
 
        
         
		il  n’existe  aucune  différence  séhsiblô  entre  
 le  plumage  du  nlâlé  et  celui  de  là  femelle,*  
 quand  ils  sont  forts  et  bien  nourris,  ils  
 pèsent  communément  deux  livres,  et  quoique  
 leur  chair  né  soit  par  très  blanche  
 elle  est  pleine  de  suc  et  fort  bonne  au  
 goût,  sur  tout  lorsqu’elle  est  piquée  dé  
 lard  et  rôtie.  Ces  oiseaux  vivent  l’été  dé  
 fruits,  et  l’hiver,  de  sommités  de  bouleau  
 et  de  bourgeons  dé  peuplier.  Ils  se  laissent  
 approcher  plus  facilement  l’automne  
 que  dans  les  grands  froids,  où  ils  sé 
 tiennent  perchés  au  sommet  des  plus  hauts  
 peupliers,  et  hors  de  la  portée  d’un  fusil  
 ordinaire;  quand  ils  sont  inquiétés  dans  
 cette  position,  ils  s’enfoncent  sous  la  neige;  
 mais  le  chasseur  se  trouve  également  frustré  
 dans  son  espoir,  car  ils  parcoüreht  si  
 rapidement  la  neige,  qu’ils  prennent  quelquefois  
 leur  vol  à  plusieurs  verges  dé  distance  
 de  l’endroit  par  où  ils  sont  entrés,  et  très  
 Souvent  dans  une  direction  opposée  au  
 lieu  ou  le  châîsêiir  les  attend'  (£};  comme 
 (*)  Je  puij  garantir  l’ observation  pour  l ’avoir 
 les  autres  espèces  de  tétras,  ils  font  leur  
 nid  à  terre,  et  pondent  de  dix  à  treize  
 ceufs ;  on  ne  réussit  par  mieux  à  les  apprivoiser  
 que  les  Francolins  à  collier  (e),  et  
 c’est  ce  dont  on  est  parvenu  à  s’assurer  
 par  différents  essais  entrepris  au  fort 
 d’Yorck,  En  effet,  ceux  sur  qui  l’expérience  
 à  été  tentée  ont  fini  tous  par 
 périr  ,  probablement  faute  d’une  nourriture  
 appropriée,  car  les  poules  qui  les  avoient  
 couvés,  en  prénoient  le  même  soin,  et 
 leur  témoignoient  la  même  affection  que  
 s’ils  eussent été  le  produit  de  leurs  propres  
 ceufs.  Cette  espèce  d’oiseau  est  
 appelée  par  les  Indiens  du sud  aw - kis.? 
 cow  (Ù), 
 Le  tétras  de  cet  article,  mesuré  depuis 
 le  bout  du  bec  jusqu’à  l’extrémité  de  la 
 queue,  porte  seize  à  dix  sept pouces,  et 
 faite  moi-même  ,  lorsque  j’ étois  à  Cumberland, 
 Note  de  M.  Hearns. 
 Ces  francolins  à  collier  que  M.  He-rne  
 Somme  ainsi,  sont  les  tétras  à  toge  Tetraa  
 umbtllus  dont  il  sera fait  mention. 
 Qtf)  Voyage  de  S.  Hearne  dans  V océan  du 
 nord,  édit,  in  quarto,  f .  386»