rangée de singes assis, de huit pieds de h au t, six pieds
de largeur, qui se touchent l’un l’autre par les épaules ;
leur nombre est trois fois sept. La porte, haute de vingt-
deux pieds, conduit dans l’intérieur du temple qui s’étend
à cent soixante-dix pieds sous la montagne (i). «
La première salle, le portique ou pronaos, a cinquante-
sept pieds de longueur sur cinqùante-deux de largeur;
elle est ornée de huit piliers carrés qui ont. vingt-deux
pieds de hauteur, cinq et demi de côté, et à chacun
desquels est adossée une statue colossale en forme de
cariatide dont la mitre atteint le plafond q u i, ainsi que
les parois , soqt couverts d’hiéroglyphes.
Cette première salle donne entrée au sékos qui a trente-
sept pieds de largeur , vingt-cinq de longueur, et vingt-
deux de hauteur. Son plafond qui seul est couvert d’hiéroglyphes,
est soutenu par quatre piliers carrés de quatre
pieds de côté.
- Le second sékos ou naos, a quatorze pieds de longueur
et trente-sept de largeur. On entre de cette salle, dans le
sanctuaire ou adyton qui est long de vingt-trois pieds
et large de douze. On voit contre la paroi du fond, sur
un banc en forme d’autel, quatre statues colossales
taillées dans le roc et dont les têtes sont parfaitement
conservées. Au milieu du sanctuaire, devant les statues,
est un bloc de pierre, espèce de table sur laquelle probablement
, on déposait les offrandes.
(l)Karl Ritter. Géographie générale comparée.
Des ouvertures pratiquées aux parois, à droite et à gauche
du portique, donnent entrée dans deux chambres dont
la première a trente-huit pieds dix pouces de longueur,
sur onze pieds cinq pouces de largeur ; la seconde a quarante
huit pieds sept pouces de longueur, sur treize de
largeur. Leurs parois sont couvertes d’hiéroglyphes inachevés.
Tout autour de ces chambres, sont des bancs
taillés dans le roc. &
Dans le fond du même portique, sur les côtés, s’ouvrent
les portes de deux vestibules, d’où l’on pénètre dans deux
chambres qui ont chacune quarante-trois pieds de long
sur dix pieds onze pouces de large. Leurs parois sont
également couvertes d’hiéroglyphes. Tout autour sont
aussi des sièges taillés dans le roc.
Dans la paroi postérieure du Naos, sur les côtés de
l’adyton, sont de très-petites chambres, ou plutôt des
niches, qu’on a nommées Adyta,
La planche Y donne un plan' exact de ce beau temple,
qui est celui que j’ai examiné avec le plqs de soin.
Les hiéroglyphes du portique sont du plus haut intérêt
et parfaitement conservés. Nous en avions lu une
description détaillée (Burckhardt) que nous n’avons pas
eu le temps de vérifier, mais la réputation de l’auteur
nous autorise à la considérer comme devant inspirer la plus
entière confiance.
Sur la rive opposée, presque vis-à-vis, à côté d’un village
nommé Féraïg, est un petit temple d’un médiocre