CHAPITRE YI.
THÈSES.
TEMP1.E DE LOUKSOR ; SES OBÉLISQUES. — KARNAK. — GRANDE AVENUE DES
SPHYNX.— AVENUE DES BÉLIERS. — TEMPLES DE RAMESSÈS IV ET DE PTOLÉMÉE
EVERGÈTE.— GRAND TEMPLE. - TEMPLE D’AMMON. — PALAIS DE TOUTHMÈS I I I .
— BASSIN. — PROPYLÉES DU SUD. — TEMPLE DE LA DÉESSE MOUTH. — TEMPLE
DE KOURNAH ; STATUES DE RAMESSÈS I I. — HYPOGÉES DE KOURNAH. — LES
TROGLODYTES. — VALLÉE DE BAB EL-MOLOUK. — PLAINE DE DRAH ABOU
n é g a h ! — v a l l é e d e l ’o u e s t . — v a l l é e d u s u d . — v a l l é e d e s t o m b e a u x
DES ROIS. — TOMBEAU DE RAMESSÈS II OU SÉSOSTKIS LE GRAND. — COLLINES
D’ASSASIF ET D’ABD EL-KOURNAH. -— DEÏR EL-BAHRI. — HYPOGÉES D E L “
ASSASIF. — TOMBEAU D’UN PR ÊTRE. — TOMBEAU DE TOUTHMÈS I I I . —
HYPOGÉES DES HAUTEURS DE DF.1R EL-MÉDINÈH ET DE KOURNAH MURRAYI.
TOMBEAUX DES REINES. — CIMETIÈRE DES SINGES. — RAMESSEÏON. — COLOSSE
DE RAMESSÈS IL — TEMPLE DE DEÏR EL-MÉDINÈH. — RHAMSEÎON. — TEMPLES
ET PALAIS DE MÉDINET-ABOU. — BIRKET-ABOU. — COLOSSES DE MEMNON.
Devant Louksor, le Nil a une largeur d’environ treize
cents pieds. H se divise en plusieurs bras, et forme quatre
grandes îles quenous avons trouvées bien cultivées.
Les chaînes libyque et arabique, au Nord et au Sud de
fhébës, s’éloignent dés rives du fleuve flè manière à
comprendre entre dëiiX grands âfCS, la vaste plaine tiù
s’élevait cette imniense cité. Dette plaine renferme tin
grand nombre de villages qui se stih't formés autour des
ruines des principaux monuments.
Louksor est Situé sur Uüfe éminence composée de débris
.de la grande ville. Son temple enterré de plusieurs métrés,
è’st le centre autour duquel viennent se grouper des buttes
d’Arabes, de Coptes, ét quelques constructions élevées
par des agents consulaires. Sans exagération, je puis
avancér que la moitié, du village ëst dans le temple même.
Le nom de Louksor vient de l’arabe el-Koussor qui signifie
palais.
Lors de l’arrivée de Son Altesse Royale, les agents
; Consulaires de France et d’Autriche avaient arboré leurs
drapeaux. Le dernier, Mustapha-Aga, salua avec une
petite pièce de canon braquée sur la terrasse de sa maison,
d’une salve dè vingt et un coups. Plusieurs barques étaient
amarrées ; les voyageurs qui les montaient, presque toüs
Anglais, attendaient sur la rive. Parmi eux, nous
trouvâmes un compatriote, M. l’avocat Verhaeghe de
Cânl, qui s’êtèùt m m avec deux Anglais, pour le Vdÿage
(lu Nil. Il adressa à'Son Altesse Royale, un petit cotnpli-
iiiënt exprimant lè bonheur qu’il éprouvait d une aussi
heureuse rencontre.
Il ’est difficile de bien visiter lé temple de Louksor tet
surtout de sé faire une idée exacte de son ensemble et de