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 se  rapporter  quelques  particularités  
 que  Buffon  attribue  à  cette  dernière  espèce;  
 de  ce  nombre  sont  les  passages,  où  il  
 assigne  les  montagnes  et  les  rochers  pour  
 demeure  habituelle  des  Perdrix  rouges.  Les  
 particularités  qui  ont  rapport  à  la  singiv*  
 lière  docilité  des  Perdrix  rouges  ,  à  
 Papui  desquelles  Buffon  cite  les  témoignages  
 de  Gesner,  de  Tournefort,  de  Por- 
 U 
 phire,  de  Mundclla  et  d’Athénée,  sont  
 encore  des  passages  qu’il  aurait  du  
 indiquer  dans  sa  description  de  la  
 Perdrix  Bartavelle  ;  car  les  parrages  
 de  l’Archipel  ,  du  Pont-Euxin  et  de  
 l’Helvetie  ,  où  ces  faits  ont  été  observés  
 ,  ne  sont  point  habités  par  les 
 Perdrix  rouges  proprement-dites,  tandis  que  
 les  Bartavelles  sont  très  répandues  dans  
 ces  contrées. 
 On  a  vu  en  Asie  (h),  dans  les  îles  de 
 00  In  reg io n e  circa  T r a p e zu n tu m . . .   v id i  hom in 
 em   du een tem   secum   supra  q u a tu or  naiUa  per»  
 d ic u m ,  fce t,  Foyez,  OJoricuS  de  Foro« Julii  apud  
 Gesner,  de  Avihus,  p.  675. 
 l’Archipel  (0  et  même  en  Provence  des  
 troupes  nombreuses  de  Perdrix,  qui  obesis  
 soient  à  la  voix  de  leur  conducteur  avec  
 une  docilité  singulière.  Porphire  parle  dune  
 Perdrix  privée  venant  de  Carthage,  qui  
 accouroit  k  la  voix  de  son  maître,  le  
 caressoit  et  exprimoit  son  attachement  par  
 des  inflections  de  voix,  qui  etoient  différentes  
 de  son  cri  ordinaire  (fe),  Mundella  et 
 (T )  D an s l’île   d e  Scio  on  é lè v e   des  P erd rix 
 a v ec  s o in ;  o n   le s   m èn e  à  la  cam pagne  c h e r ,  
 ch er  leu r   n ou rritu re  com m e  des  tr o u p e a u x   d e  
 m ou ton s  ;  ch aq u e  fam ille  confie  le s  sien s  au  ja r d in   
 com m u n ,  q u i  les  ram èn e  le   s o ir :  o n   le s   rap p 
 elle  ch ez  so l  avec  un  cou p   de  sifflet,  m êm e  
 p en d an t  la   jo u rn ée.  Foyez  Tournefort,  voy. 
 Lev.  v.  1;*  f>. 
 J’ai  v u   un  hom m e  en  P r o v e n c e ,  d u   c ô té   de 
 G r a sse ,  q u i  co n d u iso it  des  com p agn ies  de  P erdrix  
 à  la  c am p a g n e ,  e t  q u i  les  fa iso it  ven ir  à  lu i  
 qu an d   il  v o u lo it,  il .le s  p r en o it  a v ec la  m a in , 
 le s   m etto it  dans  so n  sein   ,  e t  le* r e n v o y a it 
 e n su ite .  Ibidem. 
 (k~)  Porphire,  de  jâbstinenth  a  car ni bus.  Lib.  g, 
 y  s