
couvrir sur les plain.cs sablonneuses qu’ils
habitent.
Dans cette courte indication des dissemblances,
qu’on remarque chez les- differentes
espèces d’oiseaux reunis dans le . seul
genre du Tetrao, j’ai cru ne point devoir
faire mention des nombreuses disparités
que la comparaison des formes présenté
encore avec bien plus d’évidencq, cette
énumération des caractères essentiels étant
particulièrement destinée à l’introduction
de chacun des genres que j’ai cru convenable
d’établir; j'y renvoyé mes lecteurs,
me proposant d’entrer ici dans de , plus
emples détails sur les oiseaux qui composent
mon genre Tétras*
* Ces oiseaux ont le bec court en proportion
de la tête ; la mandibule su périeure
est très courbée depuis l’endroit
où elle paroît hors des plumes qui garnissent
sa base; c’est de tous les Gallinacés
le genre qui à la mandibule supé-
rieure du bec la plus voûtée ; le s . narines
sont à la base du bec cachées par de
petites plumes très serrées; au-dessus de*
yeux est une nudité très apparente et
garnie de papilles ; les tarses sont en
partie ou totalement garnis de plumes,
longues et déliées; les doigts bordés décailles
édentées et la plante des pieds
rude. Les seuls Lagopèdes ont les doigts
très emplumes , mais d’avantage l’hiver
que l’été. Lés ailës ont la première rémige
la moins longue , la seconde de
très-péü plus courte que la troisième et la
quatrième, celles - ci sont les plus longues
de toutes t la queue est composée de
dixhuit pennes larges et arrondies ; les
seuls Lagopèdes n’ont que seize pennes à
la queue. Ge sont de gros oiseaux
pesants dont le corps est très charnu/
ils habitent les bois ; ils annoncent l'acte
de la reproduction par de mouvements
et des cris particuliers ; leur voix est
très sonore*