Le dromos présente sur le devant et les -côtés, trente-
deux belles colonnes. Six, beaucoup plus grosses, placées
dans un mur d’entre-colonnement, ornent la façade
du portique. Celui-ci a son plafond supporté par trois
rangées de six grosses colonnes chacune.
Le sékos a trois rangées de quatre colonnes, mais elles
sont moins grosses que celles du portique. A droite, à
gauche, vers les angles antérieurs, sont les entrées d’un
couloir à ciel ouvert, de cinq pieds de largeur, qui sépare
le restant de l’édifice du mur d’enceinte.
Dans le naos, s ouvre un couloir qui isole l’advton des
chambres latérales et du fond, aù nombre de neuf. A
droite, est un autel adossé au mur de la première chambfe
latérale ; on y monte par un escalier de sept à huit
marches.
Au fond de l’adyton, à gauche , est une espèce de guérite
taillée dans un seul bloc de granit, et tellement
grande et pesante, qu’il serait difficile à dix hommes de
la déplacer.
Ce temple était éclairé par des ouvertures pratiquées
dans les plafonds. Les' temples, en Egypte, n’avaient pas
de fenêtres percées dans leurs parois. La plupart ne recevaient
le jour que par la porte d’entrée. Le sanctuaire
étant trop reculé pour que cette faible lumière pût y pénétrer
, les mystères étaient célébrés à la lueur de flambeaux.
Cette disposition entretenait une demi-obscurité
bien propre à inspirer le respect et même la terreur. Ce