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 che  de  la ville d’Alep  que  dans les mois 
 de  mai  et de juin,  et  lorsqu’il est contraint  
 par la soif,  de  chercher les lieux 
 où  le:s  torrens ne  sont  point  taris. 
 Le plumage singulièrement  bigarré  du 
 cata est  une des  causes  que  l’extérieur 
 de  cet  oiseau est  si  mal  décrit  ;  les  figures  
 que  Buffon  en  donne  sont  presque  
 méconnoissables,  et  celle  d'Edwards,  qui  
 représente  une  femelle,  n’est  guère  plus  
 correcte.  La  courte  description  de  M.  
 Shaw  (p)  est  si  peu  exacte,  qu’il  serait * il 
 QT)  L e  K itt a v ia h ,  d i t - i l ,   est  u n   oisea u   g ran iv 
 o r e   ,c t  q u i  v o le   par  tr o u p es  ;  il  a  la  form e  e t 
 la  ta ille   d ’u n   p ig eo n   o r d in a ir e ;  les  pied»  co u v erts  
 d e  p e tite s  p lu m e s ,  e t  p o in t  de  d o ig t  p o stérieu r ; 
 i l   se  p la ît  dans  les  terrain s  in c u lte s  e t  sté r ile s ;  
 la  c o u le u r   de  so n   corps  e st  u n   b ru n âtre  tach é  de  
 n o ir  ;  il  a  le  v e n tr e   n o irâ tre  e t  un  croissan t  ja u n e   
 so u s  la  gOTge ;  c h a q u e   p lum «  d e  la  q u eu e  a  n u e   
 .tach e  b la n ch e  â  son   e x tr é m ité ,   et  c e lle s   du  m ilie 
 u   so n t  lo n g u e s  e t  p o in tu es  com m e  dans  le   M érop*  
 o u   G uêp ier >  du  r e ste   sa  ch air  e st  rou ge  su r  la  
 p o itr in e  ;  m ais  c e lle   d es  cu isses  e st  b lan ch e  ;  e lle 
 difficile  de  reconnoître  dans  son  Kittaviah  
 l’oiseau  de  cet  article ;  s’il  ne  disait  et  
 comme  en  passant,  que  le  Kittaviah  dont  
 il  fait  très  mal  à  propos  un  Lagopède, 
 $  un  croissant  jaune  sur  le  cou,  et  que  
 les  deux  plumes  du  milieu  de  la  queue  
 sont  longues  et  pointues  comme  dans  le  
 Guêpier;  deux  caractères  qui,  avec  un  
 grand  nombre  d’autres,  distinguent  le  cata  
 de  ses  congénères ;  mais  il  se  trompe 
 sans  douté  en  disant,  qu’il  â-  le  ventre  
 noirâtre,  car  ie  cata  a  cette  partie  . d’un  
 blanc  pur ;  M.  Shaw,  qui  n’a  non  piu-S  
 remarqué  le  doigt  postérieur  chez  cet  oiseau, 
   se  serait-il  également  abusé  ici  et  
 aurait-il  voulu  dire  que  la  gorge  est  noire?  
 ce  qui  en  effet  est  le  cas  chez  le  mâle.  
 La  description,  que  donne  M.  Virey  dans  
 la  nouvelle  édition  de  Bufton,  surpasse 
 toutes  les  autres  en  défauts;  M.  Yirey  
 en  parlant  du  mâle  dit:  que  tes  sourcils  
 et  les  orbites  des  yeux  du  Ganga  sont 
 e st  b o n n e  à  m a n g e r ,  e t  de  fa c ile   d ig estio n .  Shaw  
 travels  in  Barbary  and  Levant-p»  Z53.