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 ,,  leurs  oeufs,  Çc). 
 La  confusion  qqi  règne  dans  la  nomenclature  
 de  cette  espèce  de  Tétras,  est  
 due  au  manque  de  recherches  sur  la  na-  
 ture \  on  a  e'té  bien  longtems  avant  de  
 pouvoir  s’imaginer  que  le ptarmigan,  dont 
 Ja  livrée  d’hiver  est  à  peu - près  totalement  
 blanche  (J ) ,  fût  le  même  
 oiseau  que  celui,  qu’on  rencontrait habituellement  
 l’e'te'  revêtu  d’un  plumage  bigaré 
 (<:")  Hearne  ,  voy,  à  l'océan  du  nord,  trad,  
 fran$.  in  oetav.  ƒ>.  395. 
 (_cf)  Cette  blancheur  du  ptarmigan  qui  n’est  
 point  accidentelle,  comme  c’ est  le  cà*  chez  une  
 multitude  d’ oiseaux,  est  au  contraire  périodique,  
 con  seulement  chez  le  Ptarmigan  mais  aussi  dant  
 l ’ espèce  du  Tétras  des  Saules  et  du  Réh usait  ;  
 cette  circonstance  a  été  erroneusement  attribuée  
 par  Buffon  (et  plus  encore  par  Virey  dam  
 ses  notes  additioneiies  à  la  nouvelle  édition,  
 Voyez,  v.  6.  pag.  35.  et  3$  )   à  un  état  maladif,  
 analogue  à  l’ état  blafard  dans  l’ espèce  humaine»  
 ou  à  l’ état  albinos  dans  les  mammifères  et  dan« 
 oiseaux. 
 ie   brun,  de  roux  et  de  noir;  que  Ces  
 oiseaux  ont  une  plus  ample  fourrure  de  
 duvet  l’hiver  que  l’été ;  que  le  poil  long  
 et  touffu,  dont  les  tarses  et  les  doigti  
 sont  garnis,  et  qui  récouvre  en  hiver  non  
 seulement  toute  la  phalange  du  doigt  de  
 derrière  mais  encore  une  grande  partie  des  
 ongles  des  doigts  de  devant,  disparût  en  
 partie,  pour  ne  laisser  subsister  en  é’é ,  
 que  des  poils  courts  et  les  ongles  il  nud. 
 Il  n’en  a  pas  fallu  davantage  à  des  observateurs  
 superficiels,  pour  établir  l'existance  
 de  plusieurs  espèces  de  Tétras  qui  
 ne  se  trouvent  point  dans  la  nature ;  des  
 noms  particuliers,  donnés  à  chacune  de  ces  
 variétés^  ont  éconduit  les  méthodistes  à  
 admettre  autant  d’espèces;  de-là  les  erreurs  
 et  la  confusion  des  noms  dans  Ici  
 méthodes.  Dans  cette  liste  de  noms,  donnés  
 à  notre  T.rras,  je  distingue  particulièrement  
 «eux  d’un  tems  très  reculé.  Les  noms  de  
 Lagopède,  de  Prarmigan,  sont  ceux  qui  
 prennent  leur  origine  de  p’us  loin;  'es 
 plus  modernes  sont  Tétras  de  roche,  Gé-  
 liaotte  blanche,  Perdrix  des  roches.  Perdrix 
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