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 les  de  la  poitrine  sont  d’un  roux  très  clair,  
 avec  une  bande  longitudinale,  disposée  sur  le  
 haut  de  la  plume;  tout  le  reste  des  parties  
 inférieures  est  d’un  blanc  jaunâtre,  à  
 l’excepiion  des  plumes  des  flancs,  qui  ont  
 une  bande  longitudinale,  blanche  dans  leur  
 milieu  et  d’un  roux  marron  avec  quelques  
 taches  noirâtres  sur  les  côtés  des  deux  
 barbes.  En  été  ,  le  bec  est  de  couleur  de  
 corne  noirâtre,  mais  err  hiver  il  est  cendré;  
 l’iris  est  d’un  brun  olivâtre;  les  pieds  ainsi  
 que  les  ongles  sont  de  couleur  livide. 
 La  femelle  se  distingue  du  mâle  adulte,  
 par  la  gorge  qui  est  blanchâtre  sans  au~?  
 cune  tache  ;  par  les  couleurs  du  dos  
 qui  sont  plus  foncées ;  par  les  plumes..de  la  
 partie  inférieure  du  cou  et  par  celles  de  la  
 poitrine  qui  portent  de  petites  taches  noires  et  
 paroissent  grîvelées;  enfin  par  les  plumes  des  
 flancs,  dont  les  bords  sont  d’un  jaunâtre  clair,  
 mais  avec  quelques  grandes  taches  noirâtres.  
 Elie,  a  comme  dans  le  mâle,  les  trois  bandes  
 jaunâtres  sur  le  haut  de  la  tête ;  et  à  la  base  
 du  bec;  vers  l’orifice  des  oreilles  se  distinguent  
 deux  petites  bandes  brunes,  mais  
 qui  ne  se  prolongent  point  autour  de  la  
 gorge  comme  chez  le  mâle. 
 A  la  première  année,  les  mâles  ne  
 différent  point  des  femelles,  et  ce  n’est  
 qu’après  la  seconde  mue  d’automne,  qu’on  
 distingue  les  premiers  par  le  brun  de  la  
 gorge,  et  par  le  noir  plus  ou  moins  profond  
 qui  se  trouve  immédiatement  au-dessous  
 du  bec;  ce  n’est  qu’à  la  troisième  mue,  
 que  les  petites  taches  disparoissent  totalement 
 sur les  plumes du cou  et sur 
 celles de la  poitrine, et  c’est  alors ,  que 
 la  gorge devient  d’un brun noirâtre. 
 La Caille  vulgaire est répandue dans 
 toutes les contrées  du midi et  du centre 
 de  l’Europe;  vers  le  nord,  on  ne  la  voit  
 point  pousser ses  voyages  jusques  en 
 Lapponie,  ni  du  côté  de  l’Asie  jusques  
 en  Sibérie  dont  elle  ne  visite  que  la  
 partie  la  moins  froide;  elle  est  également  
 répandue  dans  la  plus  grande  partie  de 
 l ’Asie;  en  Chine  elle  est  très  abondante,  
 mais  elle  ne passe  point  la  chaine  de 
 liaute§  montagnes,  qui  séparent  l’Inde