
bonds et des sauts, pendant lesquels il prend
les attitudes les plus grotesques-, c’est alors
qu’il fait entendre une espèce de roucoulement
sonore qui peut se rendre par les
syllabes golgolgolroi ou gogogoroi.
On ne chasse point cet oiseau de la
manière qui - est usitée pour le grand
tétras, ce n'est aussi que dans les pays'
de l’Allemagne où l’espèce est rare, quelle
est considérée, comme chasse Royale,
dans les contrées abondamment pourvues de
ce gibier , les propriétaires ont la faculté
de s’en amuser; on n’approche guère du
Birkhan, quand il est dans les taillis ou
dans les bruyères , qu’avec beaucoup de
ruse; lorsqu'on a découvert le lieu où il
se - perche habituellement , ii est plus aisé
de l’abattre, en se; cachant soigneusement.
En Courlande et dans la Lithuanie on tue
les jeunes par le moyen des appeâux qui
imitent leur - cri ; on se sert aussi quelquefois
- d’une peau montée qu’on place sur
un potteau ; le v chasseur caché derrière les
buissons guette et abat les tétras qui viennent
se placer près de ccttc espèce de mannèquin
; les paysans de la Sibérie et les
différentes tributs des Cosakes pratiquent
des espèces de trappes et plusieurs sortes
de lacets pour prendre ces tétras, dont le
marché de Pétersbourg est abondamment
pourvu durant tout l'hiver r la chair de
ces oiseaux est de deux différentes sortes,
Püne blanche et l’autre brune ; les jeunes
sont un mets très délicat, mais les vieux
sont durs et leur chair est peu succulente.
Le Birkhan se plaît dans les contrées
septentrionales de l'Europe et de l’Asie ;
il habite aussi avant dans les régions glaciales
de la Laponie et de la Sibérie que
s’étendent les fôrets de bouleaux; dans les
pays boisés de l’Allemagne il n'est point
rare; on en voit, quoique en petit nombre,
dans le nord de la France et sur
les hautes montagnes du Tyrol et de la
Suisse ; il est moins abondant en Hollande*
Les variétés suivantes sont ou accidentelles
, ou simplement dues à la différence
d'âge.
La première sc trouve quelquefois dans