième
contient beaucoup d’air et des couidiophores péris. Les hyphes en croissance correspondent
à la quatrième couche, qui porte les organes d’attachement (5-e couche).
La sixième est formée par un niycèle ordinaire.
P a r u n e a c tio n de c o n ta c t p ro lo n g é il se fo rm e des o rg a n e s
d’a tta c h em e n t de d if f é r e n ts ty p e s (palmiformes, lobés, imitant le bois [ramure
d’un cerf]) qui donnent origine à des touffes, dont les plus fortes, grâce à une nutrition
continue, deviennent des corps considérables. Les o rg a n e s d’a t ta c h em e n t
v o lum in e u x s o n t de d eu x e sp è c e s :
a) organes d’attachement à disques, ils se brunissent avec le temps et
périssent, (pseudosclérotes 2®type);
b) Organes d’attachement sans disques.
C o n s id é ro n s le d é v e lo p p em e n t d e s g r a n d s o rg a n e s d a t ta c h em e n t
s a n s d is q u e s , (s c lé ro tig è n e s ).
Les branches primitives, en se ramifiant successivement plusieurs fois,
produisent des touffes obtuses d’une couleur vert-jaune. Au cours de l’accroissement
les branches principales arrêtent le u r . croissance au bout d’un certain temps et forment
une couche solide, collée, distinguée par une couleur plus foncée.
Ensuite chacune des branches principales pousse une hyphe. qui re ramifie
dichotomiquement. Ces hyphes pousent de branches latérales, fusionnent entre elles;
ainsi est formée la nouvelle couche plus claire et plus haute. Là, les terminaisons
des filaments s’associent et forment de nouveau une couche plus dense et plus foncée.
L’alternement de ces couches plus denses et moins denses peut se répéter
plusieurs fois. Par la formation continuelle de couches, souvent 15 à 20 étages peuvent
être formés. L’assise la plus foncée, correspond toujours à la zòne où la croissance
s’arrête temporairement.
Par suite de la croissance unipolaire et excessive des couches, éventuellement
par l’intercalation de nouveaux centres de ramification, ils se forme des corps hémisphériques
ou de la forme d’un éventail, coniques ou même ramifiés, imitant les types
du Codium, Pavonia ou les Cactées à phylloclades.
D é v e lo p p e m e n t d e s s c l é r o t e s .
Les s c lé ro te s se fo rm e n t d e s g r a n d s o rg a n e s d ’a tta c h em e n t d é p
o u rv u s de d isq u e s . Ces organes engendrent et nourissent aussi les jeunes sclérotes.
Il faut remarquer que les grands organes d’attachement n’adhèrent pas immédiatement
à la parois du flacon, mais ils en sont séparés par une couche mycélienne
peu dense.