
d’autres espèces ; à son défaut, on se sert
d’un tuyau de plume (&).
Les ornithologistes et les méthodistes
ont d’écrits des variétés du Tétras ge'li-
linotte, comme formant des espèces ou
des races particulières. La gélinotte grise
dont Sparman fait mention et qu’il à figuré
(O , n’est simplement qu’une variété albine
de note gélinotte vulgaire, ce que j’ai eu
occasion de vérifier sur plusieurs individus
qui me sont parvenus en cet état, non
seulement du nord de l’Europe, mais aussi
des régions tempérées; ces variétés albines
n’ont point un plumage régulier ni les
distributions des couleurs constantes, il en
est de ceux-ci comme de tous les albinos.
Il est à présumer que l’oiseau décrit
par Brisson sous le nom de gélinotte
d’Ésosse, et que BufFon appelle également
ainsi, n’est encore qu’une variété accidentelle
de la gélinotte; cependant, comme la
phrase descriptive du Bonasa Scotica de Latham ,
(b~) Nouveau d i e t . d*hist. natur, v. 6, p. 291.
CO Sparman tnuièum carhonïanum t a b . 1 6 . T e t r a *
eanus. L a t h . ind. o n t . y, a. p . 640. sp. 13,
feontiênt plusieurs citations qui appartiennent
indubitaiement comme synonymes à mon
fatras des Saules, il est préférable d’exclure
de la liste nominale des Tétras, une espèce
aussi mal indiquée.
Le Tetrao betulines de scopoli (d) , dont
presque tous les méthodistes ont fait une
espèce, n’est en eflet qu’une variété de
nôtre gélinotte; ou bien* c’est un jeune
oiseau avant sa mue.
_On trouve l’espèce jiisqites dans la Lap*
ponie et dans la Sibérie (/), elle est très
abondante Cn Russie , en Norvège , en
Suède et dans le nord de l’Allemagne ;
en Françe elle est peu commune, on la
trouve quelquefois dans les Vosges ; en
suisse elle est très rase ; le Tétras gé*
linotte est dit hohibre des oiseaux du
pôle arctique, Pennant en fait mention
dans la Zoologie de ces contrées ; mais
il est faux que l'espèce se trouve
00 Scopoli Ann. v. 1. p. 17a.
CO P a l l a s v o y a g e en Sibérie, y . j . p. 198. et
y. z> p. 4Ht
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