
f, ges des saules des environs; mais jamais
„ à moins de la moitié' de cette distance;
„ on rassemble de la neige en dessous
9> et après en avoir forme' au centre un
„ monceau asse's élevé , on le recouvre
„ de gravier ; on soulève ensuite un des
„ côtés des châssis qu’on tient suspendu
„ à l’aide de deux pieux d’environ quatre
„ pieds de haut auxquels les chasseurs
„ attachent une corde , dont ils fixent
„ l’autre bout aux saules voisins, de ma-»
„ nière à ce qu’ils ne puissent etre
» apperçus des perdrix qui entrent sous
„ le filet; quand tout est prêt les chas-
ft seurs vont se placer sous les saules;
„ et dès qu’ils découvrent quelques per-
„ drix, ils s’efforcent de les attirer près
du piège, ce qui ordinairement ne leur
„ est pas difficile, car la plupart du tems
f, ces oiseaux accourent comme des pou-
, lets. Par cette méthode aussi simple
tf qu’ingénue j’ai compté plus de trois cents
„ perdrix prises dans une seule matinée
M par trois personnes, un seul coup de
' filet rapporte ordinairement de trente à
soixant-dix perdrix.
,, Ces oiseaux ne sont pas e'galement
„ abondants toutes les années, car j’ai vu
„ des hivers ou ils étoient si rares, quil
„ étoit impossible d’en prendre avec les
,, rets ; en revanche elles furent si abon-
dantes dans l’hiver 17$5 > *llie j cn
„ donner plus de deux mille aux cochons;
„ ces oiseaux vers la fin de mars ou au
„ commcnçement d’avril reprennent leur
„ beau plumage d’é t é , leurs premières
„ plumes brunes se montrent sur le cou,
et leur couvrent successivement tout le
„ corps, mais rarement sont elles toutes
„ poussées avant ’juillet ; ces plumes font
„ d’excellents lits.” (a)
i a description du Red grous de Latham
appartient à mon Te'tras des saules , lorsque
célui-ci est revêtu de son beau plumage
d’été ; j’ai vu dans les galleries »du.
Lcverain muséum a Londres 1 oiseau sur
lequel Latham £ fait sa description ;
c’est d’après ce même individu, qui selon
(a) He arm, vof, à l'océan du nord p. 391'
trad. Fratiç.
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