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 Crax  carunculata.  M'iliY. 
 Cv 
 / e t t e   nouvelle  espece  ,  dont  j ai  vu  
 une  seule  dépouille,  me  paroit  différer  par  
 des  caractères  assez  tranchés  des  hoccos,  
 décrits  dans  les  articles  précédents;  je  me  
 contente  de  la  s;gnaler,  ne  me  trouvant  
 point  en  e'tat  d’étab ir  des  comparaisons  
 sur  un  nombre  d’individus  semblable ;  le  
 cours  de  mes  recherches  ne  m’a  offert  
 qu’un  seul  individu  dressé  au  Brésil,  et  
 envoyé  de  ce  pays  à  Lisbonne.  Les  naturalistes  
 qui  auront  occasion  de  mieux  
 connoître  l’espèce,  pourront  juger  de  sa  
 différence  ou  de  Son  identité  avec  les  
 autres ;  pour  faciliter  leurs  recherches  il  
 m’a  paru  utile  de  représenter  le  contour  
 du  bec,  dans  la  planche  4.  figure  4 ;  cette  
 figure  du  bec  d’un  Hocco,  comparée  avec  
 celle _ de  la  forme  du  bec  d'un  Pauxi. 
 D E S H O C C O S . 45 
 figure  3,  de  la même  planche  , servira 
 encore  à  faire Voir  .’es  différences bien 
 marquées  ,  qui existent  entre  les deux 
 genres 
 Ce  Hocco  a  -le  bec  plus  court  et  plus  
 fort  que  celui  du  mituporanga;  la  mandibule  
 •supérieure  est  plus  élevée ;  la  cire  
 qui  en  couvre  la  base  est  rouge,  et  elle  
 se  prolonge  dé  chaque  côté  de  la  mandibule  
 inférieure  en  un  petit  barbillon  arrondi; 
   seulement  le  tour  de  l’oeil  est  nud,  
 et  cette  nudité  -est  séparée  de  la  cire  par  
 djps  jplumes.  La  tête,  .les  plumes  .contournées  
 de  la  huppe,  toutes  les  parties  supérieures, 
   le  cou  et  la  poitrine,  .  sont  d’un  
 noir  à  reflets  verdâtres,  comme  dans  le  
 mituporanga. 
 Ce  Hocco  vit  au  Brésil, 
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