
FRANCOLIN PERLÉ.
Perdlx Perlata. Larlu
O n impute à juste titre aux nomencla-
tcurs, de multiplier sans motif spécieux
les espèces nominales; partout dans les
systèmes d’ornithologie on voit les traces
de cette négligence dans les compilations.;
ils donnent encore ici un libre cours à
leur génie créateur en reproduisant dans
leurs méthodes le Francolin de cet article
sous trois dénominations différentes; .le système
de Latham, sous tous les rapports le
pl.iS correct et le plus riche de ceux
qui ont été publiés jusqu’ici, n’est cependant
point exempt d’un grand nombre de
pareilles citations à double emploi: nous
voyons dans cette méthode figurer sous
deux noms différens cette espèce de Galli-
îiacé; tels sont les Per dix Perlata et Ma la»
garcariensit ; Rrisson en fait son Perdix
SineaJji toutes ces descriptions sc rapportent
au seul mâle de nôtre Francolin perlé,
dont la femelle n’a point encore été décrite,
Sonnerat décrit très exactement cette
espèce, il en donne une très bonne gra*
vure sous le nom de Francolin d’île de
France; il nous apprend que cet oiseau
est naturel à l*île de Madagascar d’ou il
à été importé à jàle de France. Notre Francolin
perlé se perche sur les arbres; son
chant ou plutôt ses cris ne différent pas
beaucoup de ceux de la Pintade, ce qui
lui à fait donner par les habitans de cette
colonie le nom de Perdrix Pintade.
Parmi les nombreuses espèces qui composent
le genre de la Perdrix, celle-ci occupe
le premier rang pour l’agrèable distribution
des couleurs de son plumage; le blanc,
répandu par grandes taches ovales ou
arrondies produit, sur le fond de la livrée
noire et brune de cet oiseau, l’effet le
plus admirable.
Ce Francolin, modelé sur les formes de
la Perdrix rouge, a le tarse court, armé
d'un seul éperon gros et obtus, et la
région des yeux couverte de plumes, sans
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