
oa trouve le plus souvent dans leur jabot
de l'aireilie ponctuée, des meures sauvages,
des baies de mirtille et les bourgeons
de quelques espèces de Renoncules-, l’hiver
ils trouvent leur aliment dans les bourgeons
et les feuilles du rhododendron et
du pin.
(•> lLÔ espèce, se choisit vers 1 e milieu
et même quelquefois seulement vers
la fin de juin, un lieu convenable pour
cacher son nid; -elle le place sur- la
toi rc y contre quelque roc roulé, au-dessous
des touffes de rhododendron, ou sous
d’antres arbustes ; un trou • peu profond
entoureie de quelques brins d’herbe ou de
b ru y ere , est le seul apprêt de ce: nid,
dans lequel la femelle pond de huit à
quinze oeufs, de forme oblongue,, d’un
cendré roux marqué ' de grandes taches
Ct de points d’un brun noirâtre ; l’incubation
est' de trois semaines.
Les jeunes au sortir de. l’oeuf, ont toute
la tête ct le dussus du corps couvert
d'un duvet brun, noir et jaunâtre ;
les parties -.inferieures et les pieds sont
in contraire garnis d’un duvet d’un jaune
blanchâtre ; la mère à beaucoup de
sollicitude pour ses petits ; elle va jusqu’à
exposer sa propre vie pour se venger
sut ceux qui lui ont ravi un individu
de sa famille; elle se précipite
sur ceu x -c i, à-peu-près de la manière
comme le font les vanneaux.
Dans les alpes la chasse s’en fait toujours
' au fusil ; il est rare qu’on tende
des filets à ces oiseaux, qui sont trop
me'fians pour • se laisser attraper de la
Sorte. Les Tyroliens et les Grisons se servent
cependant de lacets-, ceux -c i Sont faits
de crin de cheval, frotte' avec de la cire;
souvent le lacet est de laiton, pareequ’on
prétend qu’alors les renards et les fouines
ne touchent point â la proie; ces lacets
s’attachent aux branches inférieures des
sapins, des arôbes ou bien des rosiers des
alpes en sorte qu’ils touchent la terre;
il est très difficile * de se procurer cet
oiseau pendant les fortes chaleurs de
l*été , ce qui fait' que les 'individus,
dans la livrée parfaite de cette saison,
Zow III» a