mes. III, dont nous avons vu le palais dans le temple de
Karnak. Les peintures et sculptures qui couvrent les murs,
Sont du plus liaut intérêt. Elles représentent les peuples
que ce Loi a soumis, déposant à ses pieds, leurs offrandes,
leurs tributs, consistant en anneaux d’or, sacs
de poudre d’or, peaux, ivoire, ébène, oeufs d’autruches,
plumes, singes, léopards, chiens ornés de beaux colliers,
et un troupeau de boeufs à longues cornes. On voit ces
peuples dans leur costume national et avec tous les
caractères qui les distinguent. Dans quelques chambres,
ce sont des ouvriers de diverses professions se livrant à
leurs travaux , de manière qu’on peut reconnaître les
procédés qu’ils employaient.
Au-dessus de la colline d’el-Assasif, sont des tombes
extrêmement anciennes, creusées dans le rocher, et assez
profondes. Elles n’ont aucune inscription ; sur les sarcophages,
seulement, on peut voir les noms de ceux qui y
étaient renfermés. Ces sarcophages sont ordinairement
en calcaire et d’une très-grande dimension.
Avant de nous rendre au Ramesseïon, nous longeâmes
les hauteurs de Deïr el-Médinèh et de Kournah-Murrayi,
dont les flancs coupés à pic, sont creusés d’une quantité
d’ouvertures semblables à celles de nos fours. Ces tombes
souvent décorées, étaient sans doute la sépulture des
personnes notables de la ville ; le peuple trouvait place
dans les vastes catacombes de Kournah.
Un peu plus loin, vers l’ouest, est un emplacement qui
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