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 roux  mais  seulement  sur  leurs  barbes  extérieures; 
   on  voit  un  petit  trait  blanc  à  
 -l'extrémité'  des  pennes  de  la  queue.  Les  
 jeunes  mâles  ressemblent  dans.,  la  première  
 saison  aux  femelles ;  à  leur  seconde  mue  
 ils  prennent  la  livrée  de  leur  sexe,  ce  
 qui  fait  que  dans  le  commencement  de  
 septembre  ,  oh  trouve  de  ces  mâles  qui  
 sont  plus  oü  moins  variés  de  plumes  
 rousses,  ou  rayés  de  roux  et  de  noir. 
 Dans  l’Allemagne  et  dans  le  nord  de  
 i’Europc,  lé  Tétras  birkhan  s’apparie  vers  
 la  fin  de  mars  et  souvent  pendant  tout  
 le  mois  d’avril  *  quand  les  femelles  sont  
 fécondées,  elles  s’éloignent  des  mâles,  cherchent  
 un  lieu  écarte'  dans  les  bois  ,  et  
 paniquent  leur  nid  sur  quelque  éminence  
 cachée  par  de  l’herbe  ou  des  buissons;  la  
 ponte  est  de  huit  jusqu’à  douze  et  quelquefois  
 de  seize  oeufs,  d’un  blanc  jaunâtre  
 marqué  de  taches  rousses.  Avant  de  faire  
 sa  ponte  la  femelle  a  soin  de  rassembler  à  
 l’entour  de  son  nid  une  grande  quantité'  de  
 bûchettes,  de  plumes  et  de  feuilles,  qu’elle 
 Celle  destine  à  recouvrir  ses  oeufs,  quand  
 elle  est  dans,  la  nécessité  de  s’en  éloigner;  
 l’incubation  est  de  trois  semaines,  lés  petits  
 couverts  d'un  duvet  jaune  roussâtre  
 suivent  incontinent  leur  mère,  qui  les  conduit  
 aux  nids  de  fourmis  ,  ét  dans  les  
 lieux  couverts  de  buissons  de  myrtille,  dont  
 ils  mangent  la  baie:  les  petits  du  birkhan  
 sont  plus  tardifs  a  voler  que  ceux  
 de  l’auerhan  ou  grand  tétras;  ils  doivent  
 avoir  deux  mois  accomplis,  avant  qu ils  
 soyent  assez  vigoureux  pour  suivre  leur  
 mère  sur  les  arbres  ;  les  jeunes  de  cette  
 espèce,  aussi  bien  que  les  vieux,  s accoutument  
 plus  facilement  a  la  captivité  que  
 ceux  des  espèces  de  l’auerhan  et  du  rakkelhan;  
 cependant  il  n’est  guère  possible  dè  les  
 conserver  longtems  dans  une  étroite  prison;  
 on  doit  aussi  leur  donner  souvent  des  
 bourgeons  et  des  baies  dont  ils  font  leur  principale  
 nourriture;  celle  qui  leur  est  habituelle»  
 consiste  en  bourgeons  et  chatons  du  bouleau, 
   du  coudrier  et  de  l'aune,  en  baies  
 du  genêt,  du  mûrier  sauvage,  de  l’airelle  
 rouge  et  du  framboisier  ;  de  la  bruyère  
 Torne  IÎX,  ^