
 
        
         
		presse. Ils  sont  si  brusques  et  si 
 $y étourdis  , qu’ils  se  tuent quelquefois 
 }) contre  les  arbres,  en  se sauvant  au 
 y> moindre  :bruit.  Ils  diffèrent pnnc•iyp  al, e-» 
 ment  des Ynambus  (ƒ)  par la  longueur 
 S> du  doigt de  derrière ;  la forme,  la 
 yy longueur et  la  force  des ongle*  ;  la 
 y% membrane qui  unit 1   une partie  des 
 y> doigts  ; les  plumes  dont l’articulation 
 sy du  ta’rse est  couverte ;  un cercle  nud 
 ,,  autour  des  yeux  ;  la  conformation  et  
 ,,  la  force  du  bec;  la  conformation  et  
 „   la  force  dn  bec;  la  langue;'  la  gros4*  
 „   seur  de  la  tête  et  du  coü;  le  plu»  
 mage  plus  épais  et  plus  gonfle'  ;  là  
 „   première  penne  de  Tàile  moins  courte*;  
 „   le  tarses  ^t  les  doigts  mbins  charnus 
 Cf")  Les  Y nam bus  d s  M .  d’A zara  so n t  le s  
 T in am ou s  de  M .  B uffon  e t  d e  M .  S o n n in i,  a in si  
 q u e   d e  c et  o u v ra g e.  M .  S o n n in i  dans  ses  
 n o tes  a d itio n e lle s  i   la  trad u ction   F ra n ça ise  des  
 o u v res  d e  d’A zara ;  m écon n oît  le s  Y nam bus  d e  c et  
 a u teü r  ;  j’ên   al  e x p liq u é   la  cau se  dans  m on 
 d iscou rs  su r  le   g en re  T in am o u , * 
 et  le  naturel  moins  stupide.  On  assure, 
 „   que  bien  que  ces  oiseaux  se  tiennent  
 ordinairement  par  paires,  ils  se  réunissent^  
 „   quelquefois  en  troupes,  et  que  toutes  
 „   les  femelles  pondent  et  couvent  dans  
 ,,  un'  nid  qu’elles  placent  à  rerre  sur  une  
 ,,  couche  de  feuilles. t  Les  oeufs  so.-t  
 %  d’un  bleu  ytolet ;  les  petites  suivent  
 M  leur  père  et  mère  ,  aussitôt  qu’ils  sont  
 „   éclos;  et  si  quelqu’un  les  approche,  
 „   ils  se  mettent  à  crier  d’une  manière  
 „   extraordinaire.  Quand  on  surprend  les  
 ,,  uTus  dans  un  bois,  ils  s’envolent  un  
 „   moment  avec  bruit  et  en  criant  gn-  
 »,  gr/,  jusqu’à  ce  qu’ils  se  mettent  à  
 terre  et  prennent  leur  course  (g). 
 En  confrontant  ces  détails  sur  le  Tocro  
 de  Buffon  et  de  Sonnini  avec  ceux  de  
 l’Uru  de  d’Azara,  ou  ne  voit  d’autres  
 disconvenances,  qui  s’opposeraient  à  leur  
 réunion,  que  la  différence  d^ îiom  donné  
 par  onomatopée,  et  celle  de  la  couleur  
 des  oeufs;  la  première  s’explique  par  les 
 C O   d’Jzara  Ois.  du  Parag.  «t  de  a  Plata  Trad,  
 Frarç.  v.  4.  p.  1*8.