
en Afrique, et notemmeut Yers le Cap
de Bonne Espérance, quoique M. Yirey,
l’assure dans une note insérée dans la
nouvelle édition de Buffon (ƒ). Car ces
passages qu’il cite, tirés du second voyage
de Le Yaillant, ont rapport à une espèce
très différent qui est effectivement
propre à l’Afrique; le vol de ces gelinottes
est rapide et soutenu;" Ps vont en
grandes bandes, fréquentent les déserts ar-
rides et les plaines brûlées, où nulle végétation
ne se fait appercevoir, et exécutent
de longs voyages pour s’abreuver pendant
la journée, enfin cette gelinotte dont parle
Le Vaillant, se rapproche beaucoup du
Cata, elle formera une espèce particulière
dans le nouveau t genre que j’ai cru devoir
établir pour ces Gaffinacés, je l’indique sous
la dénomination de Ganga vélocifer (g).
Non obstant toutes ces disparités, Virey
i éunit ce Ganga ainsi que nôtre Ganga
CD Sonnini, édition de Buffon, v> 5;
p, 386. note a.
(g ) Tetrao namaqua et Ssnegalu*. Lath. ind. or g,
v. a. f>» 17 et 19*
cata vu par Poiret sur les côtes de Barbarie,
avec le Tétras gélinotte; dont un
peu plus loin et à la note de la page
391 il dit, que cet oiseau ne se met à
voler, à moins que le péril extrême ne l’y
force. On voit assez par de semblables
rapprocliemens, quel fond on peut faire-
sur les compilations des naturalistes de
cabinet.
Le tube intestinal du Tétras gélinotte est
long de trente et quelques pouces, les
appendices ou coecum de treize à quatorze
et s’illonnés par des cannelures; leur
chair est blanche même très pâle; elle est
succuleute et exquise et c’est de là que
lui vient dit on, son nom latin de Bonasa
et son nom Hongrois Tschasarmadar, qui
veut dire oiseau de César; c’est en effet
un morceau fort estimé , et Gesner remarque
, que c’est le seul qu'on se permettait
de .faire reparoître deux fois sur
la table des princes. (h).
Les gelinottes ont comme leurs congé-
CD Buffon édition de Sonnini, y. 5. p- 385,
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