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 breitongs-EinricMung«,  m m   Trot.  m,a„sgeglicl,e„e  Areal-Tensionen  I.estelien  „elei.e  
 noci  nicht  zu  ahgesclilossenen  \-egetationslinien  gefiiliit  haben;  ferner  weldie  Ver  
 haltmsse  isolierte  Staailorte  von  Arten  in  ihrer  Isoliertheit  erhalten  aneh  ilann  vre  ,  
 anscheineiHl  die  Mogliehkeit  viel  breiterer Aus.lehaimg  gegeben  wäre?  Es  würde  sich 
 i e z i i r ' w l r l t ' ,   ’r ' " f «’«■  -H«  '¡W t  Aktivität  der Emzel-  
 slheide't  ^  )  Sbllisbmdig  Uber  die  Verhältnisse  in  einem  bestimmten  Gelände  entm  
 I  I  ’  ji  ü “  "1"  '" ‘■'""«'■“' “'8«''  ''ersdiiedenheit  ansgerüsteten  dentsclien  Berg-  
 nnd  Hngellande  praktisch  zum  Ausdruck  zu  briugen  * 
 6.  Le  développement  des  Flores  dans  les  Alpes  
 occidentales,  avec  aperçu  sur  les  Alpes  en  général. 
 Par  John  Briquet  (Genève). 
 (Avec  8  figures  dans  la  texte.) 
 a i « i . d „ , „ m : ; : : : : ; ; : y ; ,   ^   c . „ s c „ „ „ r e .   u » 
 et  interglaciaires  sur  la  distribution  des  flm-P  i  •  i t   des  phases  glaciaires 
 do  départ  de  la  phytogéo“  ^ 
 postglaciaire.  —  5  -Voercii  des  o-nnrlo  r   ’  d  ^  ®  '®°o"stdidion  de  1 odyssée  floristique 
 Al,les  occidentale,  0  Ouelune,  Z n   >"«»ugr.vtion  |,o,tgl.aci«ire  de,  flore,  dans  le, 
 ■lonaile,.  ^   7.  L. iwriedeLé.ZLl”,;!;!  A«»« » « - 
 1.  Les  origines  tertinires des  flores idpines. 
 flo re ,  “ Aaie  de  percer  les voiles  du  passé  pom-  éclairer  l'iiistoire des 
 flores  alpines,  on  est  amené  à  remonter  aux  temps  miocènes,  épooue  à  laouelle  les 
 effet  r   s -L r e   e  A'P“ e  et  de  sa i  etei  encore  aux  anciennes  hypothèses  de  Kerner,  et"  s“uAr tol»u™t  d«et   J PlBüda leln 
 : : :   ^   -   *   
 origines  I t e   ^’■PPOsaient,  les 
 s e p t e n t r i o M l ' Ï T '%   l’“ "''“ “'  »PPi<l™tal  et 
 m  T Z   r   ■  1“   ‘8” '  i"‘«"'enr,  quoiqu'à 
 o  len  momcire  -  cette  paléontologie  est  pour  nous  la  source  exclusive  de 
 renseignements  fioristitpies  sur  laipielle  nous  puissions  tabler.  Or,  elle  ne  nous  
 renseigne  tpie  sur  la  végétation  planitiaire,  et  celle-ci  était  subtropicale. 
 La molasse  d’ean  douce  du  classique  lac  d’Oeningen  présente  des camphriers,  des  
 Diospyros .   un  Sapindus ,   des  lauriers,  des  liqiiidambars,  à  côté  de  types  moins  
 thermoptiiles  tels  que  des  iieupliers,  des  noyers,  des  sanies  et  des  ormeaux.  Heer  en  
 a  conclu,  avec  raison,  que  le  climat  du  lac  d'Oeningen  pouvait  être  comparé  à  celui  
 qui  règne  actuellement  à  Madère. De  cette  dore  à  celle  moins  riche  en  types  subtropicaux  
 des  tenqis  mio-i)liocènes  et  à  celle  des dépôts  franchement  pliocènes,  on 
 constate  toutes  les  dégradations  successives  qui  accompagnent  un  changement  de  climat  
 dans  un  sens  péjoratif. 
 C’est  une  nécessité  logique  (jne  de  faire  dériver  les  plantes  spécifiquement  
 alpines  et  montagnardes  des  types  planitiaires  qui  se  sont  succédés  depuis  les  temps  
 miocènes  dans  les  plaines.  Ceux-ci,  nés successivement  dans  les régions  circompolaires —  
 comme  le montre  le dépouillement  des  dépôts  tertiaires  groenlandais — ont graduellement  
 refiné  vers  le  sud  an  fur  et  à  mesure  que  le  climat  se  détériorait,  et  ont  dû  fournir  
 dans  la  suite  les  éléments  constitutifs  des  flores  alpines'). 
 Mais  ce  n'est  là  qu’une donnée  générale.  Et  dans  l’état  actuel  de  nos 
 connaissances,  il  est  impossible  de  préciser  les  détails  du  processus  sans  entrer  dans  
 un  domaine  ti'ès hypothétique.  On  peut,  il  est vrai,  se  représenter  avec M.  S c h r o e t e r  ^),  
 que,  à  1 époque  où  les  palmiers  croissaient  à  Lausanne  et  les  camphriers  an  bord  du  
 lac  de Constance,  les  rhododendrons  fienrissaient  déjà dans  les Alpes  comme  descendants  
 d un  type  primitif  subtropical  venu  de  l’Arctide.  On  peut  même  envisager,  avec  ce  
 savant,  la  sensibilité  que  les  rosages  manifestent  à  l’égard  du  froid,  comme  un  héritage  
 de  leur  écologie  tertiaire.  Mais, si  plausible  que  paraisse  l’explication,  aucun  fait 
 paléontologique  ne  la  confirme.  Nous  ne  possédons  aucune  relique  fossile  qui  nous  
 renseigne  sur  la  flore  oropliile  des  temps  mio-pliocènes. 
 Sans  vouloir  lu'ophétiser  en  ce  (pii  concerne  l’avenir,  il  faut  convenir  (jne  les  
 conditions  dans  les(pielles  des  dépôts  de  végétaux  fossiles  auraient  pu  se  former  
 dans  les  Alpes  sont  d une  réalisation  si  exceptionnelle  que  l’on  ne  peut  guère  s’attendre  
 à  beaucoup  de  lumières  de  ce  côté  là  dans  le  futur. 
 Pour  longtemps,  sans  doute,  la  phylogénie  et  l’histoire  des  aires  des  plantes  
 alpines  ressortiront  des  déductions  tirées  des  études  de  systématique  monographique.  
 Plus  il  s’agira  de  types  jeunes,  plus  ces  conclusions  serreront  de  près  la  réalité,  plus  
 il  s’agira  de  types  tranchés  et  anciens,  moins  il  faudra  leur  attacher  d’  inqiortance. 
 2.  Les  conséquences  des  glaciations  quaternaires  sur  la  composition  des  
 flores  alpines. 
 Si  nous  admettons  que  l’origine,  dans  les  Alpes,  des  ]dantes  alpines  est  iiour  
 la  pins  grande  partie  préglaciaire — abstraction  faite  des  formes  dont  la  filiation  récente 
 1 )  E n g l e e .  Versncli  einer  Ent-(vickhmgsgescliichte  der  Pflanzenwelt  seit  der  Tertiarperiode,  
 Bd.  I,  p.  89,  ann.  1879. 
 2)  S c h r o e t e r ,  Bas  rflanzenleben  der  Afiien,  p.  125,  ann.  1904. 
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