
n’a été bien décrit que par Brisson, sous
le nom de Dindon, du Brésil; la seule
gravure exacte qui existe de cet oiseau, se
voit dans les glanures d’Edwafds, tab. 13*
sous ce nom de Guan que je préfère
conserver à cette espèce, plutôt que
celui d’yacou donné par BufFon ; je
vois confondu sous cette dernière dénomination
deux especes distinctes ; celui
décrit par BufFon doit être rapporté au
Guan d’Edwards , au mien , ainsi qu’au
Penelope cristcitn de Lathanij l’autie, qui
est l’yacou de Bajon (à) est le même
oiseau que les Penelope cumunensis et pipite
de Latham, ce dernier doit être indiqué
dans la synonymie de mon Penelope siffleur.
L ’addition de Sonnini à l’article de l’yacou
de BufFon, vo y e z , vol. 6. pag. 304, doit
en partie être rapporte au guan, et en
partie au siffleur. Une seconde raison qui
m’a fait supprimer le nom d’yacou; c’est
que tous les Pénélopes connus portent
( ä) Mémoires sur
tabl 5ï
Cayenne, V» }• f ,
chez les Indiens de l’Amérique, les noms
de Jac, Jacu, Jacuhu ou Ya'cuhus
Lé plus grand de tous les Pénélôpes
connus, le guan, mesure (b) en totalité
de vingt à trente poucesi le bec a un
pouce sept lignes ; depuis lé bord où
s’ouvrent les narines jusqu’à l’extrémité
de la mandibule supérieure , il y a
neuf lignes ; le tarse à trois pouces quatre
lignes j et le doigt du milieu avec
Qb~) .J’ ai, dit dans le discours sur lé genre,'
que les pénélopes différent très peu les uns des
autres par les couleurs du plumage, et qu’ il
faut y regarder de bien près pour distinguer
les espèces. Comme chacun n’ est point dans le
cas de pouvoir s’assùrer par l’ inspection dès
parties internes , et particulièrement par les sinuosités
différentes du conduit aerien, des disparités
entre chaque espèce: j’ invite les naturalistes,
à pdrter leur attention* sur les différ ntes
inesüres , que je signalerai â dessin 4e ces
parties extérieures du corps, dans lesquelles,
j ’ ai cru trouver les différences spécifiques, les
mieux propres à être saisies.