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S E C O N D E S E C T I O N .
Queue rassemblée en faisceau, cachée par les
couvertures ; doigt de derrière très court, ne
portant point à terre; tarses garnis d’aspérités
, ou lisses,
T INAMOU MAGOUA.
Tihamus brasiliensis. Lath.
J e commence, en premier lieu, par la
description de ces espèces de Tinamous
dont les ' tarses son garnis à leur partie
postérieure d’aspérités très dures, dont les
pointes sont dirigées en-haut. La première
espèce, la mieux connue de toutes celles
qui composent le genre, est le Magoua,
décrit et figuré par Buffon sous le nom
Tinamou de Cayenne (a), Linné en a fait
son Perdix major.
qa Yoyes les planches enluminés no» 476, une
figure peu exacte de l’oiseau.
Voici ce "que Buffon nous apprend sur
cet oiseau d’après les détails qui lui furent
donné par M. Sonnini, naturaliste voyageur,
qui avait observé les habitudes de cet
oiseau et de quelques autres espèces du
genre, dans ses voyages fà la Guiane
française»
„ Nous 1 donnons , dit Buffon , aü .plus
,, grand des Tinamous le nom de magoud,
„ par contraction de macoucagouà, nom qu’il
„ porte au Brésil. Cet oiseau est au
„ moins de la grandeur d’un Faisan; son
„ corps est si charnu > qu’il a \ selon
„ Marcgrave, le double de la chair d’une
„ poule, Pison a observé que toutes les
,, parties intérieures dê cet oiseau étoient
S semblables à celles de la poule. Le
„ sifflement par lequel Ces oiseaux se rap-
„ pellent , est un son grave qui se fait
„ entendre de loin et régulièrement à six
,, heures du soir, c'est-à-dire au moment
„ du coucher du soleil dans ce climat ;
„ de sorte que quand le ciel est couvert
„] et qu'on entend. le magoua, on est
„ aussi sur de l’heure que si l’on con-*