forment dos ôspèoQS de marches d'osoulior (pii poi'fflQlilionli
de parvenir au sommet. Boni on no lo pourrait certaine*
ment pas ; il faut se faire aider par dos A rabes qui connaissent
les places où on pont, sans danger, poser les
pieds. Notre attente fut trompée, nous arrivâmes trop
tard ; le soleil disparaissait sous l'horizon lorsque nous
atteignîmes le sommet de l'énorme ruine. Son Altesse
Revoie décida que lo lendemain, de très-bonne heure,
nous reviendrions pour voir les effets du soleil lovant
qui j peut-être, ne seraient pas moins beaux.
Après le dîner, je restai au vapeur ; d’Oultremont alla
passer la soirée chez Mustapha-Aga qui avait réuni plusieurs
notables de l'endroit.
Dans la cour de l'agent consulaire de France, nous
vîmes un énorme crocodile qui avait été harponné quelques
jours auparavant.
Le 16, à sept heures du matin, nous nous rendîmes de
nouveau à Kamak. Le soleil était levé, sans doute, néanmoins
du haut du pylône, c’est un coup-d’oeil admirable
que la vue de toutes ces ruines qu’on a ses pieds et dans
une étendue dont on n’aperçoit pas les limites. Nous visitâmes
ensuite le temple jusque dans ses plus petits détails
, et nous parcourûmes tous les environs | marchant
à travers des tas de décombres, de débris de colonnes,
de statues, etc. Nous vîmes les restes de quelques monuments
que nous avions négligés lors de notre première
visite. Deux petits temples dont on ne trouve plus que
Uîh vestige#, sont en dedans de la grande enceinte, du
côté du nord, En dehors, du môme côté, est un temple-
palais qui porte le nom d’Aménophis, Hi on en juge par
ce qu’on voit, encore, il a dû ôtre considérable. Une
grande avenue de sphynx précédait son propylône; au-
delà sont encore les socles de deux obélisques. On ne
reconnaît plus que Remplacement des autre* parties ; seulement
, on peut encore s'assurer que le péristyle était
formé de quatre rangées de colonnes. En dehors de la
grande enceinte, du côté de l'est, est un petit espace
carré en briques crues, au milieu duquel s'élève une espèce
d’arc-de-triomphe auquel on a donné le nom de porte
monumentale.
A neuf heures et demie, nous avons traversé le Nil,
pour aller visiter quelques monuments de la rive gauche.
Nous nous sommes un instant arrêtés à Kournah pour
voir encore les ruines de son vieux temple. Nous suivîmes
comme la première fois, la vallée de Bal el-Molouk qui
devait nous conduire à la vallée des tombeaux. La petite
fille dont j ’ai déjà parlé, était à mes côtés ; espérant noos
voir à notre retour, elle avait recueilli pour moi bon
nombre de fossiles de la craie et du calcaire grossier qui
le surmonte.
Nous sommes de nouveau descendus dans le tombeau
du grand Sésostris, Son Altesse Royale ne se lassant pas
d’admirer cette étonnante excavation, e t les peintures
et sculptures qui la décorent. Nous ne négligeâmes