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 grêle,  droit,  déprimé,  beaucoup  plus  large  
 que  haut,  la  pointe  arrondie  et  obtuse ;  
 une  arête  voûtée  dans  le  milieu,  forme  de  
 chaque  côté,  sur  toute-  la  longueur  du  bec,  
 une  rainure  dans  laquelle  les  narines  sont  
 percées  ,  elles  sont  placées  à  peu  près  
 vers  le  milieu  de  la  mandibule  supérieure, 
   latérales,  ovoides  et  percées  de  
 part  en  part.  Les  pieds  ont  le  tarse 
 long,  dans  la  plupart  des  espèces  à  
 écailles  lisses  ,  dans  le  plus  petit  nombre  
 garni  à  sa  partie  postérieure  d’aspérités  
 dont  les  pointes  sont  tournées  en  haut;  
 les  doigts  sont  courts,  entièrement  divisés,  
 celui  de  derrière  très  court,  articulé  sur  
 le  tarse  et  ne  portant  point  à  terre;  les  
 ongles  petits  et  plats  ;  dans  quelques  
 espèces  la  queue  est  nulle,  dans  la  plupart  
 elle  est  courte  ,  fortement  étagée  ,  
 composée  de  dix  pennes  entièrement  ou  à  
 peu  près  cachées  par  les  longues  plumes  qui  
 recouvrent  la  queue,  tant  en  dessus  qu’en  
 dessous;  les  ailes  courtes  sont  très  arrondies;  
 des  quatre  rémiges  extérieures  la  première 
 SUR  LE  GENRE  TINAMOU.  549 
 est  très  courte',  elle  aboutit  au  tiers  de  la  
 longueur  de  la  cinquième  et  de  la  sixième  
 rémige,  qui  sont  les  plus  longues. 
 Je  comprends  deux  sections  dans  le  
 genre  Tinamou,  la  première  se  composera  
 du  petit  nombre  v  d'espèces  qui  sont  entièrement  
 dépourvus  "  de  queue" ;  elles  sont  
 en  outre  -&stiUgtiées "par'  la  'courbure  et  
 par  le  renflement  en  voûte  de  la  mandibule  
 Supérieure,  ainsi  qiïé  par  le  doigt  postérieur  
 qui  est  plus  long  et  portant  à  terre.  
 La  seconde1  section  comprendra  toutes  les  
 autres  espèces  dont  je  Viens  d’indiquer  
 les  caractères  principaux. * 
 On  pouroit  également “sectionner  celles 
 de  ces  espèces  qui  ont  des  aspérités a  la' 
 partie  postérieure  du  tarse,  de  même  que"  
 celles,  qui  ont  deux  plumes  sortant  d’un  
 même  tuyau ;  mais  ;  ces  Caractères  me  semblent  
 de  trop  peu  de  conséquence ;  aulieu  
 que  celui  du  manque  total  de  queue,  porte  
 sur  un  caractère  marquant,  dont  l’absence  ou  l’existance  influe  sur les  habitudes,  vu 
 que  la  queue  est  d’un  secours  reconnu  
 dans  le  vol  des  oiseaux  et  dans  la  cé