
3rcux sur les oreilles, et se réunit sur la
nuque; la tête, le cou et la poitrine sont
d’un cendre' légèrement teint de rougeâtre;
une large bande noire, partant de l’insertion
des ailes, traverse la poitrine; le ventre,
les flancs, les cuisses et l’abdomen sont
d’un noir profond; les couvertures inférieures
de la queue, également noires, sont terminées
par une grande tache blanche, ce
qui fait paroi tre cette partie d’un blanc
pur ; le dos et toutes les couvertures
des ailes sont d’un roux jaunâtre ; vers le
milieu des plumes de ccs parties est un espace
plus ou moins étendu d’un cendré foncé, et
toutes Sont terminées par du jaune couleur
d'ocre; le bord supérieur , de l’aile est d’un
blane terne; les rémiges sont d’un cendré
noirâtre et les pennes secondaires, d’une
pouleur cendrée, sont bordées et terminées
de jaunâtre; ^la queue, qui est fortement
étagée, est en - dessus d’un cendré foncé
avec des raies noirâtres et toutes les
pennes, les deux du milieu exceptées, sont
terminées de blanc; en-dessous la queue
est noire terminée de blanc; les petites
plumes qui couvrent le devant du tarse
sont d’un blanc jaunâtre; le bec est bleuâtre;
la partie postérieure' du tarse et les
doigts sont d’un jaune foncé.
La femelle, constamment moins grande
dans toutes ses dimensions, a les couleurs
plus ternes ; le cendré du cou est plus
mat, le noir des parties inférieures est
teint de brun, et la bande noire sur la-
poitrine est moins large. Elle niche à
terre dans les brousailles; suivant l’auteur
de la Faune Arragonienne la ponte serait
de quatre ou de cinq oeufs marqués de
taches brunes, et suivant Pallas les oeufs
seraient d’une couleur blanche pâle.
Pallas appelle cette espèce poule des
steppes ou des landes ; on la trouve
dans les déserts sablonneux des environs
du Volga; elle jette un cri aigu en
s’élevant, mais ne fait point de bruit
dans son vol. Sa nourriture consiste
en graines d’astragale. C’est le Dtsherâk
des Tartares.
J’ai reçu des individus tués en Espagne,
ainsi qu’un mâle des déserts de Barbarie;
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