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Sur les plus hautes montagnes, car, l’aüerhan
donne la préférance aux contrées froides, qui
produisent en plus grande abondance les
alliments dont il se nourit habituellement.
Jusqu’ ici l’espèce n’a point été trouvée en
Ame'rique, il est même probable qü’elîe
n’existe point dans Cette partie du monde.
La ve'ritable partie des . trois espèces de
grand te'tras noirs, a conse'quemment pour
limmités, les contrées tempérées du centre
de l’Allemagne ; c’est vers le nord, que
ces oiseaux se trouvent en plus grand
nombre.
du nord souffle avec violence. Sonnini édit de
Xi/jf. ois. v. 5. p. 344-
CO II y à dans l’ ile de Milo quantité d’oiseaui
sauvages, entre autres des Coqs de Buryère beaucoup
plus gros que ceux de Suède, et nous fumes
surpris d’en trouver dans un pays aussi
méridional. Hasseiqaist voy. dam le Levant,
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e4-y ........... . '.... ... M 1 ■ À 11
TÉTRAS RAKKELHAN.
Tetra0 médius. Meijer,
L a belle espèce de Gallinace' ‘de cet
article, quoique se trouvant du nombre des
oiseaux- qui habitent les contrées de l’Eu-
tope, n’en est guère plus connue ni
dés naturalistes anciens ni des modernes ;
ces derniers, induits 'en erreur par lès
relations des voyageurs, qîît ont sans-doute
été éconduits eux-mêmes dans leurs ôbservâ-
tions par certains rapports qu’ils ont cru
découvrir dans les formes de cet ôiséaù et
dans ’celles-des deux autres espèces de Tétras
connues; ce sont-eux, qui ont donné matière à
supposer pendant bien longtems, que le Tétras
rakkelhan étoit une production métisse du
grand tétras ou auerhmi, et du petit tétras
ou birkhan. 'Quoique le plus grand nombre
des naturalistes partit ajouter foi à
l’existance d’un semblable Tétras hybride, ou
que plutt en se copiant les uns les autres,