
le bord où s’ouvrent lès narines , jusqu’à
l’extremité de la mandibule supérieure, seulement
cinq lignes; le tarse a deux pouces
et demi; le doigt du milieu avec
l’ongle mesuré deux pouces deux lignes ;
la queue porte dix polices et un quart.
Le mâle a la huppe très touffue et.
les plumes qui la composent larges vers
le bout , elle sont d’un vert noirâtre
avec une très fine bordure blanche, qui
suit le contour des plumes; depuis l’angle
de la mandibule inférieure du bec, est une
large bande de couleur verdâtre composée
de petites plumes bordées de blanc, qui
vont couvrir l’oreille; toutes les parties supérieures,
le vcou et la poitrine ont une
teinte brillante de vert foncé ou vert
de bouteille à reflets; le dos et le
croupion portent des plumes de cette
couleur ; mais, sur la nuque, le haut du
dos et la poitrine , toutes les plumes
ont une ;bordure blanche; le bas ventre
l ’abdomen et les couvertures inférieures
de la queue sont bruns; la peau nue
des joues communique avec la cire du
bec, elle est d’un beau rouge; la partie
nue ; du cou et la membrane semblable à
celle du guan, sont d’un rouge brillant;
ces parties sont semées de quelques poils
rares ; les pieds sont rouges ; les ongles ep
le bec sont noirs.
La femelle ne diffère du mâle que par
sa huppe moins ample, et par les nuances
plus rousses du plumage.
Je, n’ai point eu occasion de disséquer
lin oiseau de cette espèce mais j’ai examiné
une préparation anatomique de la
trachée conservée dans l’esprit de vin.
Il résulte de mes observations, que Bajon
a très bien décrit cette partie/ l’auteur
assure et semble prouver sans répliqué: (b'),
que semblable conformation a lieu non
seulement dans les mâles, mais aussi dans
les femelles. Particularité à laquelle Sonnini,
(y ) Bajon dit : Il ne doit rester aucun doute
sur l’ existance de ces parties dans les femelles
du Maraye; j’ en ai disséqué plusieurs, qui
avoient des oeufs prêts à être pondus, et elles
avoient ces parties comme les mâles,