
plumes naissantes des ailes et de la queue,
sont d’un marron foncé, toutes sont terminées
de roux ; les parties inférieures
sont d’un blanc roussâtre.
Lathara (d), a très mal décrit et figuré
les sinuosités de la trachée dans cette
espèce. Le naturaliste Anglais, le plus
souvent vrai et exact lorsqu'il décrit
d’après ses propres observations , avoue
qu’il a copié la figure de la partie ana-t
tomique du Guan d’après un dessin de
son ami Ashton Lever. Le fait est, que
cette figure et la description qui l’accompagne
, n’appartiennent ni l’une ni l’autre
au Pénélope de cet article ; mais, que
l’auteur Anglais a fait un double j usage
d’un partie anatomique de l’organe de la
voix du - Pauxi à Pierre ; comme il est
facile de s’en assurer, en confrontant les
descriptions de son Peneîope Cristata , et
de son Crax Pauxi , ainsi que les figu-
(O Tramaet. of the Ünnean society v. 4. p. io u
rés 1 et 2 , de la - table n , et la figure
ï , de la table 10 des transactions Lin-
néenes. Ces représentations comparées avec
la description de l'organe de la voîx
de mon Pauxi à Pierre, et avec ma
planche anatomique 4, donnent les mêmes
résultats : seulement , il est dit dans
la description du prétendu Guan de La-
tham, que le tube de la trachée après
avoir formé les circonvolutions- sur elle-
même , va se jetter dans la cavité du
thorax en passant sur le muscle pectoral
gauche ; et dans le Pauxi à pièrre, que
ce tube passe une seconde fois sur le
muscle pectoral droit ; ce qui en effet
a lieu.
Sur trois individus mâles du Pénélope
guan j’ai trouvé, que le tube de la trachée
, après avoir accompagné l’oesophage
jusqu’aux clavicules, monte sur le muscle
pectoral droit , s’y avance seulement de
la longueur de deux pouces, fait une
courbure à gauche, et en repassant sur
ce même muscle droit le long de. la'
crête du sternum, suit sa direction vers
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